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Critique de zabeth55


♫ J'ai eu tort je suis revenue dans cette ville au loin perdue
Où j'avais passé mon enfance ♫

Marie Sizun est revenue, bien des années plus tard dans le quartier de son enfance.
Dans le XXème, près de la porte des Lilas.
A petits pas elle y est revenue, craintive.
Sur un plan elle a retrouvé les rues où elle déambulait enfant.
A chaque rue, des éclats lui reviennent.
Des éclats de joie, de peur, de tristesse, d'innocence, de bonheur........
Tous ces sentiments mêlés, accompagnés du sourire triste de sa mère aimante, de l'absence du père, du petit frère maintenant mort.
C'est beau l'enfance, mais ce n'est pas toujours le bonheur absolu, loin de là.
Des éclats nous en restent, nous reviennent, ravivant des joies et des douleurs.
Que j'ai aimé arpenter toutes ces rues avec l'enfant.
L'atmosphère des années cinquante avec toutes ses boutiques, ses marchands ambulants.
Les jeux sur le trottoir.
On ne voit plus d'enfants jouer sur les trottoirs.
Nostalgie d'une époque.

♫Oh mes printemps, oh mes soleils, oh mes folles années perdues
…........
C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé
Hélas ♫

Toute cette lecture, tout ce voyage dans le temps de l'enfance de Marie Sizun, je les ai faits avec la chanson de Barbara en tête.
En même temps des éclats de ma propre enfance me revenaient.

♫ ♫ Il ne faut jamais revenir au temps caché des souvenirs
du temps béni de son enfance
Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires
Ceux de l'enfance nous déchirent
….....
Pourquoi suis-je donc revenue, et seule au détour de ces rues
J'ai froid j'ai peur le soir se penche
Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie
Et ne dort jamais mon enfance ? ♫♫
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