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Citations sur Le procès de Louis XVI (14)

Arrêté de la section de Mauconseil pour la déchéance de Louis XVI

« Le devoir le plus saint, la loi la plus chérie,
Est d'oublier la loi pour sauver la patrie. »

1947 - [Folio n° 236, p. 44]
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La Fayette, l'ami de Louis, est informé, le 17 juillet, qu'un grand nombre de citoyens se réunit au Champ-de-Mars pour signer une pétition sur l'autel de la Patrie, ayant pour objet la déchéance du roi ; le feu est dirigé sur le peuple ; le Champ-de-Mars devient le tombeau de la liberté... (50 morts)

1963 - [Folio n° 236, p. 140/141] Le rapport Lindet
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La Révolution ne pouvait pardonner à la royauté - la royauté : « cette usurpation », ce « crime éternel » assujettissant à un homme tout un peuple, cet attentat, selon Saint-Just, « que l'aveuglement même de tout un peuple ne saurait justifier. » Pardonner à Louis XVI, c'était justifier l'appel à l'étranger, le territoire envahi, la patrie déchirée. Pardonner au roi, c’était condamner la nation.
Dans les Conventionnels qui, non sans courage, non sans péril, condamnèrent le roi, nous honorons, comme Michelet, le fondateurs de la République. « Hommes héroïques, vos fils reconnaissants vous tendent la main à travers le temps... »

1970 - [Folio n° 236, p. 330]
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Quatre commissaires, parmi lesquels Cambacérès, allèrent le lendemain 12 décembre (1792) demander à Louis XVI les défenseurs qu'il désignait : il nomma Target et Tronchet, l'un et l'autre ci-devant avocats et constituants. Le premier se récusa, alléguant sa santé et signant « le républicain Tronchet ». D'autres se proposèrent, dont Olympe de Gouges. Le 11 décembre, Malesherbes, l'ancien directeur de la Librairie, le protecteur des Philosophes, qui fut ministre avec Turgot « esprit ferme et cœur chaleureux » selon Michelet, alors âgé de soixante-douze ans, avait écrit à la Convention. L'Assemblée prit connaissance de sa lettre le 13.

1965 - [Folio n° 236, p. 160]
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... de quelques conventions que la royauté s'enveloppe, elle est un crime éternel, contre lequel tout homme a le droit de s'élever et de s'armer; elle est un de ces attentats que l'aveuglement même de tout un peuple ne saurait justifier. Ce peuple est criminel envers la nature par l'exemple qu'il a donné, et tous les hommes tiennent d'elle la mission secrète d'exterminer la domination en tout pays.

On ne peut point régner innocemment: la folie en est trop évidente. Tout roi est un rebelle et un usurpateur. Les rois mêmes traitaient-ils autrement les prétendus usurpateurs de leur autorité? Ne fit-on pas un procès à la mémoire de Cromwell? Et, certes, Cromwell n'était pas plus usurpateur que Charles premier; car lorsqu'un peuple est assez lâche pour se laisser ramener par des tyrans, la domination est le droit du premier venu, et n'est pas plus sacrée ni plus légitime sur la tête de l'un que sur la tête de l'autre.

1950 - [Folio n° 236, p. 98] Discours de Saint-Just du 13 novembre 1792.
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Louis avait obtenu, par le décret du 12 septembre, le droit de sanctionner les lois. Il s'empressa d'user de ce pouvoir, et il suspendit, le 11 août, les décrets concernant l'abolition de la servitude personnelle, du régime féodal, des dîmes, etc. Le 13, il adressa les motifs de ce refus. Il n'ignorait pas que ces décrets avaient été dictés à l'Assemblée constituante par la volonté générale, qui s'était manifestée dans toutes les sections du peuple, par tous les cahiers.

1957- [Folio n° 236, p. 136] Le rapport Lindet
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Pour les révolutionnaires, le 10 août (1792) fut une journée défensive ; il fallait déjouer le complot de la Cour visant à disperser l'Assemblée, à écraser les sections, à tendre la main à l'envahisseur. Cette peur avait quelques fondements : les Suisses étaient concentrés aux Tuileries, plusieurs centaines de royalistes les renforçaient. Le manifeste de Brunswick, rédigé à Coblence, connue à Paris le 1er août, avait menacé de livrer la capitale « à une exécution militaire et à une subversions totale ». Les patriotes prirent les devants. L'insurrection fut, encore une fois, une réaction défensive.
Qui plus est, le jour de l'attaque, on laissa les fédérés s'avancer jusque dans le grande escalier des Tuileries, comme pour fraterniser. Alors les Suisses ouvrirent un feu meurtrier. Comme dans l'affaire de la Bastille, le peuple cria au guet-apens. Quand vers dix heures le roi ordonna de cesser le feu, les assaillants refusèrent quartier et massacrèrent les Suisses.

1942 - [Folio n° 236, p. 13/14]
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La tension dramatique que suscitait le procès du roi fut portée à son paroxysme par la découverte des documents de l'armoire de fer que Louis XVI avait fait aménager, avec l'aide du serrurier Gamain, dans un appartement des Tuileries.
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Droit constitutionnel ou droit révolutionnaire ?
Entre défenseurs et adversaires du roi, tout débat était en fait impossible : ils ne se fondaient pas sur les mêmes principes.
Pour ceux-ci, il s'agissait moins de juger le roi que de le punir et de venger les morts du 10 août.
Pour ceux-là, il ne pouvait être question de demander raison de sa conduite à un roi constitutionnellement irresponsable.
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Le 14 (juillet 1789), un escadron de hussards se présenta dans le faubourg Saint-Antoine ; il y répandit une alarme générale, et excita la fureur du peuple. On craignait le feu de la Bastille. On envoya une députation au gouverneur pour le conjurer de ne pas tirer le canon. Elle ne put rien obtenir. On en envoya une autre plus nombreuse avec un drapeau blanc et un tambour, signal de paix. On la laissa pénétrer dans l'enceinte de cette forteresse. Aussitôt une décharge d'artillerie fit tomber plusieurs citoyens à côté de Corny, procureur de la Commune...

1955 - [Folio n° 236, p. 135] Le rapport Lindet
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