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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce tome 4, nous faisons la connaissance de …. Lucrezia bien-sûr, qui vit à Rome avec son père et qu'il est question de marier.
On voit l'entourage féminin de Rodrigo Borgia : Giulia qui fait office de dame de compagnie de Lucrezia, a été élevée en partie par Rodrigo à la mort de ses parents, comme une grande soeur en apparence.
Adriana, la préceptrice austère, qui veut éloigner le plus possible Lucrezia de Cesare car l'admiration de la petite fille pour son frère la dérange.
En fait, elles sont toutes les deux très proches de Rodrigo, qui est sous leur charme et donne l'impression de se faire mener par le bout du nez. Rodrigo est en adoration devant sa fille et a tendance à accéder à toutes ses demandes. Lucrezia se morfond car Cesare avait promis de lui écrire avant son départ pour Pise et il ne l'a pas fait.
Les intrigues à la Fiorentina avancent, Cesare travaille pour faire élire son père à la papauté. Pour cela il faut éloigner DELLA ROVERE (qui désire la mort de Cesare) et rapprocher les MEDICIS de leur ennemi, l'archevêque de Pise, Mr RIARIO, via la manufacture de tissu.
Les travaux à la manufacture avancent très bien sous la surveillance d'Angelo. Mais un soir de grand vent, celui-ci ayant peur qu'un incendie se déclenche à partir un feu mal éteint, se précipite sur le chantier (prémonition ?) et un bâtiment est en flamme et il voit s'enfuir des hommes en robes de bure noire qu'il prend pour des Dominicains, l'un deux l'agresse au passage…..
Il va donc falloir éclaircir l'énigme et trouver le commanditaire de l'incendie criminel….


Ce que j'en pense :

Ce tome 4 est tout aussi passionnant que les trois précédents. Tout d'abord parce que la connaissance de l'entourage de Rodrigo Borgia à Rome, s'affine avec l'apparition de Lucrezia, jolie petite fille à la chevelure toute aussi blonde que la crinière de Cesare est noire.
Au passage, on en apprend davantage sur le rôle des femmes à cette époque, elles doivent être jolies, pas trop intelligentes (les connaissances notamment scientifiques que Lucrezia a acquise auprès de Cesare indispose au plus haut degré sa préceptrice) et leur mariage doit rapporter quelque chose de substantiel à la famille, il n'est pas question d'amour mais d'alliance politique.
On retrouve les intrigues pour amener Rodrigo à la papauté mais, ce n'est pas aussi facile qu'on pouvait le penser dans les tomes précédents : Laurent de MEDICIS a une santé déclinante, donc, il y a urgence. L'incendie de la manufacture montre que quelqu'un dans l'ombre veut à tout prix empêcher le projet d'aboutir.
Fuyumi Soryo utilise beaucoup les flash-back pour évoquer des évènements ou des conversations passées et c'est très réussi. Une grande dame du manga. On prend vraiment du plaisir à lire, à admirer les dessins, je lis lentement, je relis pour déguster au maximum.

Note : 9/10
pour en savoir plus : cf. mon blog j'espère que l'opération masquer a marché cette fois-ci !!!!!

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Dans la famille Borgia, je demande la fille : Lucrezia.
C'est avec elle que s'ouvre ce quatrième volume, une façon de la mettre en scène et de présenter la relation qu'elle entretient avec son père mais surtout avec son frère, l'auteur ayant choisi de donner une dimension incestueuse à celle-ci mais pas forcément dans le sens où l'on a l'habitude de l'entendre : "Pourquoi une soeur ne peut-elle épouser son frère ?".
Ici, c'est Lucrezia qui est sous le charme de son frère : "Mon frère il est formidable, Il connaît tellement de choses !", comme tout le monde, et qui a du mal à trouver sa place, ayant peur de son prochain mariage résultant uniquement d'un jeu d'alliance pour servir les intérêts de son père.
Autant dire que l'éducation de la jeune Lucrezia laisse quelque peu à désirer, entre une gouvernante qui lui sert des phrases sur le mariage d'un tel lieu commun : "L'essentiel pour une femme, c'est de savoir se faire aimer et rendre son amant fou d'elle, devenir à ses yeux le plus précieux des trésors !", avec une dimension hypocrite puisqu'elle est la maîtresse du père de Lucrezia et que son mariage a uniquement été fait pour cacher cette relation !
Pendant ce temps à Pise, Miguel continue de mettre Angelo en garde sur Cesare : "Tu risques un jour de tomber de haut ! [...] Disons juste que tu devrais éviter de le mettre sur un piédestal comme tu le fais. Il n'est pas le parangon de vertu que tu sembles imaginer !".

