AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de zaurels


Jack Rosenblum, un Juif allemand émigré en Angleterre, décide de devenir un véritable Anglais et suit la fameuse liste du livret d'accueil pour y parvenir. Comme tous lui refusent l'admission à un club de golf, consécration qui ferait de lui un véritable Anglais, il décide de construire son propre club de golf. Pour cela, il déménage avec sa femme Sadie dans le Dorset. Pour réaliser son rêve un peu fou, il met d'ailleurs en vente leur maison de Londres sans la prévenir, ce qui montre bien leur relation au début du roman.
Nous suivons alors ses réussites et ses déconvenues pour construire son parcours de golf mais aussi son intégration dans ce village rural.

J'ai été séduite, au début, par ce personnage de Jack qui voulait à tout prix s'intégrer et faisait tout pour comprendre la mentalité britannique puis, au moment du déménagement et de la construction du golf, je me suis ennuyée. Trop d'obstacles empêchaient la réalisation de son rêve et Jack s'entêtait. On avait l'impression d'un incessant recommencement qui n'aurait pour fin que la faillite. En effet, Jack pioche dans les économies du ménage mais aussi ignore les investissements nécessaires dans son usine de tapis à Londres pour poursuivre son rêve. Jack en devenait vraiment pathétique.
Le personnage de Sadie, sa femme, éclaire un peu cette partie du roman puisqu'elle se révèle dans cette campagne qui lui rappelle son enfance en Bavière et ses parents. Pour ne pas oublier son passé et ses origines, elle ne cesse de cuisiner et les effluves de son Strudel ou de sa Baumtorte semblent nous parvenir à travers les pages.
Au fur et à mesure que les travaux ont progressé, mon intérêt a crû et ma lecture s'est terminé dans le plaisir. C'est presque à regret que j'ai refermé ce livre, constatant l'évolution de Jack et de Sadie et leur bonheur de couple retrouvé.
Ce livre est une ode à la nature et aux croyances : il donne très envie de se promener dans le Dorset pour y boire le cidre de Curtis et y croiser peut-être un mouton laineux.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}