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Critique de Christian_Attard


Il arrive parfois qu'un roman même assez court, vous paraisse bien trop long. Ici, il fut interminable tant tout y est attendu, convenu. Drame feutré en milieu richissime, enfants traumatisés à la dérive, rien de bien neuf depuis quelques chefs d'oeuvre sur l'enfance malheureuse en haute bourgeoisie ou pas. Le haut coupable vient de mourir, un de ses fils réfugié aux Indes revient pour son enterrement à la demande de sa mère.

Sur cette trame particulièrement bien vendue par un marketing efficace : belle couverture et texte de 4e attirant, se déroule une succession de poncifs écrite d'un style pauvre et puéril, de préceptes éculés sur la recherche du bonheur...

"Etre l'otage de ses souvenirs est une torture, ils ne servent à rien sauf à nous entraîner vers le passé, parfois avec effroi" (Page 94) écrit-elle avant ou après une longue description d'une dégustation de tarte aux fraises à la Proust !

A la décharge de l'auteur qui pourrait avoir voulu coller ainsi à la personnalité paumée de son héros, il faut bien admettre qu'elle a réussi à nous perdre aussi.
On a même l'extraordinaire impression qu'elle a essayé de "rallonger" la sauce intégrant une série de rencontres et d'observations totalement saugrenues et hors contexte (Un taxi, une gamine, la traditionnelle petite vieille sur son banc...)
Il faut croire qu'être issue du monde tourmentée du spectacle parisien a du aider Karine Silla a bien des choses car je n'ai trouvé que critiques dithyrambiques de ce roman qui sera, pour ma part, vite oublié.
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