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Blessure et rédemption dans le Wyoming
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Un roman lumineux, étiqueté "nature writing" se déroulant dans ce coin non loin du Yellowstone ou encore des Big Horn Mountains.. Cette nature indomptable, cette rudesse des hommes, ces non-dits, et cette vie qui grouille dans chaque cabane.
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Ce n'est pas seulement l'ode à la nature mais aussi de blessures que les membres d'une même famille s'infligent.
Il y a là Einar, le patriarche aigri qui a perdu son fils trop tôt. A quelques pas de son ranch vit Mitch, l'ami/copain d'armes des vieux jours, handicapé par l'accident d'ours. Puis plus tard arrivent un duo féminin: Jean la belle-fille meurtrie et Griffin sa fille de 10 ans, grandie trop vite.
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Ces 4 personnages vont devoir vivre ensemble tant bien que mal. Des relations bien houleuses se précisent dans ce décor sauvage. Grâce aux gestes du quotidien, Griffin va être le ciment qui les liera. Elle va apporter cet espoir , ce pardon tant attendu, la bienveillance au bout du chemin.
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Présenté de cette manière, l'on pourrait se trouver dans un soap hollywoodien, sucré à souhait. Mais c'est seulement une belle histoire sensible et juste sur la rédemption, le pardon, la gestion du deuil. Sous une sobriété de mots et de gestes venant des dialogues, le lecteur comprendra aisément que tout est dans la retenue. L'imagination fera le reste.
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C'est cette puissance d'évocation que j'ai aimé. Peu n'en faut. Juste se retrouver avec eux dans la cabane, perdu dans le Wyoming sauvage.
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À 70 ans, Einar est un vieux loup solitaire depuis que sa femme, Ella, et son fils, Griffin, sont morts. Ce dernier, à tout juste 20 ans. Il vit seul dans son petit ranch délabré à Ishawooa, dans le Wyoming. Il mène une petite ville tranquille et recluse en compagnie de son chien et de l'unique vache qu'il lui reste. À exactement trente-sept pas vit Mitch, son meilleur ami aujourd'hui défiguré à cause d'un ours. Tous les jours, Einar s'occupe de lui, notamment pour ce qui est de ses doses de morphine et de sa bouffe.
À des centaines de kilomètres de là... Lorsque Griff, âgée d'à peine 10 ans, vient prendre son petit-déjeuner, elle remarque à nouveau l'oeil au beurre noir et la joue enflée sur le visage de sa mère, Jean. Son énième petit copain, Roy, a trop souvent la main lourde. Alors que ce dernier part travailler, la jeune femme, bien qu'elle ait repoussé des dizaines de fois cette promesse faite à sa fille, décide de quitter cet homme définitivement. Quelques vêtements jetés dans une valise et les deux femmes s'enfuient...

Deux récits en parallèle. L'un s'attardant sur Einar, l'autre sur Jean qui a décidé de fuir et de commencer une nouvelle vie en compagnie de sa fille. Deux récits qui vont immanquablement se croiser. Ainsi, au fil des pages, l'on en apprend un peu plus sur les relations étroites et houleuses qu'entretiennent Einar et Jean. C'était sans compter sur la petite Griff qui, du haut de ses 10 ans, saura amadouer ce vieil Einar. Mark Spragg plante son décor dans ce grand ouest américain, sauvage et libre. Une galerie de personnages taciturnes mais terriblement attachants. Des blessures qu'il faut apprendre à panser, des pardons à accorder et beaucoup de non-dits. Un roman lumineux, émouvant et attendrissant qui fait la part belle à cette nature, à l'amour et à la rédemption.

