Au milieu des années 2010, une offre commerciale (dont je ne connais pas la teneur exacte) organisée par les
Editions Rivages permettait de se voir offrir en librairie la nouvelle
La Vagabonde d'
Emily St John Mandel. Cela permettait probablement de mettre la lumière sur cette autrice canadienne de grand talent qui avait déjà deux romans publiés dans la collection Rivages Noirs :
Dernière nuit à Montréal et
On ne joue pas avec la mort. Auxquels s'ajouteront par la suite quatre autres romans dont le prochain
La Mer de la Tranquillité paraitra en août 2023.
La Vagabonde est donc un texte hors commerce difficile à trouver sur le marché de l'occasion à un prix raisonnable. Mais ma persévérance a fini par payer, j'ai enfin pu mettre la main sur cette nouvelle sans me ruiner. Ceux qui me suivent savent que j'aime beaucoup
Emily St John Mandel que ce soit pour ses histoires, sa plume et ses narrations déstructurées ou ses personnages écorchés. La lire sur un format court,
La Vagabonde fait moins de quarante pages, permet de découvrir une autre facette de l'autrice.
La Vagabonde est un condensé de ce que sait faire
Emily St John Mandel, la plume est toujours aussi belle, les images très visuelles et les émotions présentes. Un texte court, bouleversant et surprenant. Tout commence quand Zoé, quatre semaines après la mort de son mari des suites d'un cancer, décide de voyager à travers le monde pour échapper à sa vie. de ville en ville, d'un pays à l'autre, elle finira par atterrir à Venise ou une rencontre va modifier le cours de sa vie...
Il est toujours très difficile de parler d'un texte aussi court, sans déflorer l'intrigue ou la chute. Evidemment, il n'y a pas la place pour une construction alambiquée, cependant
Emily St John Mandel arrive à surprendre en prenant dans son récit un virage pour le moins inattendu et plus que percutant. Une histoire qui restera marquée dans les esprits et qui confirme tout le génie de l'autrice.
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