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Citations sur Avant la longue flamme rouge (109)

[...] ils ne prennent que les enfants qui ne savent pas parler, ceux qui n'ont pas encore des images dans la tête. C'est ça qu'ils veulent, les Français : ils veulent des montres sans aiguilles.
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Cet enfant a été touché par quatre balles, dit-elle, et des dizaines d'éclats d'obus. Peu importe que ces balles et ces obus aient été communistes, capitalistes, cambodgiens, vietcongs, khmers krom, chinois, américains... C'est la guerre qui l'a blessé.
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Moins de bruit, ou bien la guerre va nous entendre.
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Le communisme est un rêve bourgeois, dit Boetto, un peu comme Dieu mais moins viril.
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Les étoiles sont très jolies mais elles ne peuvent prendre part à aucune action ; elles se sontentent de regarder sans fin. C'est une punition qu'on leur a imposée pour quelque chose qu'elles ont fait il y a si longtemps qu'elles ne se rappellent plus ce que c'était.

p.159
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Tu es orphelin maintenant, dit Vanak en choisissant le cirage et la graisse de phoque.
-Qu’est-ce que tu racontes ?
-Les adultes, quand ils volent, c’est parce que ce sont des voleurs. Les enfants, c’est parce que ce sont des orphelins.
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On est responsable de la mort de ceux à qui le destin nous a préféré.
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Thol explique à Pierre une recette.
- Tu haches l'ananas et le melon d'hiver, puis tu grattes la peau de la racine de lotus et tu mélanges avec la coriande fraîche, le basilic, l'oignon, le piment et l'herbe de riz. Ensuite tu haches une tomate et tu découpes le poisson. Pour le jus, il faut de la pâte de tamarin. Ce que je fais moi c'est que j'ajoute des feuilles de kaffir, un bouillon de poule et du sucre.
- Du sucre ?
- Oui, une bonne poignée avec du jus de poisson et du sirop de tamarin.
- En plus dela pâte ?
-Oui.
- Beaucoup ?
- C'est moins une question de quantité que de rythme.
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La guerre civile au Cambodge au travers les yeux d’un enfant de 11 ans qui s’est inventé très jeune un monde intérieur. Il s’est vraiment construit son propre Royaume avec beaucoup de lieux précis, des personnages imaginaires et cela va l’aider, devenu orphelin et gravement blessé à affronter tous les dangers et les horreurs « habituelles «  d’une guerre civile, viols, massacres de populations entières.
On a beaucoup parlé de la guerre du Vietnam, on sait moins que le Cambodge a terriblement souffert.
Comme l’explique l’auteur, il faut aller sur YouTube pour voir comment vit Savarouh aujourd’hui, puisqu’il s’agit d’une histoire vraie. Adopté par une famille américaine, il fera de très bonnes études, se mariera, aura des enfants mais ne pourra jamais s’insérer définitivement dans une vie traditionnelle.
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Quatre fois par jour, Iaï émonde les feuilles d'herbe du Laos et pile dans un bol pendant une vingtaine de minutes en y crachant des molards gris dont elle a raclé la substance au tréfonds de ses entrailles. Puis elle force Saravouth à boire.
- Tu ne vas quand même pas faire le timide pour un peu de salive.
Elle refuse d'utiliser l'eau de pluie. Selon elle ce serait du gâchis.
- c'est comme si je t'embrassais, t'as de la chance petit fruit.
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