AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de hanyrhauz


Lumière d'été, puis vient la nuit.
Toute la mélancolie et la beauté de ce livre en un titre. Et une image de couverture.

Nous voilà auprès des habitants d'un village islandais de 400 âmes. Tout le monde se connait, évidemment, depuis des générations. On arrive rarement par hasard dans ces lieux. Et on en part jamais définitivement non plus. En 8 chapitres, nous allons faire le tour de cette communauté où il n'y a pas d'église ni de cimetière mais un entrepôt, une coopérative et un atelier de tricot. Et des habitants lunaires, qui cèdent parfois aux ténèbres pour mieux voir les étoiles. Tel l'Astronome dont la vie va changer après un rêve en latin. Ou Jonas, qui peint des oiseaux sur des fresques gigantesques.

Avec finesse et humour, Jon Kalman Stefansson souligne toute la mélancolie de ses personnages. Il n'y a pas vraiment d'histoire à résumer, juste des moments à passer avec eux dans une sorte de réalisme magique, pour preuve, les lumières de l'entrepôt qui explosent, sans que l'on sache si c'est la vétusté du système électrique ou les fantômes des anciens propriétaires. Au fil de la lecture, on s'attache à eux, aussi étranges soient-ils. Parce qu'ils sont terriblement humains et ne cherchent qu'à être aimés. Et on se prend au jeu de les rejoindre, de suivre leurs histoires d'amour et leurs tragédies. Pour avoir le sentiment d'appartenir à ce petit bout d'Islande.

"Les ténèbres sont parfois bienveillantes, elles nous apportent la lune et les étoiles du ciel, la lumière de la maison des voisins, le programme télé, le sexe, une bouteille de whisky, gardons-nous de trop les dénigrer."
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}