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"Libérée, délivrée
Plus jamais, je ne mentirai
Plus rien ne m'arrête
Plus de princesse parfaite"


Alfhid est la capitaine de pirates viking, en majorité des femmes. Elle ne veut pas être prise au piège, face à ces navires inconnus.
Elle attaque!


Au premier rang, Alfhild transforme la bataille en une sanglante boucherie. Des hurlements, le sang gicle...
Le choc des lames contre les boucliers. Des blessés tombent dans l'eau noire!
Mais, "un soldat arrache le casque de bronze plaqué d'argent qui masquait le visage d'Alfhild".
On la reconnait, la princesse!
Une princesse?
Comment est-elle devenue une pirate?


"Alfhid la pirate est de sang royal. Elle est la fille de Siward, roi de Gotland, une île au sud-est de la Suède."
Ses parents lui ont appris la modestie, la réserve et à cacher sa beauté, et à éviter d'attirer les regards.


Pour éviter d'épouser le prince Alf, le seul prétendant restant en lice,( Tout cela est trop facile, une femme viking se doit de résister, assure la mère d'Alfhild...) la princesse s'enfuit, même si elle est charmée, par la bravoure du prince Alf...


"Délivrée, libérée" .
Alfhid revêt des habits d'homme. Une cotte de cuir cache ses beaux seins, elle accroche un couteau à sa ceinture... Enfin, elle cache sa beauté sous un casque conique à nasal.
"Cette jeune fille va devenir l'une des guerrières scandinaves les plus redoutables."


Mais, Alf est sur les traces de la princesse. "Alfhild est là, devant lui, embellie par l'action, auréolée de gloire et couverte de sang..."
C'est lui qui a arraché le casque de la belle...
L'histoire est tirée de "La geste des Danois". Un ouvrage qui a vraisemblablement inspiré William Shakespeare, pour "Hamlet"...


Que ce soit Jeanne de Belleville, Mary Read, ou Laï Cho San, ces jeunes femmes se sont dressées (" Libérée, délivrée, je ne mentirais plus jamais") et se sont battues, pour accéder à une meilleure vie, fut-ce celle de ... pirates!


"Je ne reviendrai pas
Le Passé est passé
Je suis là, comme je l'ai rêvé.
La reine des neiges.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, j'ai mis mon plus beau tricorne pour vous parler d'un livre, Femmes pirates, les écumeuses des mers, signé Marie-Eve Sténuit. A l'abordage, hardis compagnons !

-Hahaha ! On dirait un champignon avec ce truc sur la tête !

-Moui, bon, ça va. Or donc la piraterie était exercée aussi par des femmes et Marie-Eve Sténuit regroupe leurs biographies dans cet ouvrage. J'avais déjà lu l'autrice avec son livre Femmes naufragées et j'ai pris grand plaisir à la retrouver, ainsi que son style joyeux et fluide ! J'ai appris une foule de choses intéressantes : par exemple, j'ignorais tout des pontons, ces bateaux transformés en affreuses prisons. Et je pensais que la piraterie était restée exclusivement masculine, ce en quoi je me trompais lourdement.

-Alors moi, j'ai repéré un cliché sur le viol commis par les hommes en manque ! Ca m'énerve, ce genre de préjugés ! Les hommes ne violent pas parce qu'ils sont en manque de sexe, mais parce qu'ils estiment que leur victime n'est pas assez humaine pour mériter le respect ! J'en reviens pas qu'on doive encore l'expliquer aujourd'hui !

-Rhôôôh, Méchante Déidamie, ça ne compte qu'une ligne ! le reste du texte est plutôt intéressant !

-Moi, je l'ai trouvé surtout frustrant ! Je n'y connais rien en piraterie, et j'ai gardé la déplaisante sensation d'effleurer le sujet !

