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sur 716 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Elle a vu le jour à Berlin, avec le siècle, d'une mère bonne et légère et d'un emboîtement douteux. Une fille dite naturelle. Non reconnue. Elevée par des ursulines belges ». Sans en expliquer la destinée, n'est-on pas tenter de remonter aux origines d'une personne, pour essayer d'en comprendre les agissements, voire de les expliquer ? Trajet trop facile diront certains, éléments de pardon pour d'autres, et avec des si, il est permis de s'interroger sur ce qu'aurait été le destin de Marie Magdalena dans un autre contexte historique.

Mais tel n'est pas le propos, et Sébastien Spitzer nous permet de juger cette femme, avec ses ambitions, ses rêves et son envie de devenir une autre femme. Amie de Hitler, épouse de Joseph Goebbels ministre de la propagande qui en fera notamment un objet de reproduction, et « sa bonne vieille », Magda s'inscrit parfaitement dans le royaume des monstres nazis.

Inutile de narrer plus amplement l'histoire, les mots de la lectrice que je suis ne seront jamais assez précis, assez forts pour vous donner envie de vous immerger le temps d'un roman dans une narration originale , richement documentée et fort bien instrumentalisée qui permet de découvrir autrement que dans les récits historiques la personnalité complexe de cette femme qui pouvait aussi bien se nourrir des idées pacifiques de Erich Maria Remarque et abreuver la propagande, ignorant comment son beau-père, Richard Friedländer, riche commerçant qui lui avait permis de se hisser au rang supérieur de la société.

Malgré les nombreux ouvrages inspirés par ce thème, je trouve judicieux le choix de Sébastien Spitzer de regarder cette période tragique de l'Histoire à travers le prisme de la femme, de sa fragilité ou de son influence.
En sachant qu'à côté « de la première dame du troisième Reich », l'auteur apporte une grande sensibilité en évoquant d'autres femmes comme Fela et Ava…

Une écriture révélatrice d'une histoire violente, déstabilisante, un style bien adapté, autant d'ingrédients pour révéler un premier roman dont on se souvient forcément.

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Quel premier roman magnifique que celui de Sébastien Spitzer. C'était un de mes premiers achats de la rentrée littéraire et je l'ai enfin sorti de mon immense Pal à l'occasion d'une rencontre au salon de Lire c'est libre à Paris fin janvier.

Sébastien Spitzer s'est arrêté sur les derniers jours de la seconde guerre mondiale et de la fin de la domination des nazis, en particulier sur une femme et pas la moindre car elle était la première dame de la grande Allemagne, j'ai nommé Magda Goebbels.

L'histoire, nous la connaissons, Magda se terre dans le bunker, dernier refuge d'Hitler et de ses proches, elle choisira pour la grandeur de l'Allemagne de supprimer ses enfants à la gloire du pays pour leur éviter le monde qui survivra après le troisième Reich.

En parallèle, les survivants des camps de l'enfer sont sur la route, ils marchent, s'accrochent à leur vie, résistent. Parmi eux, une petite-fille - Ava - née dans les camps, sauvée par la bienveillance de sa mère Fela qui l'accompagne et surtout par le fait d'une infirmière Stanislava Leszczynska à qui elle doit son prénom.

Ava est dépositaire de cette tragique mémoire, elle s'accrochera à ce qu'il reste de ses rencontres : un rouleau de cuir contenant des témoignages des survivants des camps mais surtout des lettres d'un certain Richard Friedländer, un père raflé parmi les premiers juifs. Tout aurait pu être différent pour lui si sa fille avait parlé, plutôt que de garder le silence. Sa fille : Magda Goebbels !

C'est un premier roman magnifique, une fiction fidèle à L Histoire qui contribue au devoir de mémoire. Ce livre m'a touchée au plus profond de moi. Il dégage une charge émotionnelle énorme et suscite pas mal de réflexion quant à la psychologie de Magda.

Comment peut-on condamner ceux qui vous ont forgé ? Par ambition, pour le paraître ? Qu'est-ce qui pousse Magda à tant d'horreur, de froideur ? La fidélité à une idéologie ?

Je me suis posé beaucoup de questions.

Et puis, simultanément à cette noirceur, il y a l'histoire d'Ava, la lumineuse Ava portée par la vie après tant d'horreurs.

J'ai posé le livre à plusieurs reprises en cours de lecture, l'émotion prenant le dessus. La plume est magnifique, poétique. Les personnages sont très bien travaillés. C'est sans conteste une plume à suivre. Un récit magnifique que je vous conseille vivement. Laissez vous emporter par ces rêves qu'on piétine.

