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Citations sur Les mauvaises nouvelles (13)

Mon suicide à moi, c'est le monde d'aujourd'hui tel qu'il est avec le bien et le mal, le sale et le beau, le beau et le moche, sauf que le bien, il n'est pas assez fin pour niquer le mal...
Tout le problème est là.
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Quitte à mourir, autant vraiment marquer le coup, non ? Faut que ça se voie. Ma mort, je la veux sanglante, avec du rouge sur les murs, sur la moquette de ma chambre, sur mes vêtements. Faut que ça soit sale ! Je ne veux pas que ça soit beau, et surtout quand on me retrouvera, je veux que ma mort laisse un mauvais souvenir, un très mauvais souvenir à tous ceux qui me connaissent. Comme ça, quand ils se rappelleront de moi, il y aura toujours deux images en eux : celle d’un jeune mec de dix-sept ans, mignon et intelligent (il paraît), et celle de son corps par terre, la tête éclatée en dix mille morceaux dans sa chambre (un CD de Marilyn Manson en boucle).
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Je crois que j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, pour moi aussi d'ailleurs.
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Justine (à l'heure dite):
_ Mais tu ne peux pas ne plus aller à l'école, Justine, tu as encore besoin d'apprendre, tu es comme toute les petites filles et les petits garçons de ton âge, tu es encore si petite, dit l'homme, inquiet, mais qu'est-ce que tu va faire si tu n'y vas plus ?
_ J'irai brûler toutes mes poupées dans un grand champ de blé, voilà, voilà ce que je vais faire, dit-elle presque menaçante. Oh ! et puis non, je les ferai plutôt brûler dans le four de la cuisine, oui ! c'est ça, je les attacherai toutes les quatres sur la plaque, après les avoir mises toutes nues, et puis j'allumerai le four [...]. Voilà ce que je ferai, et ça sera plus drôle que l'école, ça c'est sûr, voilà salut !
Et elle raccrocha.
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La jeune fille me regarda alors avec un visage plein de compassion.
C'est à ce moment-là que j'ai craqué. Je me suis jeté sur le premier signal d'alarme à ma portée. Je l'ai tiré si fort qu'il m'est resté dans les mains. Je me suis mis à fondre en larmes comme un môme. Le contrôleur rapidement prévenu s'adressa au jeune couple qui essayait de me consoler. Il faut prévenir le curé, disait-il, lui seul peut aider ce monsieur, moi je n'ai pas que ça à faire, j'ai mon rapport à terminer avant de profiter du voyage ; pour une fois dans ma vie, je ne vais pas perdre cette occasion.
Et puis le prêtre vint me retrouver.
- Mon fils, je vais vous annoncer une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle, enfin une bonne nouvelle pour moi, pour nous tous et peut-être une mauvaise pour vous.
- Je... Je ne comprends toujours pas, mon père.
- Ce train ne se rend effectivement nulle part, et le jour ne se lèvera plus non plus, mais le train, lui, continuera d'avancer, vous êtes sur la route mon fils, sur la route. Vous ne vous êtes pas rendu compte ?
- Ben de quoi ?
- Que le train avait déraillé.
- Mais quand ?
- Pendant que vous dormiez sans doute.
- Et alors ?
- Et bien, vous êtes mort, nous sommes tous morts, ici.
Je le regardais avec des yeux ronds, un peu hagards. C'était le bouquet. Je fus pris d'un tel fou rire que j'en pleurai de plus belle. Je repartis dans le couloir. Je finirai bien par trouver quelqu'un de normal dans ce putain de train. Pour me renseigner.
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(Peep show )
ça et là on entendaient de curieux gémissements ... Curieux, mais, après tout, significatifs, étant donné ce qui se passait dans l'appartement.
Au milieu du salon. Olivia était allongée par terre, sur le dos. Pierre était sur elle et la prenais d'un lent va-et-vient. Il n'avait d'yeux que pour Cloé qui se trouvait aussi au-dessus d'Olivia, mais plutôt du côté de la tête, plus précisément au-dessus de sa bouche, vu qu'Olivia lui embrassait le sexe. Cloé, elle, n'avait d'yeux que pour Fabrice, dont elle avait le membre dur dans la bouche ; avec ses mains, ou ses doigts, comme on voudra, elle s'occupait à la fois des seins d'Olivia et des fesses de Fabrice. Fabrice, justement, embrassait tendrement les lèvres de Juliette qui, debout près de Pierre, écartait un peu les jambes pour offrir l'accès de son truc à Martin, lequel était assis derrière elle dans un fauteuil.
.... Martin, tout en s'occupant de Juliette d'une main, de l'autre se caressait violemment le sexe, juste devant le visage de Rebecca qui était accroupie à ses côtés, près du fauteuil. En fait, Rebecca était à genoux sur Alain qui la pénétrait par derrière, puissamment, tout en léchant la poitrine de Justine. Justine, la tête rejetée en arrière, était étendue sur le canapé, à côté du fauteuil et de la cheminée ; elle bougeait vigoureusement, parce que Julia lui embrassait amoureusement sa chose.

J'arrête là, parce que la suite est surprenante !:))))
Lisez le, j'ai trouvé ça vraiment très drôle et je crois que je vais être surprise plus d'une fois en lisant ce livre !
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Alors c'est ça, on nous demande d'être des adultes avant l'heure pour penser et rejoindre un monde de gamins et de tarés encore moins évolués que les sixièmes ! Faut quand même pas déconner, non !
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On a toujours l'air con dans un ascenseur quand on est plusieurs... On a vraiment l'air con, et en plus on est assez mal à l'aise. Confinés dans cet espace réduit, on ne se dit rien, on regarde partout sauf ses compagnons de trajet, la porte par exemple, les numéros qui défilent, ou ses pieds.
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Justine (à l'heure dite):
Et puis en chuchotant elle lui dit encore :
_ J'ai envie de coucher avec toi, j'ai envie de faire l'amour avec toi aussi, comme maman et les autres, j'ai envie que l'on soit tout nus tous les deux et que t me caresse et que tu me touches et que tu aies du plaisir comme maman, oui j'ai envie de ça, j'ai envie de te faire plaisir. Je t'aime et puis de toute façon quand je me déguise en maman, je me masturbe en pensant à toi.
_ Tu te quoi ?
Comme les autres jours, à l'heure dite, elle raccrocha.
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Alors elle remplit ses joues d'air et lui souffla dessus, sur son corps tout entier. Le visage d'abord, puis jusqu'en bas, jusqu'à ses pieds. En se relevant, elle lui dit qu'elle voudrait que jamais le vent ne s'arrête de souffler. Et comme ça elle pourrait toujours se réfugier dans ses bras et qu'il la tiendrait fort pour qu'elle ne s'envole pas...
Qu'elle aimait bien la tempête.
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