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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bouquin de fantasy écrit par un black metalleux, je ne pouvais que tomber dessus et le lire.
Je ne connais pas l'auteur dans sa dimension de musicien mais si les paroles de ses chansons sont aussi sombres et nihilistes que l'est ce livre, alors je vous conseille de passer votre chemin ou de bien vous accrocher lorsque vous écouterez l'album de Sinlust, si toutefois vous réussissez à le trouver, le lien vers le site indiqué dans le livre n'existant plus.
Le livre nous emmène donc dans un univers de dark fantasy bien construit. L'auteur apporte énormément de soin aux descriptions non seulement de son univers, des différentes contrées, des différents lieux, mais également des personnages et du contexte historique. Ce qui permet une bonne immersion au lecteur soucieux de se plonger dans l'atmosphère noire de ce récit.
Le récit est loin d'être joyeux, l'auteur se complaisant à décrire une nature humaine fourbe, malhonnête, véreuse et même sordide sous bien des aspects. À ne pas mettre entre toutes les mains, certaines scènes violentes pourraient rebuter les plus fragiles.
Ce premier tome m'a bien plu surtout par la présence et la caractérisation des personnages. Ce sont eux qui font l'histoire et on finit par s'y attacher, aussi infâme ou ignoble qu'ils soient.
Il m'a également plu par l'écriture de Nicolas Skinner et son style. Il y a quelque chose d'indéfinissable, de l'ordre d'une certaine naïveté, voire même une certaine candeur qui contraste violemment avec l'univers sombre, froid et glauque d'Isulgaar. Parfois on a presque l'impression de lire un livre pour enfants, parfois on lirait presque un conte. C'est très étrange et assez déstabilisant.
Bref un premier bon contact avec cet auteur et avec ce livre, dont je suis actuellement en train de lire la suite.
Je précise également que j'écoute, à la rédaction de cette critique, le second album Sea black de Nicolas Skinner. Nicolas, si un jour tu lis ces quelques mots, sache que j'apprécie autant ton livre que ton black metal lancinant, en amateur et pratiquant avisé.
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Ce roman, ce n'est pas de la fantasy ordinaire. Il s'agit ici d'un roman de dark fantasy réellement bien écrit et avec une histoire particulièrement prenante. Peu de magie ponctue cette lecture, et l'on préfère ici suivre les personnages de différentes contrées sur une période relativement longue.

Les personnages sont assez particuliers. Entre Erbin, courageux mais ayant un sort réellement peu enviable, Warkhan le roi du Nord à l'attitude paradoxale, Jéduh et Malvor et leurs conspirations respectives pour tenter de prendre le pouvoir, nous n'avons pas de quoi nous ennuyer. Mais c'est l'enchaînement des événements, plus que les personnages, que je retiendrais. Car d'une petite touche à droite, on obtient d'énormes effets à gauche, et cette évolution est parfaitement maîtrisée par l'auteur.

Toutefois à mon sens, le petit point problématique reste le côté violent de certains passages, notamment lors d'une scène qui m'a donné des palpitations tellement je me l'imaginais bien ! Bravo à l'auteur pour nous faire rentrer à ce point dans son récit, et bravo à mon coeur d'avoir réussi à survivre à ce choc !

Enfin, j'aurais aimé avoir un peu plus d'informations sur cette neige noire. Elle n'apparaît qu'à la fin du roman, alors que son titre nous laisse penser que l'on entendrait parler d'elle un peu plus. Evidemment son rôle est crucial, d'après ce que j'ai compris du final. Mais cela reste des suppositions de ma part, et maintenant, il ne me reste plus qu'à attendre la suite, pour savoir si j'ai raison !

Bref, un très bon roman de dark fantasy, qu'il vaut mieux ne pas mettre entre toutes les mains néanmoins, vu la violence que l'on y retrouve, car l'auteur est réellement très (trop ?) doué pour nous faire vivre son histoire !
Lien : http://mes-reves-eveilles.bl..
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La 4ème de couverture m'avait donné très envie de découvrir cet univers de dark fantasy, et si la lecture fut extrêmement plaisante elle n'en reste pas moins mitigée.

L'histoire se déroule sur l'île d'Isulgaar, 31 ans après le cataclysme qui a coupé toute communication entre le royaume du nord, appelé Norwal et gouverné par le roi Warkhan, et le sud constitué de l'Austriem dont la population en déclin s'est réfugiée dans la capitale Riem. Tandis que dans le nord florissant, un proche du roi fomente un complot pour le renverser, dans le sud, les habitants, menacés par la famine, décident de se soulever contre le Norwal.
Les chapitres alternent les points de vue entre le Norwal et l'Austriem, où les deux personnages emblématiques, le roi Warkhan et le forgeron Asphodel, rêvent chacun d'une neige noire aux propriétés apparemment aussi magiques que prophétiques.