Angelo est clairement trop naïf et se fait manipuler trop facilement malgré les mises en garde de Miguel.
Le devenir de ce personnage est à plus d'un titre intéressant à suivre, Cesare Borgia en a conscience : il l'utilise tout en gardant à l'esprit qu'un jour Angelo pourrait le trahir mais sans le vouloir. Angelo est un pantin qui offre au lecteur un éclairage sur cette époque et le personnage de Cesare Borgia mais dont il aurait mieux fait de s'abstenir de le rencontrer et de chercher à nouer une amitié avec lui.
Ce monde n'est pas le sien et il n'y a pas sa place il est plus heureux et à son aise au milieu des ouvriers, Cesare en a conscience, c'est pour cela qu'il l'utilise, allant même jusqu'à inverser les rôles dans la dernière partie.
En effet, Cesare décide de faire une escapade dans le peuple en se faisant passer pour un membre de la Fiorentina.
Accompagné d'Angelo il va se mêler à la population, y découvrir l'insouciance bien qu'il n'arrive pas à cacher sa vraie nature et son arrogance.
Cette partie n'est pas innocente et marque sans nul doute un basculement dans l'histoire et dans la vie de Cesare Borgia, laissant penser que les choses vont aller en empirant, que la noirceur déjà présente dans le troisième volume le sera encore plus et que le temps de l'insouciance, si tant est que Cesare Borgia ait un jour été insouciant, est bel et bien fini.
Miguel, très dévoué à Cesare, porte pourtant sur lui un regard lucide et dur : "Il est doté d'un talent exceptionnel, c'est un fait. Mais humainement, je doute de sa perfection !", cela laisse entrevoir la montée de Cesare mais également sa chute et sa ruine, comme Machiavel en parlera dans son ouvrage, ce dernier fait d'ailleurs l'objet d'une note très détaillée et intéressante en fin de volume, apportant un autre éclairage sur la relation entre ces deux hommes.
Miguel est un personnage intéressant car il vient contrebalancer l'admiration d'Angelo et fait s'instaurer le doute dans l'esprit du lecteur qui commence lui aussi à se méfier et ne se laisse plus abuser par la fumée envoyée par Angelo.
Quant à la qualité des dessins, elle est toujours au rendez-vous tout comme la perfection du scénario qui devient, si cela était encore possible, plus intéressant à chaque tome.