À noter que ce roman a été adapté pour le cinéma par Lasse Hallström avec Robert Redford et Morgan Freeman.
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Ishawooa. Je me réveille à peine de mon rêve. Mon esprit baigne encore dans les dernières lueurs automnales du Wyoming, un point rouge derrière les crêtes enneigées de Big Horn Mountains. Les fleurs y sont rares. Pourtant, la vie est là toute entière pour qui prend la peine d'en saisir le sens. le comprendra-t-il Einar Gilkyson, un vieux cow-boy taiseux quand il fera pour la première fois connaissance avec sa petite fille Griff âgée de 9 ans amenée par sa mère, Jean.
Dans le ranch, les cabanes en bois sont vides mais elles sont solides. Elles sont les derniers vestiges d'une vie brutalement arrêtée mais qui ne demande qu'à reprendre le cours du fleuve de l'existence.

Cette histoire familiale de reconstruction malmenée par les non-dits et la culpabilité dont le titre est si évocateur m'a beaucoup touchée. Mark Spragg décrit avec justesse les changements imperceptibles qui s'opèrent dans le coeur d'Einard face à tout ce qui émerveille Griff dans la vie au ranch. Il s'attendrit par la confiance qu'il donne à sa petite fille en la laissant conduire le tracteur et en lui laissant faire les menues tâches de la ferme. A travers elle, il fait en quelque sorte le deuil de son fils. Avec son grand-père, elle apprend l'histoire de ce père qu'elle n'a pas connu.

C'est une histoire remplie de menus bonheurs, et d'instants privilégiés à écouter l'eau de la rivière qui fait le bruit du vent, à ne plus avoir peur de la forêt qui protège. Elle fait l'apprentissage de la tolérance et de l'empathie en soignant Mitch et renoue avec tout ce qui nous est supérieur en délivrant l'ours.
L'histoire est simple, belle et poignante.
Je vais certainement lire l'histoire autobiographique de l'enfance de l'auteur passée au coeur d'un ranch dans le Wyoming, là où les rivières se séparent.
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Ce roman est une belle decouverte.
On ne peut que s'attacher aux 4 personnages principaux.
La petite Griff bien plus mature qu'elle ne devrait l'être à cause de la vie chaotique qu'elle mène avec sa mère, Jean. Une mère blessée, au sens propre comme au sens figuré, qui doit se dire au fond d'elle, qu'elle ne mérite pas d'être heureuse.
Ce duo aimant mère-fille, qui, suite aux déboires de la mère, revient dans son village natal et débarque dans la ferme du beau père de Jean. Griff rencontre pour la première fois son grand père paternel inconnu jusqu'alors et réciproquement. Ce grand père héberge dans une cabane son meilleur ami et prend soin de lui en le soignant tout les jours car il a été mutilé par un ours.
Les relations entre Jean et son beau père ne sont que colère, douleur et rancoeur. Griff observe et tente d'apprivoiser son nouvel entourage familial et local.
L'auteur brosse des personnages blessés, qui cherchent le pardon, un peu d'absolution et surtout de l'amour, car ils sentent que même s'ils refusent de l'admettre, ils peuvent s'entraider, s'aimer et prendre soin les uns des autres.
J'ai aimé cette galerie de personnages plus attachants les uns que les autres, leur douleur est omniprésente et leur colère est si vieille qu'elle ne mène à rien sinon à s'éloigner de ceux qui peuvent nous soutenir.
La plume de l'auteur met en scène de façon très délicates, les liens fraternels et familiaux, la relation fragile qui se crée entre ce grand père bourru et sa petite fille.
Un roman à découvrir.
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Les amants se succèdent et les coups aussi : depuis la mort de son mari, Jean ne rencontre que l'échec et la violence, qui n'épargne pas non plus sa fille de neuf ans, Griff. Une ultime réaction va les ramener à Ishawooa dans le Wyoming, là où elle fut heureuse avec son mari et où vit encore Einar, son beau-père. Qui va se découvrir grand-père…

Dans Une vie inachevée, Mark Spragg -traduit par Nicole Hibert- aborde comme d'autres avant lui, les thèmes du deuil, de la rédemption, de la violence, du poids du passé et du passif, de l'amitié. le livre fonctionne en successions de duos relationnels : Einar le vieux bourru tout en pudeur et Griff toute en curiosité et en candeur ; Einar et Mitch, son vieil ami-voisin lourdement handicapé suite à une rencontre avec un ours ; Einar et Jean, sa bru à qui il ne peut pardonner le décès de son fils ; ou encore Jean et Nina, réunies par leurs secrets.

