Ces trois nouvelles se déroulent en U.R.S.S. et décrivent les conditions de vie à cette époque.
Il y a le froid et la faim qui tenaillent, les kolkhozes où les gens devaient obligatoirement travailler, les dénonciations policières arbitraires et les fonctionnaires issus de comités qui décident d'allouer un bâtiment construit par des étudiants durant les vacances.
A travers ces trois nouvelles, l'auteur dénonce l'injustice qui régnait à cette époque. Elle est d'autant plus flagrante que les personnages sont impuissants et ne peuvent pas se défendre. Pour Matriona, comment éviter l'amputation presque forcée de sa maison par son beau-frère ? Pour l'inconnu de la gare, une simple impression désagréable du lieutenant Zotov a peut-être brisé son existence ? Pour les étudiants qui se sont acharnés à construire le nouveau lycée, quelles voies de recours possible contre cette décision administrative ?
Malgré toutes ses qualités, je n'ai pas mis une note supplémentaire. Je trouve que le style d'écriture est peu accessible, la faute peut-être à une mauvaise traduction. Il y a une abondance de personnages, avec des noms plus ou moins semblables, si bien que je me suis perdue. J'ai eu du mal à entrer dans chaque histoire.
Autant
Alexandre Soljenitsyne excelle dans les gros pavés, autant dans les nouvelles, il semble manquer d'envergure et d'espace pour tout raconter. Pour conclure, je suis déçue et mets une note passable.
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