-Allons, tu trouves quand même des informations précieuses sur la hiérarchie et le respect des règles sur un bateau ! Tu avais même une forme de protection sociale, voilà qui est étonnant ! Et ce qui m'a impressionnée aussi, c'est la liberté que ces femmes vivent sur leurs bateaux, et pas seulement la liberté d'ailleurs : la sensation de vivre pleinement malgré la dureté du travail. Ca m'a fait penser à Pirates des Caraïbes, avec ce Jack Sparrow qui ne se sent vivre qu'en mouvement sur les océans.

-Mouais, mais bon, certaines d'entre elles se révèlent barbares et sanguinaires ! Et puis la condition des femmes ressemble au film Pirates bons à rien, mauvais en tout : elles doivent toujours cacher leur identité réelle…

-Sauf dans le cas des Vikings ou des pirates chinoises.

-Je reste un peu sur ma faim, quand même. Je comprends ce qu'elle font, mais, en ce qui concerne les pirates européennes, j'ai l'impression qu'elles intègrent un système plus vaste, qu'elles se soumettent à un code qui dépasse leurs bateaux, et je regrette de ne pas en apprendre plus sur le sujet.

-Mais peut-être que le bouquin peut te servir de porte d'entrée sur la question, non ? Si vraiment tu veux en savoir plus, va chercher un bouquin plus généraliste.

-J'y compte bien, madame !

-Quoi qu'il en soit, si je me fie à ce livre, l'univers de la piraterie se révèle complexe et ambigu : brutal, sauvage, mais possédant son propre système de répartition des richesses, parfois, il est même possible d'exprimer son avis à bord. Parfois. J'ai l'impression de découvrir un univers fait d'ambivalences. Tiens, Laï Cho San m'horrifie, certes, mais d'un autre côté, je ne peux pas m'empêcher d'admirer ses talents de stratège et de gestionnaire.

-Tu veux dire qu'une femme compétente, ça t'impressionne ? Bravo, la féministe !

-Mais non, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire…

-Hohoho ! Et qu'est-ce que tu as voulu dire ?

-Je suis impressionnée par ses capacités à s'imposer dans un monde masculin, voilà ce que j'ai voulu dire !

-Tu veux dire que tu admires une meuf qui a bâti sa fortune sur le pillage, le chantage, le rançonnage et le viol ? Waouh, pouces en l'air, la féministe !

-Je… je ne sais plus… chuis fatiguée…

Femmes pirates constitue un document précieux dans l'histoire des femmes, il a le mérite de mettre en lumière des vies méconnues et oubliées.

-Cependant, quand on est une inculte comme moi, cette lecture doit être complétée par d'autres ouvrages sur le sujet. »
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Un panorama qui n'a rien d'exhaustif mais qui permet de sillonner tant les côtes européennes de l'Océan atlantique, que celle de la Baltique, de la mer des Caraïbes, de l'Océan Indien et de la Mer de Chine.

Une petite dizaine de femmes pirates ou corsaires sont présentées finement pour des périodes allant du Moyen Age à l'Entre-deux-guerres. le texte apporte des informations riches. L'iconographie propose quelques cartes géographiques permettant de situer les lieux où les personnages évoqués agissent et des illustrations mettant en scène certaines femmes pirates.
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Femmes Pirates : Les écumeuses des mers.. Ou le bouquin anniversaire... qui fait plaisir et que mon chéri me connaît drôlement bien.. Moi et les pirates c'est une grande histoire d'amour..

Bon je vous fais l'impasse du pitch, vu que y en a pas, vu que c'est pas un roman...
Non avec ce livre nous ne sommes pas dans le roman, mais dans de courtes biographies de pirate.. Femme les pirates...
Et là j'ai plusieurs chansons à la con qui se superposent, voir qui se mixent entres elles.. un côté ♫ vous les femmes ♫ mélangé avec ♫ où sont les femmes ♫... le mélange est un peu louche, c'est le cas de le dire...
Mais pour répondre à Juvet, les femmes sont en mer et elles étripent aussi bien que les hommes...
De tout temps il y a eu des femmes pirates, partout depuis toujours...
J'étais déjà bien sûr au courant, et je n'ai pas été hautement surprise par les noms avancés...