C'est un coup de ♥
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Nous sommes à la fin de la seconde guerre mondiale. Ils y a ceux qui ont survécu à l'indicible. Fela était la pute des soldats allemands, Ava, sa fille, est une bâtarde. Elle est née dans le camp de concentration de Silésie. Elles occupaient le block 24-A. A la libération, elles deviennent les pestiférées. Elles fuient, elles marchent, elles errent sans but. Sur leur chemin, elles croisent d'autres rescapés, chacun a son histoire. La petite Ava est porteuse de cette mémoire, le rouleau de cuir qui ne la quitte jamais préserve des souvenirs griffonnés sur des bouts de papier de fortune. Et puis, il y a cette femme qui a gravi toutes les marches de l'ascension sociale allemande pour atteindre la plus haute. Elle est mère de 6 enfants. Après avoir connu le pouvoir, elle est exposée à l'abîme. Ces jours sont comptés. Magda Konzerthaus est la femme de Joseph Goebbels. Dans sa vie, elle a renié son passé, sa famille aussi. Son père "adoptif", Richard Friedländer, juif, déporté, mourra en 1939 au camp de concentration de Buchenwald malgré tous les appels lancés comme des bouteilles à la mer.

Ce roman, vous me direz que c'est un de plus qui aborde la période de la seconde guerre mondiale, c'est vrai que la littérature contemporaine lui porte une attention toute particulière mais celui-là est différent.

D'abord parce qu'il aborde une période singulière, celle de la fin de la guerre, celle de la libération, celle du passage de pouvoir d'un camp à un autre, celle de la perte des repères, le château de carte s'est écroulé, une nouvelle page de l'Histoire est à écrire.

C'est à ce moment-là que ceux qui étaient protégés par leur statut social se retrouvent au bord du gouffre, à l'image de Magda Goebbels. Cette femme, elle a tout sacrifié pour côtoyer les grands de son pays, elle y a même sacrifié son père. Sébastien SPITZER a puisé le sujet de son roman dans la découverte d'archives publiées en 2016.

C'est à ce moment-là aussi que ceux qui étaient les cibles du pouvoir retrouvent la voie de la liberté après avoir été déportés dans des camps de la mort. Avec le personnage de la petite Ava, l'écrivain aborde le sujet des enfants dans les camps. Eux qui n'ont connu que l'emprisonnement, la misère, la faim... comment pourraient-ils imaginer le futur ? Comment surmonteront-ils les traumatismes incommensurables ? Pourront-ils un jour, de nouveau, faire confiance à l'homme alors même qu'il est toujours armé. Entre les Allemands et les Américains qu'elle découvre, quelle différence ? Il y a une très jolie métaphore avec les villes libérées.

Mais encore, ce roman est un hommage au travail artistique réalisé par Lee MILLER, une photographe américaine. A partir de 1942, elle devient correspondante de guerre pour Vogue. A la libération, elle est sur le terrain aux côtés des soldats américains, elle est l'une des premières à réaliser des photographies de la libération du camp de Dachau notamment. Les clichés sont d'une telle violence qu'elle aura, à l'époque, à attester de leur fiabilité. Ceux reçus de Robert CAPA viendront confirmer leur sincérité. Sébastien SPITZER écrit de très belles pages sur cette femme hors du commun qui a laissé une trace de la mémoire de celles et ceux qui ont connu cette période. Il y a aussi un très grand moment, romancé bien sûr, autour du petit rouleau de cuir d'Ava et de tout ce qu'elle révèle des dernières années passées.

Enfin, ce roman donne à voir une lueur d'espoir. Alors même que le pays est détruit, que les hommes ne ressemblent plus à des êtres humains, que l'horreur et l'ignominie des hommes est portée au grand jour, il y a la libération et la voie des possibles qui s'ouvre devant la petite Ava, une vie à construire.

Mais la qualité de ce roman ne serait rien sans la plume du journaliste, Sébastien SPITZER. Elle se prête à l'exercice de l'écriture de l'intime. Qu'il s'agisse de la relation mère-fille entre Fela et Eva, des dernières heures de la vie de Magda et ses enfants, l'écrivain s'attache à décrire des moments où les hommes et les femmes sont dans une relation de grande proximité. La sensibilité y est à fleur de peau.

