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Pour un premier tome de la renaissance DC Comics, Batman tome. 1 "La Cour des Hiboux" frappe très fort.
Avec Scott Snyder au scénario et Greg Capullo au dessin (Capullo fait parti de mes dessinateurs Comics préférés), ce premier tome est un must-have pour tout fan de batou.

Bruce Wayne le jour et Batman la nuit, Gotham est sa ville. Et quand une comptine pour enfants sur la Cour des Hiboux vient aux oreilles de Batman celui-ci n'y croit pas une seule seconde.

Mais voilà, en plein remaniement de restructuration de la ville de Gotham, et après un meurtre sordide prévoyant l'assassinat de Bruce Wayne condamné par la Cour des Hiboux ce dernier se verra pris au piège par son nouvel ennemi inconnu jusque-là.

Honnêtement et c'est juste parce que je suis un fan inconditionnel de Batman, si j'avais pu attribuer à ce tome une sixième étoile je l'aurais fait.
Je n'ai pas encore tous les tomes du renouveau de Batman mais pour un premier tome ça commence réellement très fort !

J'ai vraiment hâte de lire la suite !
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On peut dire en toute certitude que Batman a réussi sa « DC Renaissance ».

Tout commence dans un Gotham dont Batman est persuadé d'être le plus fin connaisseur, le protecteur, le maître. C'est « sa » ville.
Les évènements vont petit à petit se charger de lui signifier à quel point il a tort, à quel point les véritables et obscurs détenteurs du pouvoir lui sont inconnus, et combien il est insensé de croire qu'une chauve-souris n'a rien à redouter de son prédateur principal : le hibou.

Scott Snyder nous offre une plongée dans une ville aux ambiances sombres et envoûtantes. Parfois l'on se croirait dans un L.A. Confidential ou un Mike Hammer, écoutant le cheminement de pensée du héros, alimenté par des plans nocturnes centrés sur la cigarette qu'allume le commissaire, saupoudré du gore que seule la médecine légale crue peut proposer. Parfois l'on sombre dans le psychédélique, alors que la drogue absorbée par notre héros déforme et renverse les cases et les pages du livre même.

L'auteur s'appuie à fond sur les capacités de détective de Batman, mais aussi sur ses connaissances scientifiques qui lui permettent d'embarquer dans son costume tout un attirail qui rendrait jaloux Tony Stark. Il n'épargne pas son personnage qui en bave des ronds de chapeau sans pour autant voir sa résolution se briser. La dernière fois que j'ai vu un héros en si mauvaise posture, c'était dans les aventures de Black Panther de ma jeunesse. On souffre pour lui.

Greg Capullo nous gâte avec un dessin qui emprunte des ténèbres de Frank Miller (le maître des cités nocturnes) ou de l'angularité d'Andreas (champion de l'ésotérisme). Un regret cependant : les traits des visages se ressemblent tous. Hommes bruns, coupe courte, yeux clairs, on aurait du mal à différencier Bruce Wayne, Lincoln March, Dick Grayson ou même Damian Wayne s'ils n'avaient pas des tailles ou des carrures différentes.

Avec Aquaman, le meilleur lancement de DC Renaissance parmi ceux que j'ai lus.
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Journal de bord d'un confiné de la deuxième vague de Covid-19, jour 9, 17h54, Lyon. Face à la déferlante de nouvelles désespérantes que les médias nous rabâchent continuellement chaque jour, je ressentis en ce clément mais néanmoins morose samedi, une irrésistible envie d'égayer ma journée. Quoi de mieux, pour ce faire, que de lire un comics de notre Batou des familles ? Aussitôt dit, aussitôt fait.

Scott Snyder, que l'on peut désormais compter parmi les poulains prometteurs de l'écurie DC malgré une oeuvre inégale mais souvent éminente, réalise un véritable tour de force : renouveler brillamment l'univers de la chauve-souris tout en évitant soigneusement de renier l'héritage de ses prédécesseurs. Car le scénariste s'intéresse ici aux origines de la famille Wayne, terrain ô combien glissant sur lequel l'oeil averti des amateurs sera des plus attentifs, et s'en sort avec les éloges.

L'auteur signe une histoire palpitante qui vous embarquera dans les lugubres entrailles d'une Gotham en proie aux sinistres tentacules d'une redoutable secte méphistophélique, et dont l'écho à l'obscur terrorisme contemporain ne vous échappera pas. Greg Capullo, fort de son coup de crayon précis et anguleux, complète ce céleste tableau en accouchant de planches raffinées, vivantes et fourmillant de détails, sublimées par un envoûtant coloriage aux teintes sombres mais parfaitement lisibles.