Je trouve d'ailleurs ces passages oniriques parmi les plus réussis du roman, ainsi que la scène se situant dans le dernier tiers du livre et dépeignant l'éveil d'entités surnaturelles. Les descriptions qu'en donnent l'auteur sont tellement immersives et poétiques qu'elles en deviennent envoûtantes tout en marquant l'esprit... d'autant plus que le mystère d'un tel phénomène reste entier !
J'ai également beaucoup aimé la mythologie inventée par l'auteur qui s'intègre parfaitement à l'histoire.

Néanmoins, je suis restée comme extérieure à l'histoire et n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, tant ils sont nombreux et tant les événements s'enchaînent rapidement. On a l'impression que l'auteur ne traite qu'en surface les intrigues en allant à l'essentiel ! J'aurais aimé qu'il prenne le temps de nous décrire plus en détails cet univers intrigant et de développer davantage la psychologie des personnages. Si bien que certaines décisions paraissent prises hâtivement (par, exemple, celle de l'exode) ou que certaines réactions des personnages ne collent pas forcément à leur personnalité (je pense à Shaäl, décrit comme un sage mais qui approuve le meurtre d'un homme, fut-il tyran, page 79). Dans le même temps, on a droit à une longue description sur les règles d'un jeu de dés, parfaitement inutile selon moi, alors que certains problèmes se règlent un peu trop facilement (comme l'offre d'un poste important à l'un des révoltés, page 315).
Mais mes plus grandes réserves vont à deux passages du livre : la première concerne la scène de l'exécution, qui est tellement détaillée et sur une telle longueur que le coeur m'a manqué, me faisant lire en diagonale ; la 2ème se rapporte à la scène pédophile, particulièrement pénible car elle ne nous épargne aucun détail, nous plaçant dans une position voyeuriste très inconfortable (j'aurais préféré qu'elle soit suggérée, ce qui n'aurait rien enlevé à l'horreur de la situation)...



Pour conclure, une lecture en demi-teinte, certes agréable mais qui me laisse malheureusement sur ma faim ! Malgré quelques passages d'une très grande beauté, le récit souffre de quelques facilités narratives un peu trop expéditives et aurait mérité de faire le double de pages afin de donner plus d'épaisseur à l'intrigue et de profondeur aux personnages. Cette impression s'explique par le fait que cette histoire a été à l'origine écrite sous forme de nouvelle. En dépit de ces réserves, certains phénomènes décrits dans l'histoire ont suffisamment titillé ma curiosité pour me donner envie de découvrir la suite.

Concernant l'édition, j'ai lu ce roman sous format ePub, et je déplore quelques fautes d'orthographe ainsi que l'absence de sommaire (qui aurait été bien utile pour revenir sur certains passages).

Lien : http://parthenia01.eklablog...
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J'ai bien aimé ce titre, mais mon avis reste mitigé car sans être fermée au genre, il ne s'agit pas de mon genre de prédilection.
De manière générale, Michaël Pastier écrit bien, juste assez pour qu'on sache qu'il maîtrise ses mots, pas trop pour ne pas nous couler dans un style ampoulé et hermétique. C'est fluide et ça se lit très facilement !

Les personnages, malgré ma réticence à en croiser autant, sont bien définis ; il est difficile de les mélanger, chacun a sa propre personnalité, son propre caractère, et ça aussi c'est vraiment appréciable à la lecture. C'est en grande partie ce qui m'a aidée à garder le fil jusqu'à la fin.

Concernant l'histoire, je suis plus mitigée, sans doute en raison du genre du livre. La diversité des protagonistes me perd, m'a empêchée de m'immerger dans l'histoire avant les derniers chapitres. Ce n'est pas tant le changement de protagonistes que leur nombre. En cela, aucun n'est épargné, et le côté dark fantasy s'en ressent plutôt bien ! Toutefois, cet égarement de la première moitié du livre s'estompe si l'on tient jusque là, et le final devient, du coup, très agréable lorsque les chemins de tous se croisent et qu'on réalise que tous les fils appartiennent à la même toile, que leurs chemins convergent les uns vers les autres. La trame est donc maîtrisée comme il se doit !

Mon avis mitigé, je le dois surtout à quelques longueurs (comme l'explication du jeu de dés, qui coupe le récit à un moment où il ne se passe déjà pas grand chose et qui m'a ennuyée), et à quelques questions sur le final qui m'interpellent.

Le livre se termine sur beaucoup de questions, qui sont autant de pistes qu'il sera intéressant de retrouver au second volume.

Dans l'ensemble, on sent que Michaël Pastier maîtrise son sujet et c'est bien là le plus réussi du livre. Pour ce qui est de l'histoire, chacun la ressentira à sa manière !
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