Citations sur Millénium, tome 7 : La Fille dans les serres de l'aigle (15)
_C'est ça, être flic dans une petite ville, dit-elle. Les voyous, on les connaît. Mais c'est quoi, l'idée? demande t-elle en redevenant Jessica la policière. Dis-moi que tu n'as pas des motifs cachés
_Et, quoi que tu prévoies en ce qui concerne Peder, ajoute-elle, il y a d'autres façons de se venger, si c'est ce que tu veux.
_Comme quoi?
_La police, la justice.
Redescendre l'escalier de la cave. Des bris de verre crépitent sous ses semelles. Elle tourne le coin de la maison. S'assure que la cour est vide, puis court en direction de sa voiture. Arrivée au niveau de la grange, elle ralentit. Calme sa respiration et met de l'ordre dans ses pensées. Il n'y a pas d'alternative, elle ne peut que dire ce qu'il en est : le coffre était vide. Les dés sont jetés, elle est prête.
Impossible d’être anonyme parce qu’il y a toujours un con pour s’emmerder dans un café, une station- service, une voiture ou une bibliothèque et qui étudie le monde alentour à la loupe comme s’il s’agissait d’un timbre rare.
Quelle déception !! Lizbeth mi bourgeoise ni punk amadouée en chef de service et blomkvist en père de famille. Tout ca n est pas crédible et surtout une trahison en rapport à ces personnages tellement atypiques dans les romans originaux précédents. On n y croit pas on est perdus même dans le style bavard et inutile comme s il fallait faire du texte. On est bien loin de la dynamique d écriture serrée et dense des premiers romans. Suis tellement déçue car je m attendais à boire ce livre avec délectation. Mauvaise pioche et surtout mauvais choix d auteur
On ne peut pas changer la voie du destin, seulement choisir de quel côté l'arpenter.
La forêt se révèle à lui peu à peu, lui parle. Elle survit à tout si on la laisse faire, dit-elle. La forêt donne à celui qui voit.
N’est-ce pas justement ce qu’elle déteste chez les êtres humains ? Les décisions guidées par les émotions. L’absence de logique.
Il ne faut jamais sous-estimer les enfants. Ils collectionnent des mots. Les notent. Font des colonnes avec des dates, des événements, des noms et des lieux, et planquent le carnet dans le croupion d’un singe en peluche.
Lisbeth abaisse le pare-soleil et déplie le miroir. Glisse la main dans sa poche intérieure. Sort un peu de sang, de terre et de cendre, et peint l'âme du guerrier.
- Là, on dirait Noomi Rapace, dit Svala
- C'est qui?
- Laisse tomber, répond Svala en déclinant l'offre d'une canette de Coca.