Ce run démarre donc sous les meilleurs auspices et on ne peut qu'espérer que la suite se révèle tout aussi brillante tant les attentes sont élevées. Verdict sous peu donc - eh bien oui, le confinement deuxième opus va encore durer quelques semaines, donc pas d'excuse vous allez me dire, et vous avez raison - pour sûr. Bon allez, c'est l'heure de l'apéro, il ne faut pas se laisser abattre, jamais. Santé.
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Les auteurs ont des idées. C'est même à ça qu'on les reconnaît, diront certains. Et après le très remarqué sombre reflet, Scott Snyder (aucun lien) nous offre le récit extraordinaire de la lutte séculaire entre hiboux et chauves-souris.

Bruce Wayne, alias Batman, est confronté à un tueur en série insaisissable déguisé en hibou. Peu à peu, l'enquête du chevalier noir révélera de sombres mystères de la famille Wayne.
Le scénario est tout simplement génial. L'intrigue est oppressante et sombre à souhait, le suspens monte bien au fil des pages. L'aspect psychologique du chapitre 5 est excellemment mené, le travail de Snyder est abouti, pas de raccourci, pas de fausse note.
Ce nouvel ennemi, crée ex nihilo, dénote une grande maîtrise de la part de l'auteur tant il est crédible.
Les qualités graphiques de cet album ne sont plus à démontrer. Greg Capullo s'améliore au fil des pages, et crée une ambiance digne de l'univers sombre de notre héros.
Notons enfin, le parti pris des pages expérimentales qui, effectivement, nous plonge un peu plus dans le tourment de Batman et dans l'oeuvre.

Un régal et un must-have pour les fans du Dark Knight.
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WAHOU! le premier tome de ce DC Renaissance est absolument géniale ! Pas étonnant que Scott Snyder soit devenu le contributeur principal pour les histoires de Batman; quel talent !! Et quand on y ajoute le talent de Greg Capullo qui fait preuve d'une précision et d'une minutie dans l'élaboration de certains plans absolument hallucinantes, il y a de quoi être scotché !

Bref, inutile de s'attarder trop sur l'histoire qui est celle de la découverte de la cour des hiboux, la fameuse secte qui a choisi comme emblème un prédateur de la chauve-souris.
Ce qu'on peut dire c'est que cette représentation très sombre laisse deviner qu'il se passe bien dez choses dans cette ville de Gotham et qu'elle n'a pas finit d'étonner les personnages et les lecteurs.
J'ai hâte de voir comment cette série a été développée.
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À l'occasion du « Relaunch » de chez DC Comics, Urban Comics a le cran de nous proposer entre la presse et la librairie, en parallèle, des publications qui se chevauchent. Ainsi, La Cour des Hiboux est l'addition des premiers numéros de la nouvelle série Batman, présente dans la revue Batman Saga.

Peut-être ne connais-je pas assez les comics Batman pour avoir un avis justifié sur la question, mais je trouve cette première partie d'aventure (car c'est un tome 1 et la Nuit des Hiboux va bientôt suivre) parfaitement menée. En effet, Scott Snyder (connu jusque là avant tout pour son travail sur American Vampire, autre référence) enchaîne des éléments narratifs très importants pour l'histoire de Batman, des éléments contextuels qui renforcent véritablement notre immersion dans cet univers urbain inimitable et des éléments scénaristiques qui laissent filer notre temps à la suite de Batman en pleine enquête : ainsi, il redéfinit les origines des ancêtres du héros masqué, il personnifie de remarquable manière la ténébreuse ville de Gotham et il offre, par des procédés de style différents à chaque chapitre, une progression très intéressante dans le récit (chaque chapitre est ainsi traité de manière différente, dans une singularité qui étonne mais qui dénote du talent de Scott Snyder, le tout se liant pourtant très bien finalement). On peut dire que les genres du roman noir, du roman policier et de l'oeuvre super-héroïque se conjuguent à la perfection ici.
Ajoutons à cela, pour finir, de nombreuses références, habituelles pour certains, nouvelles pour d'autres, des nouveautés à noter comme de nouveaux adversaires, ainsi que des apparitions particulièrement notables et appréciables de Nightwing : l'ensemble est véritablement divertissant à souhait avec une alternance soignée entre respect de la matière et esprit d'innovation.

Le cliffhanger final est évidemment frustrant, mais reconnaissons-lui de très (très très) belles promesses en perspective. On attend donc désormais avec patience la suite, La Nuit des Hiboux, qui promet de forts renouvellements pour ce Batman relaunché…
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Toujours dans ma quête initiatique des Comics (Merci au New 52), j'ai attaqué Batman sans trop savoir ou je mettais les pieds. (Bien évidemment je connaissais les films vieux ou récents, mais pas les comics.)

Je n'avais donc jamais lu de comics sur Batman et je dois dire que j'ai adoré.
Les deux premiers chapitres sont assez longs et servent à poser le décor, la ville, cette ambiance sombre et pesante qui caractérise si bien Batman.