Tout cela est cependant un peu trop convenu et déjà vu/lu pour emporter mon enthousiasme, et dans le même genre, il manque l'émotion d'un Haruf, la violence d'un Vann ou le réalisme froid d'un Offutt. La profusion de dialogues laisse trop peu de place au développement des personnages qui en perdent de l'épaisseur. Heureusement, il y a la nature, celle de ce coin isolé non loin des Big Horn Mountains et du Yellowstone Park, que Spragg place en trame omniprésente de son roman, une terre qui devient le point d'ancrage de cette famille à reconstruire.
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Aux Etats-Unis, de nos jours.
Un matin, Jean et Griff quittent tout. Elles prennent la route au volant d'une vieille Chevy Impala de 1984 avec des milliers de kilomètres au compteur. Jean est la mère de Griff, neuf ans. Elle quitte Roy, son compagnon, après avoir subi des nouvelles violences. Elle l'avait promis à sa fille. S'il recommençait encore une fois à la frapper, elles partiraient toutes les deux, sans se retourner. Il a recommencé. Elles sont parties avec leurs bagages et quelques billets en poche. Sur la route, Jean achète un atlas des routes américaines. Elles ont l'embarras du choix. Griff n'a qu'à choisir. La petite fille feuillette l'atlas et tourne les pages au hasard puis sélectionne un Etat. La Californie. Ce sera leur destination.

Mais, en route, la vieille voiture rend l'âme. Un concours de circonstances les mène à une gare, puis à un arrêt de bus. Avec le peu d'argent qu'elles ont sur elles, elles ne peuvent pas aller plus loin que le Wyoming. Jean et Griff descendent à Ishawooa, une petite bourgade située à quelques kilomètres de Yellowstone Park.

A Ishawooa, Einar vit seul dans son ranch depuis le décès de son épouse et de son fils Griffin il y a dix ans. Entre ses animaux et ses amis, les journées passent sur le même rythme, ce qui n'est pas pour lui déplaire. Pourtant, la solitude le ronge.
Un beau jour, son ancienne belle-fille débarque, accompagnée d'une enfant. Il ne pensait plus jamais la revoir car il l'a tient pour responsable de la mort de son fils unique. En apprenant que Griff est la fille de Griffin, et donc sa petite-fille, le vieil homme ne voit plus les choses de la même façon. du coup, il autorise Jean et la petite à séjourner quelques semaines dans son ranch.
Le vieil homme et l'enfant apprennent à se connaître. Un lien se tisse entre eux, et surtout, une belle affection s'installe.

On suit ainsi l'histoire de cette famille séparée par la mort et réunie par le plus pur hasard. Jean ne pensait jamais plus revenir dans le Wyoming. Pourtant, elle est là aujourd'hui. Sa fille rencontre son grand-père et trouve une stabilité qu'elle ne connaissait pas jusqu'alors.
J'ai beaucoup aimé assister au rapprochement de Griff et d'Einar. Ce sont deux personnages qui ont besoin d'amour et d'apaisement. Ils sont si touchants que l'on a envie que leur relation se renforce et on craint de voir un nouveau départ qui mettrait un terme à ces retrouvailles.

Un récit qui emmène le lecteur dans l'ouest des Etats-Unis, dans un Etat bondé de plaines et de parcs et de rivières, non loin des montagnes rocheuses. Une immersion totale au coeur de l'Amérique des ranchs et des chevaux, dans une histoire de deuil et de reconstruction dans laquelle un vieil homme renoue avec son passé.
Une très bonne lecture !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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--- PEPITE ! mais évitez la 4e de couv...