Un roman, je vous l'assure, pas comme les autres !
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Ils sont des milliers à arpenter les routes des territoires de l'Est. Des rescapés, affaiblis, hébétés, qui tentent de retrouver le chemin de la liberté, de fuir l'horreur des camps. Il y a Aimé, Fela, sa fille Ava, et aussi Judah qui détient dans un rouleau en cuir la mémoire des camps.
Au même moment dans Berlin assiégée, les hauts dignitaires, réunis au Konzerthaus, reçoivent un carré de cuivre par personne, une dose de cyanure pour leur permettre de partir la tête haute. Parmi eux, Magda Goebbels, figure féminine la plus puissante du troisième Reich qui part rejoindre le bunker du führer où elle va préparer sa mort et celle de ses enfants.
Avec une très belle plume, Sébastien Spitzer dépeint des personnages forts et uniques aux destins dramatiques. Il réussit à mêler réalité et fiction pour apporter une lumière atypique sur cette période si particulière de fin du nazisme. Il fait parler à tour de rôle ses personnages. Au fur et à mesure on apprend à les connaître. On découvre la survie de Fela dans les camps, sa fille Ava conçue et née dans le bloc 24-A à Auschwitz, celle de Richard Friedländer raflé parmi les premiers juifs et condamnés sans appel malgré la position et l'influence de sa belle- fille, Magda Goebbels dans le troisième Reich. On tente aussi de comprendre la personnalité complexe de cette dernière, ses motivations sans y voir juste le monstre.
Un tableau singulier qui laisse néanmoins une part d'humanité à chaque personnage.

Un premier roman fouillé, profond qui réveille en nous toutes sortes d'émotions et ne manque pas de poésie. Un tour de force qui montre le grand potentiel de Sébastien Spitzer.
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Ce que je connaissais de Magda Goebbels ? Sa position de femme influente du IIIe Reich et surtout son adoration telle pour Hitler qu'elle a tué ses propres enfants avant de se donner la mort avec son mari dans le bunker du Führer.

C'est par le biais de certaines atrocités que l'on devient un personnage de roman comme celui que propose Sébastien Spitzer, journaliste de son état…

Cela étant dit, nous sommes bien loin d'un énième livre sur le sujet ou la période grâce à la construction astucieuse choisie : les destins croisés de juifs (parmi eux, le « presque » père qui l'a élevée) et la fin inéluctable des nazis dont fait partie Magda, Médée moderne (la fille qui a voulu l'oublier sur l'autel des folles idées qu'elle soutenait).

Là où l'écrivain fait fort, c'est qu'il arrive à maintenir une intensité particulière alors que l'écriture est sobre, voire même douce.
La psychologie des personnages est fouillée, le fond des lignes extrêmement documentées.
Et nous, lecteurs, nous nous glissons dans les voies inexorables dans lesquelles nous entraîne l'auteur…

Pour un premier roman, c'est un coup de maître !
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Alors que l'on assiste à la chute du Troisième Reich et à la fin dramatique, et terrifiante, de Maria Magdalena Goebbels, cette femme portée par la soif du pouvoir et de la reconnaissance, Sébastien Spitzer partage avec son lecteur les angoisses et les espoirs des survivants des camps qui portent en eux les témoignages et la mémoire de ceux avec lesquels ils ont partagé leur destin tragique et qui n'auront pas pu en revenir vivants. Cependant, par la parole et les écrits des survivants, ce sont ces millions de morts qui continuent à vivre dans nos mémoires, comme notamment Richard Friedländer, riche commerçant juif et père adoptif de Magda Goebbels, mort lui aussi dans les camps, ou Viktor Arlosoroff, une des grandes figures du sionisme en Palestine et qui fut le premier grand amour de Magda Goebbels.

Deux récits se croisent dans ce roman. Celui de Magda Goebbels qui voit son empire et ses rêves de puissance s'effondrer, et qui finira par se suicider le 30 mars 1945 à la suite de Hitler et de sa femme Eva Braun, et après avoir pris soin de tuer ses six enfants. Il y a aussi le récit des survivants de cette guerre terrifiante, qui, tels une chaîne humaine tendue vers la liberté et l'espoir, se transmettent les messages de ceux qui n'auront pas eu la chance de survivre. Parmi ceux-ci, il y avait donc Richard Friedländer, le père adoptif de Magda Goebbels.

[...]

Le récit croisé de cette chute terrifiante et du parcours difficile mais plein d'espoir de la petite Ava, dernier passeur de témoin des récits de Friedländer et de tous ceux qui ont participé à faire que ces témoignages ne meurent pas avec leurs auteurs, fait de ce roman un texte plein de dignité et d'humanité. Ce récit, très documenté, n'en est pas moins littéraire : les personnages sont incarnés, bouleversants. Pour son premier roman, Sébastien Spitzer nous offre un témoignage puissant, pour ne jamais oublier et rester à jamais vigilants : les mouvements de balancier de l'Histoire sont terriblement imprévisibles.

Un premier roman nécessaire.

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Excellent sur le sujet, quoi dire de plus, on le lit d'une traite, écriture percutante, ambiance noire et historiquement bien documentée. A LIRE
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"Il faut bien s'abriter derrière toutes ces hypocrisies. Ces trucages, ces maquillages. Ici, nous vivons au milieu des crimes. C'est peut-être le comble du raffinement. Faire sans dire. Survivre sans nommer la menace... Qui m'aurait dit que j'allais finir là? le savais-tu? Quand ils ont surgi me chercher, je n'ai pas vu le coup venir."