Fuyumi Soryo signe avec "Cesare" un manga de très grande qualité, à la fois par les dessins et les recherches documentaires faites pour l'élaboration du scénario.
Une série qui continue de tenir ses promesses et que je découvre avec grand intérêt.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Angelo n'est plus seulement un acteur passif et curieux des plans de Cesare, il en fait parti dorénavant, intégrante. La supervision du chantier de la manufacture se passe au mieux et que la construction de cette dernière avance à grand pas grâce à Angelo. Mais un incendie criminel interrompt le chantier et Angelo est le seul témoin. Les dominicains sont suspectés mais Cesare n'en crois rien.
Par ailleurs, nous découvrons le personnage de Lucrecia, qui aura une place prépondérante dans la vie de Cesare. Elle n'est encore qu'une enfant mais se languit de la présence de ce frère qu'elle aime tant.
Le tome se clôture sur l'escapade de Cesare et Angelo au milieu du peuple, Cesare se faisant passer pour un membre de la Florentina. Cesare se révèle à nouveau d'une maladresse touchante dans cet univers si éloigné du sien, ses rapports avec les autres sont un peu difficiles. On retrouve aussi cette curiosité presque enfantine qui le caractérisait déjà dans le tome 2 et que je trouve si plaisante. C'est toujours aussi agréable de voir l'adolescent qu'est Cesare et, pour ma part, cela me rend assez indulgente vis-à-vis de ses autres travers. D'un autre côté, ce genre de "laisser-aller" semble ne pas vouloir se reproduire et semble aussi nous annoncer que c'est finalement le côté le plus sombre de Cesare qui sera mis en avant dans les prochains tomes. Toujours un grand plaisir de retrouver cette série qui ne pêche à aucun moment.
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Dans la première partie de ce volume on rencontre Lucrèce, la petite soeur de Cesare qui l'idolâtre complètement. Une manufacture a commencé à être érigée à Pise à l'initiative des Borgia mais dans l'ombre des Médicis. Angelo a été nommé chef de chantier avec son "tuteur" florentin Roberto mais...
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Toujours sous le charme de cette saga historique qui nous transporte à Pise, auprès des étudiants de la Fiorentina et de leurs adversaires. Nous sommes à la veille de l'annonce de la prise de Grenade par les Espagnols et donc, de la fin de la Reconquista. Notre héros, Cesare Borgia, est toujours aussi beau, aussi impérieux au centre de la petite cour que lui a prodigué son père, le cardinal Rodrigo, pour le protéger, aussi courageux et retors.
L'épisode 4 commence par la douce évocation de la petite Lucrèce, follement admirative devant son grand frère que pourtant, elle ne voit que rarement … autant de raisons de l'idéaliser. Mais l'action se déroule à Pise, où Angelo, le jeune et naïf protégé de la famille Médicis, est chargé de superviser les travaux de la manufacture destinée à employer les plus pauvres du quartier qui s'étend au-delà du pont … Mais d'autres vont chercher à mettre le chantier à bas.
Cesare décide de s'octroyer une escapade au milieu du peuple, qu'il n'a jamais cotoyé. Il participe à la fête de la ville, mais reste toujours sur ses gardes. La suite, dans l'épisode 5, est dominée par l'affrontement – théoriquement sans danger – des différentes confraternités de l'Université. Cesare est le général des Espagnols, donc de l'armée du sud, quand l'armée du nord est dirigée par le Français Henri assisté des frères Balue, les neveux du fameux cardinal si longtemps emprisonné par Louis XI. Les combats sont magistralement dépeints, une spécialité toute japonaise.
Que dire de plus que mon enchantement après les 3 premiers épisodes de la série ? Tout est fait ici pour me plaire : l'esthétique parfaite des personnages, la beauté des chevaux, des costumes et la précision des décors, les explications historiques pertinentes et fouillées, le scénario à rebondissements, la psychologie subtile des protagonistes – à part que les Français y jouent un bien mauvais rôle ! - Je suis transportée.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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J'appécie toujours autant le talent scénaristique de Fuyumi Soryo qui a l'art de se renouveler sans cesse dans cette série sur Cesare Borgia.
Au menu de ce tome, une rencontre avec, entre autres figures de sexe féminin, la jeune soeur, Lucrezia - qui aura le destin qu'on connaît - et dont on perçoit l'attachement fort à son frère Cesare. On y évoque le grand frère héros de la Reconquista assassiné, figure familiale tutélaire.
Miguel révèle à Angelo la vraie nature de Cesare, qui se fait donc moins naïf et un peu plus observateur et critique dans leurs échanges.
Une escapade à la fête populaire où Angelo chaperonne Cesare est des plus sympathiques et affine encore les personnages.
Et toujours des compléments documentaires de qualité en fin d'ouvrage, ici notamment sur Machiavel et Cesare Borgia.
Encore du bel ouvrage !
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L'Histoire poursuit sa progression dans ce quatrième tome de Cesare, où l'on fait la connaissance de la délicieuse Lucrezia Borgia. La réconciliation entre les Medicis et Raffaele Riario est en bonne voie et les travaux de la manufacture avancent bien, ce qui n'est pas au goût de tout le monde...