Wyoming, début des années 2000. Einar est un vieil homme triste, ayant perdu son épouse, très jeune, et leur fils unique de vingt ans une dizaine d'années plus tôt. Comment tenir encore debout ? Avec l'alcool, dans un premier temps. Puis, après y avoir renoncé, grâce aux petits gestes du quotidien (une vache, un chien), et surtout aux liens indéfectibles avec un vieil ami défiguré et blessé... Parallèlement, une jeune femme, tabassée une fois de trop, fuit un énième compagnon violent, accompagnée de sa petite fille de neuf ans.

Vie dans une vieux ranch dont il ne subsiste pas grand chose, deuil, vieillesse, haine tenace, tendresse entre une maman et sa fillette, amitié entre deux hommes qui ont beaucoup partagé depuis leur jeunesse. Cette histoire aux thématiques simples n'a rien de banal ni de rebattu : de jolis échanges entre une enfant et des adultes, une gamine vive, courageuse et adorable, aussi vraie que nature, douée pour briser les résistances des ronchons les plus réfractaires... Tout cela servi par un style sensible qui rend les personnages et les dialogues particulièrement vivants et crédibles.

Un merveilleux roman, beau et émouvant. Je doute que la version ciné ne tombe pas dans le sucré. J'imagine qu'une histoire d'amour hollywoodienne écrase tout le reste ? allez, je dois être médisante...

Pas un gramme de guimauve ici, en tout cas : tout est juste et sobre... Et peu de "nature-writing", pour ceux que cela effraie.
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Dans le Wyoming, Einar est un homme qui s'écoute vieillir. Suant dans le sauna, il se remémore l'édification de ce petit abri en bois, vingt ans plus tôt. C'était une idée, lorsqu'il était enfant, de Griffin, son fils qui se proclamait Viking de part sa descendance.
Einar est un abandonné. Sur la colline, au pied d'un peuplier, deux stèles, celle de sa femme et celle de son fils, sont la preuve de cet abandon. Il loue les terres de son ranch. Ne lui restent qu'une vache laitière, une ribambelle de chats et un vieux cheval. Tout en sirotant une petite tasse de lait frais, il s'assoit chaque matin dans son fauteuil à bascule et observe un couple de ratons laveurs qui lapent le lait apporté. Et puis, dans le petit chalet d'à côté, il va faire sa piqûre de morphine à son ami de toujours, Mitch. Karl, le vieux chien, se traîne aussi péniblement.

Un peu plus à l'est, dans l'Iowa, Griff vit dans une caravane en toc. Petite fille de neuf ans et demi, elle insiste pour que sa mère Jean tienne enfin ses promesses : quitter Roy à la prochaine blessure, et l'oeil au beurre noir est là, ce matin, témoin irréfutable. Elles prennent donc la route mais leur vieille voiture qui rend l'âme les oblige à faire halte chez Einar. Il ignore l'existence de sa petite-fille Griff mais garde bien vivaces la haine et la rancoeur envers son ex belle-fille.

En alternant les visions de chaque personnage et en utilisant les caractéristiques de chacun pour la narration, l'auteur varie avec souplesse les styles d'écriture. le déroulé est très cinématographique. Les scènes, qui n'ont rien de palpitant mais déploient plutôt le côté très réel d'une vie qui suit son cours, nous offrent d'abord les images puis laissent flotter autour d'elles toutes les impressions et sentiments qu'elles véhiculent.
Les personnages sont tout en retenue. Les dialogues vont à l'essentiel et ne s'embarrassent pas de démonstrations affectives ou autres. Pourtant, entre chaque parole, pas besoin de long discours pour percevoir la difficulté du pardon, l'impossibilité de poser des mots sur le passé.

Cette histoire de famille et d'amitié n'a absolument rien d'extraordinaire, ni d'original. On imagine sans mal son issue et c'est alors dans la profondeur des rapports humains qu'elle renferme tout son charme.
C'est dans ce vieux ranch que Griff va découvrir une stabilité et un milieu familial qu'elle appelle de tous ses voeux pour ne plus refaire sa valise une fois de plus.
On saisit alors la complicité et l'attachement que les deux vieux cow-boys vont éprouver envers cette gamine qui désire tant leur plaire. Elle représentera l'étincelle qui leur manquait pour continuer une vie devenue si pesante.

