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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite et fin de la trilogie de Bernard Simiot, Rendez-vous à la Malouinière nous fait vivre une dernière fois l'épopée des Carbec.
Cette fois-ci, c'est un bond en avant de près de deux cent ans que nous fait faire l'auteur depuis la fin du deuxième tome.
Nous nous retrouvons au début de ce livre en 1914, à la veille de la première guerre mondiale.
Si les personnages ne sont plus les mêmes, les noms et prénoms restent familiers puisque la famille compte encore un Jean-Pierre Carbec, un Louis de Kerelen et bien d'autres. Cependant, la famille Carbec s'est quelque peu essaimée dans le monde car désormais il y a aussi des cousins américains, les Carbeack, et aussi un cousin prussien, Helmut von Keirelhein. le 14 juillet 1914 sera l'occasion de rencontrer tous les membres ou presque de cette famille puisque l'aïeule, Léonie Carbec, a organisé un grand rassemblement à La Couesnière. Ces rassemblements vont devenir une tradition dans la famille et se poursuivre plus ou moins régulièrement au gré des aléas de l'actualité et des évènements familiaux.
De la première guerre mondiale jusqu'en 1946, nous allons suivre la vie de certains membres de cette famille qui payera aussi son tribut à ces deux boucheries qui vont se succéder.
J'ai bien aimé cette plongée dans la première moitié du vingtième siècle, même si ce tome souffre (comme les deux précédents) de quelques longueurs.

Challenge Pavés 2018
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Après avoir lu les deux premiers opus de la saga Carbec, il me restait à lire "Rendez-vous à la malouinière". Ce dernier m'attend depuis un moment dans ma bibliothèque. On s'attaque à ce genre de livre, plus de 800 pages tout de même, lorsqu'on a temps du temps devant soi. C'est justement le cas en ce moment.
L'histoire de ce dernier épisode se situe au XXème siècle. La famille Carbec traverse les époques versant son tribu lors des deux guerres mondiales. Certains membres de cette grande famille deviennent d'éminent médecin, marin, pianiste à la renommée internationale, agriculteur... Les Carbec ont des cousins américains et allemands. D'autres vivent à Paris, en Italie ou au Maroc. Ces bretons, de naissance ou d'adoption, se retrouvent tous à intervalle irrégulier dans la propriété familiale.
Tout ce beau monde croise ou côtoie des personnages réels. On y croit . Tout est est crédible. C'est un bon roman. Un peu long tout de même.
Comme lors des deux précédents tomes, cette lecture me donne envie de retourner à Saint-Malo, à Dinard, à Cancale. Simiot, parisien de naissance, est ambassadeur du pays malouin.
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J'aurais passé le mois de mai à lire les 2 derniers tomes de la trilogie "Ces messieurs de Saint-Malo"
J'aurais apprécié savoir comment s'était comporté la vie avec les Carbec de 1750 à 1914 pendant cette période mouvementée de 160 ans.
Ce 3 eme pavé m'a globalement moins plu.Cela est dû à certaines longueurs, à moins d'aventures audacieuses malouines.
Peut-être aussi que "la France, c'est trop petit.Les gens ne pensent plus qu'à se déchirer, se jalouser et s'injurier en invoquant je ne sais quelles idées qu'on a le culot d'appeler politiques".
Comme dans le second tome, un personnage féminin, Lucille retient l'attention.Est-ce un signe précurseur de l'indépendance de la femme?Certainement.
A propos d'indépendance,il faut retenir les signes annonciateurs de la décolonisation à venir.
J'ai passé un bon moment de lecture avec cette trilogie qui m'a permis de restituer des événements et résonnais à l'auteur un gros travail d'historien.
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superbe cycle des messieurs de SAint Malo
cette lecture m'a donné envie de découvrir cette ville si singulière
ici on retrouve les descendants des personnages, éclatés par la vie, les guerres, c'est la lente dérive des vieilles familles au XXème siècle, où l'individu prend le pas sur le clan qui est décrit ici, plein de nostalgie, des personnages torturés, très très bien écrit. on regrette que le cycle finisse ici ainsi, mais c'est le propre des grandes oeuvres de nous laisser sur notre faim.
dérouler indéfiniment le fil aurait aussi peut-être été trop...
et c'est de juste qu'une saga sur Saint Malo se finisse avec la destruction de la ville avec tout de même l'epsoir de sa renaissance... mais c'est une autre histoire
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