AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de paroles


Claire n'en peut plus de cette maison de Bretagne, dont elle a héritée, où depuis l'enfance elle y passe ses vacances. Elle n'en peut plus des souvenirs qu'elle contient. Cette maison maudite que son père a quittée quand elle avait dix ans, et qui n'est jamais revenu ni là, ni dans leur appartement de Paris. Elle n'en veut pas des souvenirs de sa soeur qu'elle déteste et qu'elle n'a pas revue depuis si longtemps. Et elle n'en peut plus de cette maison dans laquelle sa mère a glissé des jours longs et tristes.
C'est décidé, elle va la vendre ! Mais quand elle arrive sur place, impossible de mettre en branle tout le dispositif : la maison contient un cadavre et une enquête est ouverte.
Obligée de rester sur place, ces jours forcés vont l'obliger à remonter dans ses souvenirs, à analyser et replacer les situations vécues, à comprendre les liens qui l'unissaient aux autres membres de sa famille et à renouer avec son histoire, sa vie.

Une belle écriture délicate et douce, qui dépeint parfaitement l'ambiance automnale et les couleurs de la Bretagne, tout autant que les sentiments de Claire.
Un beau texte sur la résilience, sur une histoire d'amour entre une mère incapable d'aimer ses filles, de s'ouvrir à elles et d'être aimée en retour. Beaucoup de mélancolie et de tristesse jalonnent ces pages, en accord parfait avec ce mois d'octobre sûr l'île Tudy, gris et pluvieux.
« Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! »
Commenter  J’apprécie          6313



Ont apprécié cette critique (63)voir plus




{* *}