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Citations sur L'initiation : Ouvrir les portes de notre cité intérieure (15)

Il est interdit de l'interdire¨, s'écriait la jeune génération de Mai 68. Derrière cet oxymore écrit sur les murs de la Sorbonne pendant le séisme, cette génération exprimait son refus de se référer aux valeurs conventionnelles - bien et mal, permis et défendu - que lui imposaient ses aînés. Consciemment ou inconsciemment, elle manifestait une exigence de sens et de liberté, dont elle ne sentait encore que confusément, chez les plus éveillés, que la vraie liberté est obéissance à d'autres valeurs, ontologiques celles-là, libérantes et donnant sens. Mais personne à cette époque ne sut leur apporter ce trésor.
p 26 -AdS
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Jusqu’à 869 après Jésus-Christ, le parallélisme entre les deux triades cosmologique et anthropologique a été bon gré mal gré maintenu. Le cosmos est le « Grand Homme » pourvu d’un corps, d’un cœur et d’un esprit. Le « petit homme », celui que nous sommes, est structuré de la même manière. Entre les deux, il y a correspondance et possibilité de passage. Ce qui est en haut est en bas ! En vertu de la loi de similitude, qui emprunte ces passages, et beaucoup le font, est alors un initié. A cette date, le concile de Constantinople abroge la tripartition essentielle et la réduit au dualisme corps et âme. Descartes surenchérit plus tard en confirmant la dyade pensée et étendue. Averroès, dans le domaine de la physique céleste, procède de même et efface dans le Grand Anthropos, ou le Cosmos, le monde du milieu, communément appelé celui de l’ange ou de l’imagination vraie, de l’imaginal, écrira Corbin. Quel est-il, ce monde ? C’est celui des archétypes, des modèles, un univers d’énergies formelles idéales d’où procède notre monde sensible lui-même.

[Albrecht]
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Le monde n’a-t-il donc pas toujours été perçu comme on le perçoit aujourd’hui ? La réponse est négative et l’on pourrait ajouter que, dans la longue histoire de l’humanité et quasiment sur toute la surface de la planète, la « situation » de la modernité est une anomalie, voire une aberration, par rapport à sa manière d’appréhender le Réel.

[Albrecht]
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Bref, on « entend bien » ce que peut être l’initiation au canoë ou au bilboquet, mais beaucoup moins celle qui concerne les rites pubertaires, chamaniques ou encore les grands mystères.

[Albrecht]
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Mai 68, comme conséquence d’un long pèlerinage aux idoles du matérialisme, est l’apogée de la désymbolisation de tous les univers du sens et de l’âme, qui sont rejetés dès lors dans un no man’s land appelé « invisible » et qui n’ont plus droit de cité dans le nouveau règne de la quantité.

[Albrecht]
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Toute mutation est mort et résurrection afin d’atteindre à un surcroît d’être et de tendre vers la vérité. Cette « mort » conduit l’Homme à accepter l’épreuve, parfois l’inacceptable, à tenir pour relatif ce qu’il croyait absolu, ses idoles inconscientes, à renoncer à ce qui lui est le plus cher… Dans ce contexte, l’ « Homme » n’est pas nommé ‘Adam, mais ‘Enosh, mot construit de la lettre noun, le « poisson », prise au cœur de ‘esh le « feu ! » « Poisson de feu » est cet Homme !
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Or la mystique juive dit que Dieu crée dans un acte appelé Tsim-Tsoum, de la racine tsem qui induit une aspiration pour créer un vide. Se « vidant » de lui-même dans le créé que récapitule l’Adam, Dieu fait de l’Adam son « image », tselem, soit son vide, Tsem, mais aussi son « ombre », tsel.
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La « chair », souvenons-nous, Bassar, est une contraction de Bereshit, le « principe » de l’être, dont, à l’acmé de ces noces mystiques, l’unité est atteinte ; l’Homme devient UN, fruit de l’Arbre de la Connaissance, par la voie intérieure, la voie juste !

[De Souzenelle]
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Or le sacré n’est pas une aventure de la conscience ; il est la structure même de la conscience, toute chose n’ayant d’être que dans sa relation au Verbe qui la fonde.
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‘Epholim, le nom hébreu des « hémorroïdes », est fait de l’enlacement des verbes ‘aloh, « monter », et naphol, « tomber ». On peut y voir aussi un oiseau qui tente de s’envoler puis tombe. Cela veut dire que l’Arche, sanctuaire du Verbe de Dieu, présente dans le monde des Philistins, est une haute énergie qui suscite chez l’Homme, et exige de lui dans son intériorité, une « montée de sève » ; or, chez l’ « ennemi », entendons « l’inaccompli » du peuple saint, cette montée ne peut se faire. La « sève montante » de l’Arbre humain, ne trouvant pas d’issue, « retombe » en boursoufflures mortelles.

[De Souzenelle]
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