…il faut parfois s’abstenir de croire ce que nos yeux nous disent, les yeux sont quelques fois stupides.
Mais qu’est-ce que l’être humain si ce n’est un souvenir ?
Mais il est appréciable de recevoir une lettre, de savoir qu'une personne s'intéresse assez à vous pour consentir à s'assoir et à vous écrire des mots, à penser à vous tout le temps qu'elle rédige sa missive, recevoir une lettre est le signe que vous existez, que plus de choses en vous sont lumière que ténèbres.
elle baisse les yeux, trop timide pour les lever et les montrer, ce qui est déplorable car s'il est une chose susceptible de nous sauver, ce sont bien les yeux d'un enfant de trois ans, ce que le genre humain possède de plus précieux, de plus fragile et de plus puissant habite au fond de ce regard, jamais nous ne devrions prendre la moindre décision avant d'avoir consulté des yeux comme ceux-là.
Un antique traité de médecine arabe affirme que le cœur de l'homme se divise en deux parties, la première se nomme bonheur, et la seconde, désespoir. En laquelle nous faut-il croire ?"
On peut en savoir plus que quiconque, connaître la vie, être capable de la décrire avec des mots puissants, discerner causes et conséquences et n'avoir aucune idée de la manière dont mener son existence au quotidien. Cela revient à connaître chaque note tout en étant incapable de siffler le plus simple des airs.
Hélas, il y a tant de distance entre penser et être. On peut en savoir plus que quiconque, connaître la vie, être capable de la décrire avec des mots puissants, discerner causes et conséquences et n'avoir aucune idée de la manière dont mener son existence au quotidien. Cela revient à connaître chaque note tout en étant incapable de siffler le plus simple des airs.
Le marchand a maigri, il est devenu aussi fin qu'une corde de violon sur laquelle l'existence joue son chant mélancolique, Marta, au contraire, n'est que vie, elle est un point d'exclamation au sein de l'existence. (Page 260)
...l'homme a commis l'erreur de se dresser sur ses pattes arrière, c'est là qu'a commencé pour lui ce6 tiraillement perpétuel entre le paradis et l'enfer. (Page 23)
Tryggvi transforme notre labeur et notre quotidien en or qui lui paie un bateau à vapeur, lui paie une existence à Copenhague, lui paie ses habits, lui paie la vie de ses enfants et petits enfants, il empoche neuf parts des bénéfices et nous en laisse une, c'est ainsi.