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Citations sur Au coeur de l'été (27)

L'admiration de Wilma pour ses camarades plus âgés n'avait pas échappé à Nora, qui se souvint de la différence que pouvait représenter un an au collège. Quand on était en quatrième, tous les troisièmes étaient beaucoup plus intéressants que ses propres camarades de classe...
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"Il nous faut davantage de témoins, dit Margit, Kalle et Erik n'ont pas trouvé une seule personne sur l'île qui ait vu ou entendu quelque chose..."
"ça t'étonne ?" dit Thomas.
Les autres jeunes présents sur la plage avaient très probablement acheté de l'alcool par des voies illégales. En plus, beaucoup étaient là sans l'autorisation de leurs parents. Dans ces conditions, pas étonnant qu'ils refusent de sortir du rang...
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D’un gros yacht, d’énormes haut-parleurs déversaient des rythmes techno frénétiques. Le bruit était assourdissant, les vibrations se propageaient dans le béton, sous ses pieds. Sur le pont arrière du bateau, des verres à moitié pleins, des mégots et des bouteilles s’entassaient sur une table en acajou. Dans un large canapé en cuir blanc, un type bronzé était assis torse nu, une cigarette à la main. Il promena son regard sur le corps de la jeune fille.
« Tu te sens seule ? »
Il ricana en faisant claquer sa langue.
« Je peux t’aider. »
Elle prit à nouveau peur, recula de quelques pas et repartit en courant dans la direction opposée, vers le rivage.
Une forêt de mâts blancs s’élevait devant elle. Elle fixait les bateaux, impuissante.
« Victor, murmura-t-elle tandis que ses larmes se remirent à couler. Où es-tu ? »
Puis ses jambes se dérobèrent et elle s’effondra sur le sable.
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Une marée de coques blanches avait envahi le port. Partout, sur les bateaux, on faisait la fête. Une foule désordonnée de jeunes éméchés allait et venait sur les pontons en ce tiède soir d’été. Mais la jeune fille qui titubait dans la cohue tremblait de froid.
Il y avait des gens partout, mais personne qu’elle connaisse. Tout le monde parlait et riait à grands éclats de voix. Elle se boucha les oreilles pour se protéger du vacarme et, désespérée, plissa les yeux dans la lumière du soir à la recherche d’un visage connu.
Une bande d’ados faisait un barbecue sur la plage, malgré les panneaux d’interdiction. Plus loin, plusieurs policiers en gilet jaune furent rejoints par quelques autres qui garèrent leur 4 × 4 rouge devant le restaurant des Navigateurs.
La fille sur le ponton ne les remarqua pas. Ses cheveux blonds étaient ébouriffés et ses yeux fixes écarquillés. Elle boitait un peu, il lui manquait une chaussure.
Quelqu’un la bouscula, elle heurta une poubelle.
Son regard errait au hasard. Un sanglot lui échappa et elle s’appuya à une bouche d’incendie. Mais personne ne lui prêtait attention, le brouhaha alentour montait par vagues, la musique tonitruante noyait le gémissement qui s’échappait de sa gorge.
« Faut que je retrouve le bateau », geignit-elle.
Une autre personne la bouscula et, cette fois, elle tomba à la renverse sur le ponton blanchi par le soleil. Épuisée, elle resta au sol, incapable de se relever. Ses joues sales striées de larmes, elle murmurait quelque chose compréhensible d’elle seule.
Elle frissonna et, pour tenter de se réchauffer, se recroquevilla sur elle-même.
« Ça va ? »
Un couple, la quarantaine, s’était arrêté devant elle.
« Qu’est-ce que tu as ? » dit la femme en lui posant gentiment la main sur le bras.
La fille se releva et s’éloigna en courant sur le long ponton relié au quai.
« Faut que je retrouve Victor », murmura-t-elle.
La musique était plus forte à présent.
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Remerciements
L’origine de ce roman remonte à la Saint-Jean 2010.
Suite à un malentendu, j’ai dû fouiller le port très tard dans la nuit. C’était un spectacle lamentable, partout des jeunes ivres qui titubaient, tandis que la police faisait de son mieux pour gérer la situation. Moi-même mère de trois adolescents, j’étais à la fois effrayée et choquée.
C’est de cette expérience qu’est né Au cœur de l’été.
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Elle serra les lèvres comme si elle regrettait déjà d'avoir parlé.
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Quelqu’un la bouscula, elle heurta une poubelle.
Son regard errait au hasard. Un sanglot lui échappa et elle s’appuya à une bouche d’incendie. Mais personne ne lui prêtait attention, le brouhaha alentour montait par vagues, la musique tonitruante noyait le gémissement qui s’échappait de sa gorge.
« Faut que je retrouve le bateau », geignit-elle
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Vu de l'extérieur, tout va bien, ces jeunes sont bien élevés et privilégiés. Mais dés qu'on gratte un peu la surface…
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Le droit des affaires était bien mieux côté que le droit pénal. Thomas le savait. C'était aussi beaucoup plus lucratif. Thomas avait déjà croisé ce genre d'oiseau. Des avocats rigides qui n'avaient plus touché au droit pénal depuis leurs études, et qui estimaient pourtant en savoir plus long que les flics qui les interrogeaient.
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Thomas se sentait toujours mal à l'aise devant le chagrin de ceux qui venaient de perdre un proche. Il avait beau essayer, il ne trouvait jamais les bons mots, il était maladroit et gauche.
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