Je crois que j'espérais un peu plus de ce livre... Ou alors c'est de ma faute, et je dois dorénavant me pencher sur des choses beaucoup plus pointues, voire sérieuses pour vraiment apprendre des choses ?
Malgré un bibliographie importante, Marie-Eve Sténuit ne raconte pas n'importe quoi, et même si ses récits sont romancés ( du moins elle essaie), tout cela est un peu court pour moi.

C'était pas désagréable du tout, mais cela m'a laissé sur ma faim.
Et cela fait un livre de plus dans ma thématique/bibliothèque pirate... c'est toujours ça..^^
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Dans ce petit livre, Marie-Eve Sténuit nous livre les portraits de femmes pirates, corsaires ou flibustières. Pas d'analyse historique ici, juste des portraits, des biographies de ces femmes assez méconnues dans l'ensemble, et qui ont pourtant existé !

Ainsi, les premières d'entre elles dont on trouve une trace sévissent au Moyen-âge. Alfhild de Gotland, mais là on se base sur les écrits d'un certain Saxo Grammaticus, et ça relève, selon moi, davantage de la légende que de l'histoire. Pour prétendre à la main d'Alfhild, vers 700/800, les prétendants doivent parvenir à franchir la porte de sa chambre, gardée par deux serpents. L'un d'eux y parvient, et Alfhild est bien contente, mais sa mère/belle-mère lui reproche de céder trop facilement. alors Alfhild fuit et se fait pirate, charge à son prétendant de la retrouver. Et un jour de combat, ils se retrouvent face à face. Ils se reconnaissent, cessent le combat, il l'épouse et elle arrête la piraterie. Mouais.
Plus avérée et plus tragique est l'histoire de Jeanne de Belleville, la Lionne de Clisson qui a sévi vers 1328. C'est pour venger l'exécution par le Roi de son mari Olivier, accusé à tort de traîtrise qu'elle va se faire pirate et massacrer tout ce qu'elle peut. Heureusement, elle renoncera assez vite et se retirera en Angleterre. Plus tard, justice sera faite à son mari, et son fils pourra hériter des terres familiales confisquées.

Pour l'époque moderne, Marie-Eve Sténuit nous emmène faire la connaissance de Lady Killigrew d'Arwenack (1582) qui n'a rien de sympathique et dépouille ses victimes par ruse. Mary Read et Anne Bonny (1720) toutes deux membres de l'équipage de John Rackham, mais avec des histoires et des parcours bien différents ! Rose Bregeon, Louise Antonini, Julienne David

Pour l'époque moderne enfin, plus proche de nous, on rencontre l'inénarrable Ching Yih Saou (1809), qui réussira à obtenir le pardon et l'immunité, et Laï Cho San (1930).

Ensuite, Marie-Eve consacre un dernier chapitre aux épouses de pirates : les six ou sept femmes d'Edward Teach et surtout Marie-Anne de Dieuleveult (1684). D'abord mariée à un planteur, Pierre le Long, elle épouse à sa mort Chérel, qui ne lui tiendra pas longtemps compagnie, puisqu'il décède lui aussi au bout de quelques années. Marie-Anne sait gérer une plantation, est riche et puissante, mais va quand même vivre une folle histoire d'amour avec le flibustier de Louis XIV Laurent de Graff.

Celles qui m'ont davantage émue sont les histoires de Marie Read et Rose Bregeon, victimes du sort davantage que de leurs choix. et ma plus grande admiration va sans conteste à Jeanne de Belleville et sa folle vengeance, même si je ne suis pas sûre d'approuver, quand même, quelle force de caractère !

