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Critique de ibon


ibon
12 février 2020
Le prix Hugo est un gage de qualité. Surtout celui de 1991.

Le pari est ambitieux. Dan simmons s'inspire beaucoup de la tragédie du jeune poète anglais du XIXème John Keats, de Dante, d'Asimov, de l'ancien et du nouveau testament, d'une pincée de mythologie grecque, entre autres, et des plus grandes questions de la SF pour construire une histoire qui se déroule au XXVIIIème siècle.


Ambitieux et réussi. le lecteur est happé dans le récit de 7 pélerins qui ont un profil différent mais un objectif commun: rallier les Tombeaux du temps sur une planète hostile nommée Hypérion et rencontrer le monstre qu'on appelle le gritche.

Monstre auquel des illuminés vouent un culte dans des temples grichtèques disséminés dans la galaxie. Lesquels pensent offrir à leur divinité du Mal des offrandes sous la forme de ces pélerins consentants.

7 pélerins qui ont chacun une raison différente de s'approcher de ces Tombeaux du temps qui abritent la créature. Les témoignages de ces héros sont souvent palpitants mais leurs successions n'empêchent pas un effet catalogue.
Cette réserve mise à part, c'est un bon moyen d'affiner le contexte politique, économique et sociale d'un 28ème siècle tourmenté dans un ensemble humain appelé Hégémonie regroupant 130 milliards d'êtres depuis longtemps extra-terrestres puisque la Terre n'est plus.

Une dystopie donc, que l'auteur agrémente de quelques saillies sur notre mode de vie actuelle.

Ce premier tome permet de cheminer de surprises en surprises. Il surprend et permet non seulement de découvrir un futur très technique mais de s'immerger dans un suspense haletant à l'approche de l'antre du monstre.
Suspense comme on en verrait dans "Marié au premier regard" m'a -t-on dit mais plus sûrement dans Dracula, King Kong ou dans le labyrinthe du Minotaure.
Approchez donc et craignez un monstre qui maitrise le temps.
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