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Citations sur Les vies rêvées de la baronne d'Oettingen (6)

A la suite d'une remarque, vers 1830, faite par un ingénieur américain selon laquelle Napoléon aurait envahi la Russie s'il avait possédé le chemin de fer, le tsar Nicolas 1er avait pris la décision d'opter pour un écartement des rails plus large qu'en Europe occidentale. Depuis lors, le voyage en train était interminable.
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Il faut mettre un peu de poésie dans les choses de la vie.
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Dans la villa de la Baule, le poète s’installe dans une chambre indépendante. Il y a un petit bureau. Il pourra écrire si le cœur lui en dit. Ça lui ferait du bien, s’est imaginé Hélène. Il serait bien ici : par la fenêtre, la mer n’étant pas loin, l’air est un peu plus frais que de l’autre côté, sur le jardin arboré Mais pour ne pas lui faire trop de peine, Hélène n’ose lui dire qu’il ouvre sur le Bois d’Amour.
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À la suite d’une remarque, vers 1830, faite par un ingénieur américain selon laquelle Napoléon aurait envahi la Russie s’il avait possédé le chemin de fer, le tsar Nicolas Ier avait pris la décision d’opter pour un écartement des rails plus large qu’en Europe occidentale. Depuis lors le voyage en train était interminable.
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La baronne d’Oettingen ! On ne l’aimait pas dans la famille. Je me demandais, petit, pourquoi on disait du mal d’une personne au nom si romanesque, si séduisant. On ne l’avait pas, sans raison, c’était ainsi. Et puis, en grandissant, je l’ai oubliée.
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Pour Hélène les temps sont étranges tant les différentes identités qu’elle prend vivent des existences de plus en plus éloignées les unes des autres. Pendant que la baronne se morfond de ses amours mortes et de sa jeunesse perdue, Roch Grey se sent saisi d’une folle énergie. Il réclame en vain mais de manière tonitruante le manuscrit qu’il a envoyé et qu’a refusé Gallimard, tout en se lançant dans l’écriture effrénée de nouveaux romans, de soliloques publiés, de réflexions sur les artistes et d’adresses aux générations futures (« la coupable curiosité de savoir ce qu’un autre pense de toi »). Quant à Léonard Pieux, c’est-à-dire Hélène poète, souffreteux mais inspiré, il se penche chaque jour ou presque sur une feuille où bientôt courra un poème. Et quant à François Angiboult, c’est-à-dire Hélène peintre, il expose à la galerie de La Boétie ses compositions aux couleurs vives, enchâssées dans des cadres peints totémiques.
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