J'ai adoré découvrir cet univers de la piraterie à travers les histoires de ces femmes. Passionnant !
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Attirée par le couverture très sympa et le thème plutôt accrocheur, je me suis laissée tenter par ce joli livre qui passe en revue ce que nous savons des femmes pirates du ponant au levant... et il faut bien constater que c'est relativement peu.
Si les traditions nordiques et chinoises permettaient aux écumeuses des mer d'exercer, la tradition navale européenne et anglo-saxone fait que les donzelles qui souhaitaient naviguer - et plus encore embrasser la vile carrière de soeur de la côte - le faisaient sous des habits d'homme, et l'on a donc trace uniquement de celles qui ont été arrêtées, ou découvertes par leur hiérarchie.
Marie-Eve Sténuit nous présente donc les portraits d'une grosse dizaine de ces femmes pirates qui sont celles sur lesquelles le plus d'informations - hélas parfois parcellaire - nous est parvenu : Alfhild de Gotland, les célébrissimes Mary Read et Anne Bonny, la vieille Lady Kiligrew, l'Amirale Ching Yih Saou et quelques autres...
Très bien renseigné, l'ouvrage nous dit ce que l'on sait d'elle aujourd'hui avec certitude et étoffe un peu en essayant d'évoquer pour le lecteur le souffle du grand large ou les ressentis de nos flibustières, bien qu le résultat soit au final plus informatif que littéraire...

Une lecture intéressante donc, mais qui ne décolle pas jusqu'à être passionnante.
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Passionnant que de découvrir le destin hors du commun de ces femmes qui ont choisi la mer et l'aventure pour philosophie.
Les histoires sont bien racontées.
J'ai beaucoup aimé.
A lire.
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Une très chouette lecture qui passe en revue différentes personnalité féminines du milieu de la piraterie, depuis l'époque médiévale jusqu'à nos jours. Chaque figure historique est présentée par une courte nouvelle suivie d'une partie beaucoup plus historique et documentaire. Un livre intéressant pour tout ceux qui souhaiteraient en savoir plus !
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« Femmes pirates, les écumeuses des mers » de Marie-Eve Sténuit retrace l'histoire de quelques femmes pirates qui ont été démasquées. Ces « aventurières de l'ombre » ont en effet le plus souvent sillonné les mers dans l'anonymat.
Nous découvrons ainsi les aventures passionnantes de
- Alfhild de Gotland, princesse viking qui a constitué un équipage composé majoritairement de femmes ;
- Jeanne de Belleville, qui voulait se venger de l'assassinat de soin mari en affrontant les navires marchands du Royaume de France ;
- Lady Killigrew d'Arwenack, qui s'en est pris aux cargaisons des marchands du commerce maritime régulier qui passe par le Sud-Ouest de l'Angleterre ;
- Mary Read et Anne Bonny, qui ont fait partie de l'équipage du célèbre pirate John Rackam ;
- Rose Bregeon, Louise Antonini et Julienne David, des femmes corsaires jusqu'à ce que leur identité ait été découverte ;
- Ching Yih Saou, qui a instauré sur sa flotte pirate composée de plus 800 grandes jonques une réglementation interne à respecter sous peine de mort ;
- Laï Cho San, la Reine des pirates de Macao…

Des destins extraordinaires à découvrir dans ce récit historique qui se lit comme un roman d'aventures.
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j'espérais une histoire un peu romancée à propos de ces femmes courageuses qui ont, pour beaucoup, bravé les préjugés, les règles patriarcales, la convoitise. J'aurais souhaité un roman d'aventures mais l'autrice est archéologue et pas romancière, elle s'en tient donc aux preuves, aux recits sourcés. Il s'agit donc d'une série de portraits de femmes libres, qui choissessent leur destin et qui sont l'égale de l'homme ou leur leader. de la viking Alfhild de Gotland à Laï Cho San "La Montagne de la Fortune" vers 1930 en Chine, on voyage à travers le temps et le monde. Que la société de l'époque les tolère et les respecte ou les oblige à se déguiser en hommes, l'autrice dresse le portrait d'une dizaine de femmes pirates. Je n'ai pas senti le vent dans mes cheveux ni les embruns sur mon visage, mais c'était très intéressant car tout est vrai !!
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