Des savants se font assasiner et cela interpelle un gentleman détective qui décide de mener l'enquete.. le tout dans les bas fonds parisiens des années 20.
L'histoire en elle même n'est déjà pas très originale, mais elle n'est pas non plus égayée par des graphismes fantastiques loin de là. Mais il faut avouer que même si le coup de crayon est assez simplisite il correspond bien a l'athmophère de cette BD.
Je m'attendais franchement a quelque chose de plus passionnant mais l'intrigue se tient quand même tout au long de la lecture.
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L'histoire du Docteur Radar avait pourtant bien commencé. Dans l'ambiance schizophrène des années 1920, entre le glauque des bas-fonds parisiens et le luxe du restaurant Maxim's, Ferdinand Straub se lance à la poursuite d'un mystérieux tueur… Sa caractéristique : n'éliminer que les gros cerveaux, et plus particulièrement lorsqu'ils travaillent à la conquête spatiale.
A quoi ressemble un tueur de savants ? On aimerait qu'il soit aussi virtuose de la criminalité que ses proies maîtrisent l'art scientifique. On aimerait aussi que l'intrigue soit aussi innovante que la mise au point d'un astronef performant –car il semblerait que cette perspective soit à la source des crimes commis par le Docteur Radar. Malheureusement, en fait de virtuosité, les déguisements suffiront, et l'originalité de la composition est à peine graphique, absolument pas scénaristique. La science ne serait-elle que répétition ?
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Des savants meurent les uns après les autres et un gentleman détective ayant du temps et de l'argent se lance le défi de prouver qu'il s'agit bien de meurtres et d'identifier le cerveau derrière ces morts suspectes.
L'histoire est faite de rebondissement à grand coup de déguisements. C'est sympathique mais j'ai trouvé ça finalement peu original et un peu monotone.
Le dessin de Bézian est dynamique et nerveux et donne à l'ensemble de l'histoire une impression de course poursuite qui est assez intéressante mais qui a tout de même eu pour effet de me fatiguer un peu.
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Une couverture sobre et intrigante, un dessin et des couleurs très dynamiques : je me suis laissé facilement aspirer dans l'album et suis vite entré dans l'univers des auteurs. le scénario, quelque part entre Fantomas et Hercule Poirot, est très efficace et original. le récit très rythmé se calque très bien sur le dessin, même si ça vire parfois dans le trop rythmé, trop rapide et qu'on finit par s'essouffler à suivre partout en courant les personnages dans leur course poursuite effrénée.
Un bon album, original, mais auquel il manque un petit truc difficile à cerner.
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