AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de caryatide


Que des "braves gens" dans cette histoire et cela agace bien Maigret !
La victime, René Josselin : un brave homme. Que ce soit pendant sa vie professionnelle -il était chef d'entreprise- ou maintenant qu'il est retraité personne n'a jamais eu à se plaindre de lui. Il a vendu son entreprise à deux de ses employés avec de larges facilités de paiement, maintenant il va faire tous les jours son petit tour au jardin du Luxembourg.
Son épouse Francine, peut être moins "brave" que son mari. Demoiselle à particule et fille de colonel, elle ne sortirait pas sans chapeau même pour une petite course dans le quartier, mais elle s'occupe tranquillement de ses petits enfants.
La fille : une "enfant gâtée", peut être mais elle a un mari, des enfants et sort de temps en temps avec sa mère.
Le gendre : un "super brave homme" celui là : pédiatre, son seul souci, la santé de ses petits patients que ce soit à l'hôpital ou dans sa clientèle privée.
Ce soir là, les deux femmes étaient ensemble au théâtre et le gendre qui jouait aux échecs avec la victime a été appelé à l'hôpital, puis au domicile d'un enfant malade.
Des braves gens qui ont un alibi, donc ! Et pourtant à leur retour René Josselin était mort tué de deux coups de revolver !
Et Maigret de maugréer ! Parce qu'il fallait être un familier de la maison pour être introduit sans effraction, savoir où était le revolver, savoir également comment éloigner le gendre...
Tous ces braves gens connaissent forcément le coupable. Comment leur faire dire ? C'est ce que le commissaire doit chercher en même temps qu'il enquête pour essayer de trouver des éléments à leur opposer. Pas facile !
Commenter  J’apprécie          300



Ont apprécié cette critique (30)voir plus




{* *}