Mary Coupe au Bol a rattaché ses cheveux et j'ai vu que son tatouage disait : " J'aime, j'ai aimé, j'aimerai." Mary Coupe au Bol avait vécu. Comment avait-elle eu le temps d'aimer ? Et comment pouvait-elle être aussi sûre d'aimer à l'avenir ? Il fallait vraiment que je me bouge.
Je comprend une chose :
les amies de quatre mois
ne vont pas rester auprès de vous,
vous recueillir sous leurs branches
et photosynthétiser du dioxyde de carbone pour vous,
elle ne vont ni vous abriter du soleil,
ni vous protéger de la pluie ;
elles vous largueront
pour un mec qu'elles connaissent à peine
et vous laisseront vous faire tremper
sous une pluie torrentielle.
J'éprouve un élan d'affection pour elle,
car même si ce n'est pas la meilleure amie
au monde,
c'est la seule que j'aie.
[ Dakota ], par ailleurs , a tendance à tenir des propos racistes lorsqu'elle a un coup dans le nez. Parfois, j'aimerais la kidnapper et la lâcher à Felony Flats, un quartier bien craignos une fois la nuit tombée, histoire de voir où sa grande gueule la mènerait.
Mais si elle-même était une voleuse,
Elle comprendrait qu'un cadeau volé
Représente beaucoup plus qu'un présent acheté,
A cause du mal qu'on s'est donné pour l'obtenir.
La première fois que j'ai volé,
ce fut par accident.
Je suis sortie de la boutique
avec, dans la main, un paquet de bonbons
que j'avais totalement oublié de payer.
Cela faisait des mois que ma mère était malade,
et ce jour-là, elle n'était pas de bonne humeur.
J'aurais pu y retourner, mais
j'avais le sentiment de mériter une friandise, un cadeau, un truc bon,
parce que s'il existe une instance supérieure qui décide
d'emporter les gens au hasard,
il devrait y avoir une instance qui décide
de distribuer des choses gratuitement au hasard.
Pour certains d'entre nous, le vol à l'étalage puise sa source dans la perte. La perte d'un être cher, d'un emploi ou d'un revenu. Une perte qui laisse un vide intérieur que comble alors le vol.
C'est ça ce qui craint avec les expressions de miroir ; on voudrait que les gens nous voient comme ça, mais en fin de compte, on est les seules à en profiter.
Vous avez déjà remarqué à quel point les mecs adorent faire des blagues sur la mère de leur pote ? Dire qu'ils ont couché avec elle ? Ou encore se traiter d'homosexuels entre eux ? Apparemment, quand on a un pénis, on possède un stock infini de plaisanteries de ce genre.
Je ne m'attends pas à ce qu'il me jure un amour éternel ou qu'il crie sur tout les toits qu'on se roule des pelles de temps en temps, voir plus.
Mais au moins, avoue que tu me connais. Connard.