Le modèle du commissaire
Maigret se livre : il n'est autre que
Maigret lui-même, le vrai. Car l'auteur, un certain Sim, ne s'est pas contenté de l'épier, poursuivre, déformer, caricaturer : il lui a aussi volé son patronyme.
Donc
Maigret, enfin retraité, prend la plume pour régler son compte à l'outrecuidant (devenu depuis un ami) : il a à coeur de rectifier les erreurs, corriger les inexactitudes, remettre en perspective.... Il y va de son identité même qu'un plagiaire lui a volée, un plagiaire de vie...
Et finalement, l'image qui se dessine.... mais laissons parler madame
Maigret : "En somme, je ne vois pas tellement de différence (...) entre ce que tu racontes de toi et ce que
Simenon en a dit."
Tant il est vrai que les inexactitudes rendent la vie plus vraisemblable.
Commenter  J’apprécie         170