La beauté de cette lecture se cache aussi dans l'affection que l'on devine intensément entre ces deux taciturnes, un total partage de leurs souffrances respectives.

Et puis, il y a l'ours ; un grizzli qui remplit aussi une belle partie de la vie qui s'écoule dans cet Ouest américain.

Il m'a juste manqué un peu plus de passages pour me noyer dans l'horizon immense du Wyoming, sentir avec plus d'intensité les odeurs de pins et de sauge sauvage.
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Nous sommes dans le Wyoming, un état peu peuplé, dans les environs de la petite ville d'Ishawooa, dans le ranch d'Einar Gilkyson qui vit seul ave son vieux copain Mitch. le vieil Einar a peu à peu laissé tomber ses activités agricoles, il loue ses terres et garde son énergie pour s'occuper de Mitch, avec qui il a fait la guerre de Corée et qui est lourdement handicapé suite à une mauvaise rencontre avec un ours.

Nous suivons aussi Jean et sa fille Griff, qui fuient les coups de Roy. Elles espèrent aller loin, à l'aventure mais la vieille bagnole poussive ne les mènera pas très loin. Jean se voit contrainte de revenir à Ishawooa, sa ville natale, et de demander accueil à Einar, son beau-père. Ils ne se sont pas vus depuis dix ans, quand Griffin, le fils d'Einar, est mort, une mort qu'Einar reproche toujours à Jean. le vieil homme découvre l'existence de Griff, sa petite-fille, neuf ans. La gamine est attachée à sa mère malgré les mauvais choix de celle-ci, elle a des antennes et une faculté d'adaptation incroyables : très vite, elle se coule dans la vie du ranch, elle se lie d'amitié avec Mitch sans aucune réticence, elle dépasse ses peurs pour apprendre tout ce qu'elle peut apprendre grâce à Einar. Sa mère ne veut pas s'attarder là mais la magie du lien entre cette petite fille et les deux hommes va faire évoluer, ou plutôt faire reprendre la vie des uns et des autres.

Ce roman qui était depuis longtemps dans ma PAL m'a procuré mon premier vrai frisson de lecture de l'année. Rien de grandiose dans ce vieux ranch mais une amitié et une fidélité plus fortes que la mort, le désir de stabilité et de bonheur d'une petite fille, une attention aux petites choses du quotidien, la capacité à avancer, à laisser le passé au passé, à se parler, à nouer de nouvelles relations : voilà ce qui va faire évoluer Einar, Mitch et Jean, sous le regard de la petite Griff, une gamine sacrément futée. Sans oublier un petit grain de folie qui va embarquer nos deux compères dans une fameuse équipée non loin des montagnes de l'Absaroka (clin d'oeil littéraire donc à Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka).

L'auteur a entre autres dédicacé son livre à Kent Haruf et c'est vrai que l'on peut penser au Chant des plaines, notamment pour les liens intergénérationnels si inspirants. Bref, que du bon dans ce roman de Mark Spragg dont j'ai bien envie de découvrir Là où les rivières se séparent (récit autobiographique) et de flammes et d'argile (qui reprend les personnages de ce roman-ci).
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Un homme, âgé, isolé dans sa maison en rondins ... Sa vie s'écoule tranquillement, à regarder la nature et les chevaux dans le pré voisin. Einar s'occupe de son ami Mitch, rencontré pendant la guerre, et maintenant très handicapé après l'attaque d'un ours.
Dans ce petit coin perdu du Wyoming, on ne parle pas beaucoup, on vit tout simplement.
Mais cette sérénité va bientôt être troublée par Jane qui revient au pays et qui ramène sa fille Gryff, la petite fille d'Einar.
Peu de discours mais beaucoup d'émotions dans ce roman que je ne peux que vous conseiller.
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