La comtesse les laisse avancer jusqu’à Modène, puis approcher de la forteresse de Sorbara, située à treize kilomètres de là, le long de la rivière Secchia qui relie Modène au Pô.
Elle sait que Sorbara, qui fait partie de sa ligne défensive, stratégiquement située pour contrôler l’incontournable Via Emilia et proche du château de Canossa lui-même, est l’objectif d’Obert et des évêques. Les forces de Mathilde sont moins nombreuses, certes, mais elle se trouve sur ses propres terres. Elle a l’avantage du terrain et, surtout, elle a mis en place un réseau d’espions qui l’informent au jour le jour de la progression de l’ennemi.
Le camp des assaillants à peine installé, Mathilde passe
à l’attaque. Le 2 juillet à l’aube, elle lance ses troupes sur
Sorbara. Au cri de « Pour Mathilde et pour saint Pierre »,
la cavalerie charge par surprise le camp endormi, s’enfonçant
sans résistance dans les lignes des alliés de l’empereur.
La véritable « Sans-Gêne », Thérèse Figueur, cependant, n’a pas grand-chose à voir avec l’héroïne de cette comédie. Sardou et Moreau n’ont retenu de la première que le caractère impétueux et impertinent qui lui valut son surnom et l’ont attribué à la seconde. Pour le reste, la pièce présentée pour la première fois au théâtre du Vaudeville en 1893, avec la célèbre Réjane dans le rôle-titre, est une fiction. Thérèse Figueur est la fille d’un marchand grainetier d’Épinay, Pierre Figueur, et de Claudine Viart, de Talmay en Bourgogne, morte en couches. Orpheline à l’âge de 10 ans, elle est recueillie par un oncle, sous-lieutenant retraité du régiment d’infanterie de Dienne
Les livres d’histoire aujourd’hui nous rappellent qu’il s’était agi d’assiéger la ville et le château occupés par les rebelles, partisans de Charles Edward Stuart (le « Jeune Prétendant ») qui tentaient de reprendre le trône d’Angleterre à George II. À l’issue du combat, la ville tombée, les jacobites furent arrêtés, emprisonnés et exécutés. Hannah s’est battue aussi vaillamment que ses compagnons ; nul ne suspecte que le soldat Gray est une femme. C’est après la bataille, pendant que le « Sixth » est en garnison, que surviennent les problèmes qui vont pousser Hannah à déserter.
En échange, la princesse d’Espinoy devra remettre à Farnèse la ville, le château et son artillerie et reconnaître le roi d’Espagne « comme son prince naturel ». Elle refuse ce dernier point et se voit en conséquence sommée de quitter définitivement Tournai. Le vendredi 1er décembre, elle part rejoindre son mari, réfugié à Gand. Escortée de deux cornettes de cavalerie, elle est accompagnée du lieutenant d’Estrayelles, de la garnison du château et des bourgeois et riches marchands qui refusent d’abjurer leur foi.
Le 21 novembre, une partie des remparts s’écroule sous l’effet conjugué de la sape et des tirs de l’artillerie espagnole.
Escaladant les débris encore fumants, les assaillants se trouvent face à la
princesse, mêlée aux bourgeois et aux femmes de la ville qui se battent avec autant de hardiesse et de courage que des vieux soldats. Christine de Lalaing est alors blessée au bras d’un coup d’arquebuse.
(action à Tournai)
Au XVIIIe siècle, Anne Bonny et Mary Read décident d'embarquer en mer, grimées en hommes, pour combattre les navires ennemis dans les Antilles. Leur soif d'aventure aura eu raison de leur condition ; voici comment elles sont devenues d'intrépides femmes pirates.
À Lire : Femmes pirates : les écumeuses des mers , Marie-Ève Sténuit, Editions du Trésor, 2015
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