"Je ne sais pas où nous allons. J'ai mal. Je ne sais pas si je vais tenir. Ma fille a un courage immense. Nous porterons ces lettres jusqu'à toi, Magda Goebbels, fille de Friedländer. Nous te tuerons de nos morts."

Nous sommes en 45, l'armée allemande vit ses dernières heures, la femme la plus puissante du troisième reich, Magda Goebbels, se terre dans un bunker avec six de ses enfants, les déportés sont emmenés au bout de la nuit d'une humanité exsangue dans les marches de la mort. Parmi eux se trouve Richard Friedländer, le père adoptif de Magda Goebbels.

L'horreur du régime nazi rejoint l'horreur à l'échelle individuelle, celle de Magda Goebbels, qui n'hésitera pas à sacrifier père et amant pour assouvir ses rêves de gloire et de pouvoir. Dans une figure de putain démoniaque, elle va au bout de sa haine d'elle-même, de ses origines obscures, allant jusqu'à tuer ses propres enfants avant de les assembler dans une mise en scène macabre.

Ce livre a été pour moi une claque. L'écriture est ciselée, chaque mot fait sens et nous touche au coeur. L'auteur a également manifesté un respect profond pour la recherche historique et manifeste l'intention de faire la lumière sur les évènements historiques qui sous-tendent l'intrigue.
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Un livre de plus cette année sur les anciens nazis, ici Magdalena Goebbels, mais quel livre !
Ecrit par deux protagonistes, Magdalena et un ensemble de déportés à travers des écrits de détenus "afin de ne rien oublier", ce roman nous livre la vie de la première dame d'Allemagne sous la deuxième guerre mondiale ainsi que celle des déportés dans les camps et en particulier les lettres du beau-père de Magda, effacé de la mémoire de celle-ci et pour cause il était juif.
On revisualise le film "le bunker" pour la partie Magda et pour l'autre "la Shoah" .
Un excellent premier roman qui ne laisse pas indifférent, à lire absolument.
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J'avais repéré ce titre chez Margaud Liseuse. Il m'attendait tranquillement dans ma PAL. Je l'ai lu en deux jours. Sébastien Spitzer signe ici un premier roman passionnant et très émouvant.

Le thème des camps de concentration est un thème qui m'est cher et qui me touche personnellement. Ma grand-mère a été l'une des rescapés de ces camps de la mort et elle a connu, comme les personnages au début du roman, les marches de la mort. Alors que l'Allemagne est de plus en plus affaiblie, les dirigeants nazis décident de sacrifier des dizaines de milliers de déportés afin de finir le sale boulot et d'effacer toutes traces de leurs terribles agissements. La première scène du roman de Sébastien Spitzer s'ouvre sur une de ces marches de la mort qui se terminera, pour de nombreux personnages, par une mort indigne.

Ainsi, l'auteur va nous raconter l'histoire d'Ava et de sa maman Fela qui ont pu s'échapper de leur convoi forcé. Il nous raconte aussi, en alternance, les dernier jours de Magda Goebbels, femme du bras droit d'Hitler. D'un côté, le lecteur suit le destin d'une mère et de sa fille, porteuse de manuscrits retraçant la vie de plusieurs déportés; de l'autre, il assiste à la déchéance de Magda, terrée dans son bunker, entourée de ses enfants, attendant une fin à laquelle elle ne se résout à croire.

Sébastien Spitzer entraîne son lecteur loin dans son récit. Aux côtés de Fela et d'Ava, le lecteur souffre mille tourments, frissonne à l'évocation des horreurs subies dans les camps à en avoir la nausée; aux côtés de Magda, il voit toute la folie d'une classe dirigeante qui ne voit en l'Autre qu'un étranger à éliminer, à tuer. Les personnages de Magda et de Fela sont à l'opposé l'un de l'autre. le roman en est d'autant plus percutant.

On découvre la noirceur de ceux qui ont mis en place la solution finale. Magda est un personnage, qui malgré son rôle dans l'Histoire, reste fascinant pour le lecteur. Partie de rien, elle a su s'élever au rang de première dame du pays, damnant son âme, trahissant les siens pour atteindre les sphères du pouvoir. Ses ambitions, ses convictions lui ont faire perdre sa part d'humanité. Les passages qui lui sont consacrés sont glaçants.

Sébastien Spitzer a fait un énorme travail de recherches pour bâtir son roman et cela se voit. Rien n'est laissé au hasard et son texte a un côté documenté très appréciable qui plonge le lecteur au coeur de l'Histoire la plus sombre.

Avec ce roman, Sébastien Spitzer nous offre un roman poignant et dérangeant. Il est un auteur à suivre, assurément.
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