L'autocar est arrêté. Steinbeck nous stoppe pendant quelques heures, dans le psychisme de ces personnages, utilisant sa plume pour souffler sur les désirs innommables qui peuplent les pensées de ces naufragés de l'autocar.
Cette panne forcée va déstabiliser le fil conducteur de leur vie, les obligeant à cohabiter ensemble malgré les nombreuses différences qui les séparent.
L'auteur nous décrit des vies intérieures riches de remous et d'aspiration. de sa manière singulière, Steinbeck nous fait observer ce groupe hétérogène d'un oeil narquois et rieur.
Ici, très peu d'action dans ce roman, mais les descriptions vives et détaillées ne nous laissent aucunement au bord de la route.
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