L'histoire est passionnante, les personnages très travaillés, on les comprend assez rapidement malgré leur part de mystères. Pour les néophytes comme moi, on a même droit à un petit rappel avec les précédents Robin, ce qui aide grandement.

Les dessins sont criants de vérité, le trait est fin et d'une grande justesse. Certaines pages sont même disposées dans tous les sens afin de plonger le lecteur encore plus dans ce qui se passe à cet instant.

Le cliffhanger final est énorme, et on ne demande qu'une chose ; la suite !
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Lorsque Batman joue au détective, j'adore ! Direction Gotham, LA ville du justicier, SA ville, qu'il se targue de connaître sur le bout des doigts. T'en es bien sûr, Batman ?

Eh bien non, notre chauve-souris ne connait pas tout de sa ville, la preuve, il n'était pas au courant de l'existence de la Cour des Hiboux, celle de la comptine, mais qui, apparemment, existe aussi dans la réalité.

La première chose qui vous happe, dans ce comics, ce sont les dessins : sombres, précis, détaillés (sauf pour certains visages). Greg Capullo a un bon coup de crayon, il sait y faire et donner vie à la terrible ville de Gotham.

Quand au scénariste, Scott Snyder, ce n'est pas un branquignole non plus. Sa saga American Vampire était plus que terriblement géniale.

Dans ce diptyque, notre justicier masqué va en baver, souffrir, ne plus savoir à quel saint se vouer, revenir en lambeaux, en miettes, cassé, abattu,… Si vous aimez Batman, vous allez souffrir pour lui.

Bref, ce premier tome, c'est de la balle, Batman mène une enquête, s'en prend plein la tronche et le lecteur ne sait plus si la cour des hiboux est une légende ou une réalité.

Batman lui-même aura bien du mal dans cette aventure. Je pense à un passage en particulier, où l'on ne sait pas trop s'il fait un délire ou si tout est réel et où le dessinateur, afin de renforcer cette idée de confusion, nous offrira quelques pages à l'envers ou sur le côté.

Entre nous, il aurait pu s'en passer, cela a rendu la lecture difficile.

Mais dans l'ensemble, le premier tome est un 4 étoiles, que ce soit pour le scénario ou pour les dessins, les décors, les couleurs. C'est un bel album !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un Batman très sombre, qui va pousser Bruce Wayne dans ses retranchements, qui va remettre en cause ses fondements.
Un indispensable !
Je vais vite lire la suite.
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Batman croyait connaître la ville de Gotham mieux que quiconque. La mystérieuse Cour des hiboux va lui prouver le contraire… le justicier masqué quitte les airs pour s'enfoncer sous terre, sur la trace de ces hiboux qui l'ont condamné à mort...

C'est la première fois que je me lance dans la lecture de comics consacrés à Batman. Je dois dire que je ne suis pas déçue, loin de là ! J'ai été bluffée par "La cour des hiboux". Dès les premières pages, on est visuellement plongé dans Gotham. La ville de tous les vices nous est montrée dans toute sa décadence et sa brutalité. Malgré toute la noirceur de Gotham, une lueur d'espoir continue de briller grâce à son protecteur, Batman. L'espoir d'une vie meilleure persiste également à travers l'investissement de Bruce Wayne pour la ville et ses citoyens.

A combattre sur tous les fronts, de jour comme de nuit, notre milliardaire et super-héros risque cependant d'y laisser quelques plumes... Dans ce premier volume, les auteurs donnent une véritable densité au personnage de Bruce/Batman. Ils nous le montrent dominant, plein de verve et d'assurance. Mais ils nous le montrent aussi hanté par ses souvenirs d'enfance, torturé physiquement et mentalement, poussé aux limites de la folie (comme en témoigne de manière originale ces quelques pages dont le sens est inversé, montrant ainsi que l'esprit de Batman vacille). Si Batman est un super-héros, il n'en reste pas moins un être faillible, un humain. Les auteurs ont fait le choix de mettre en scène le super-héros, mais surtout l'homme, vulnérable, qui se cache derrière le costume. Cela ne nous rend que plus admiratif de ses actions, son engagement pour la justice ainsi que pour Gotham et ses habitants.

Dans les premiers chapitres, les auteurs mettent en évidence la dualité du personnage principal. le jour appartient à Bruce Wayne, tandis que la nuit est le terrain de chasse de Batman. A mesure que l'on avance dans l'histoire, il y a de moins en moins de scènes de jour. On a l'impression que Gotham est prisonnière de la nuit. Bruce Wayne disparaît pour ne plus laisser place qu'à Batman. Cela renforce l'intensité du récit. On sent que Batman ne vit plus que pour résoudre cette enquête où des dizaines, des centaines de vies sont en jeu.

Cette trilogie de Greg Capullo et Scott Snyder débute de très belle manière. Je suis impatiente de lire la suite !
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