De nouveaux personnages font leur apparition dans ce tome. Lucrezia, bien sûr, mais aussi sa préceptrice Adriana, ainsi que la belle Giulia Farnese, amante de Rodrigo. À leur manière, les deux femmes préparent à son union prochaine la jeune enfant, qui n'a cependant d'yeux que pour son frère aîné.

Ce dernier continue à nous surprendre, mais pas forcément de la meilleure des façons. Les mises en garde de Miguel à propos de Cesare raisonnent tout au long de ce manga et, à l'instar d'Angelo, on en vient à douter, tout en étant incapable de lui résister.

Cesare est un personnage ambigu, l'eau et le vin, le feu et la glace... L'ange et le démon. Il y a des moments où il dévoile son véritable visage, celui d'un être manipulateur, prêt à tout pour parvenir à ses fins, mais qu'il s'agisse d'Angelo aussi bien que du lecteur, on ne peut s'empêcher de retomber sous son charme quelques pages plus loin. La mangaka a parfaitement réussi le pari de transposer à la fois les craintes mais aussi (et surtout) la fascination qu'inspire Cesare Borgia, quoi qu'il fasse.

Même s'il peut paraître condescendant et arrogant, c'est surtout quelqu'un qui accorde du crédit à l'intelligence et au savoir, peu importe d'où ils proviennent. Il est évident qu'il tire toutes les ficelles, en particulier celles de ce pauvre et naïf Angelo, mais il ne semble pas moins avoir une certaine considération pour ses connaissances du peuple et du milieu ouvrier, d'autant que cela sert ses desseins.

Il le prouve également avec Lucrezia. Alors qu'elle est éduquée pour suivre le précepte des femmes de l'époque « Sois belle et tais-toi », il insiste pour qu'elle se cultive, qu'elle apprenne le latin... En plus de ses atouts physiques, il tient aussi à ce qu'elle ait de l'esprit, bien que ce soit le cadet des soucis de son futur mari.

Giovanni est quant à lui davantage mis en avant dans ce tome. Même s'il manque toujours de charisme (ce qui est d'autant plus flagrant quand il se tient face à Cesare), il dévoile aussi un côté touchant et attachant. Son entrevue avec Raffaele est excellemment bien menée.

Pour ce qui est du scénario en lui-même, il est riche en rebondissements dans ce tome. Tantôt dramatiques, avec le complot contre la manufacture, tantôt burlesques, avec Cesare qui tente (plus mal que bien) de se mêler au peuple, on ne s'ennuie pas une seconde.

Le manga continue donc sur sa lancée, voire s'améliore, si tant est que cela soit possible, étant donné qu'il frôlait presque la perfection dès le début. Un chef-d'oeuvre à lire absolument, ou à redécouvrir !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Un 4e tome attendu, et dévoré !
Ici, Cesare continue d'évoluer, il devient déjà un peu plus sombre. On fait également connaissance avec sa jolie soeur... l'atmosphère se charge progressivement, et le final laisse sous entendre que le tome 5 va démarrer sur les chapeaux de roue. Affaire à suivre !
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J'ai vraiment l'impression que c'est avec ce tome que l'histoire décolle. J'ai adoré en savoir plus sur l'enfance de Cesare mais également sur la famille Borgia au sens large. Les intrigues se nouent de mieux en mieux et la toile de fond se dévoile un peu. Angelo était moins agaçant qu'avant et Michialetto se révèle dans toute sa complexité. Vraiment un délice, j'en redemande !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Dans ce volume, on retrouve un Cesare Borgia de plus en plus ambiguë, Angelo commence d'ailleurs à voire le vrais visage de celui qu'il considérait comme un ami.
Entre complot et manigance, la vie à florence suit son cour, on y découvre de nouvelles facettes de la ville et de ces habitants.

Encore un volume riche et plaisant à lire.
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