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Critique de Mimeko


Une explosion, immédiatement suivie d'un incendie, ravage le petit immeuble de 4 appartements qui faisait l'objet d'une planque. Malgré l'embrasement rapide, Larrson, avec sa carrure de viking, a le temps de sauver 8 occupants, mais 3 autres décèdent. Parmi eux, l'homme, objet de la planque, un petit trafiquant - vol de voiture, maquillage et exportations des véhicules, mais il semblait n'être qu'un petit poisson. Apparemment il s'agirait d'un suicide au gaz. Au dessus de chez lui, également décédé, un autre homme ; lui c'était les stupéfiants qu'il traficotait...encore du menu fretin... L'enquête est sur le point d'être close mais Larrson ne l'entend pas de cette oreille et ne lâche pas l'affaire.
L'équipe de Martin Beck enquête également sur un troisième larron qui connaissait un des deux hommes, mais cela fait plus d'un mois qu'il a filé apparemment.

La voiture de pompiers disparue est la cinquième enquête de Martin Beck où l'on retrouve ses collaborateurs, avec des portraits bien plus fouillés de chacun d'eux - leur caractère et manies s'affirment et leur humour également, un humour entre fatalisme pour une administration lente qui les ralentit sans cesse, et sarcasmes face à une société qui se vante d'être un état providence mais qui ne fait pas grand chose pour stopper le développement de toutes sortes de trafics : voitures volées, alcools, stupéfiants.
Pour Martin Beck, c'est le moment du choix : son couple va à vau l'eau et sa fille s'apprête à voler de ses propres ailes, il est peut-être temps pour lui de tourner la page...
Une bonne enquête qui nous en apprend toujours plus sur la société suédoise, absolument pas épargnée par les délits malgré son image proprette et égalitaire...Heureusement pour cet opus, Larsson malgré ses façons peu orthodoxes de mener interrogatoires ou perquisitions, fait preuve d'acharnement, à raison...un bon flic finalement...
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