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Critique de Derfuchs


A l'ouverture du livre nous trouvons une note au lecteur.
Ah!
Du traducteur qui nous dit que si nous sommes coutumiers de la lecture d'oeuvres de fiction spéculative nous pouvons sauter cette note. Bigre!
Déjà ce n'est pas simple.
Non je ne suis pas coutumier, en revanche, j'ai choisi ce livre et je savais, donc, de quoi il retournait. Enfin je le croyais.
Mais ce ne fut quand même pas simple.
Le narrateur, habitant de la planète Arbre, en l'an 3689 après la reconstitution, est le Fraa (frères) Erasmas, vivant et étudiant dans la consente (monastère) de Saunt (saint) - Edhar, réunissant mathématiciens et philosophes.
Il existe d'autres monastères, de frères et de soor (soeurs) qui vivent sans relations avec les autres monastères pendant des périodes de 10, 100 et même 1000 ans. A chaque fin de cycle se trouve une courte période d'échanges et c'est au cours de l'une d'elles que le Fraa Erasmas s'aperçoit d'un changement dans le ciel d'Arbre qui risque de menacer la survie de toutes ces congrégations et de la planète. Erasmas par à la recherche de son mentor et, de ce fait, à la recherche de sa vie.
Voilà.
Pour revenir au début et à l'avertissement du traducteur il faut savoir que l'auteur utilise un nombre plus qu'important de néologismes, ceci avec la difficulté de traduction, sans omettre des contextes et noms propres et bien autres pièges. le travail de traduction de Jacques Collin n'en est que plus remarquable.
De fait l'entrée en lecture est difficile, mais les termes étant redondants le lecteur s'y habitue, comme un roman normal avec ses noms, prénoms, lieux, usages, etc. Ou si l'on veut les termes que chacun peut appréhender dans sa région natale. Il faut, cependant, passer une bonne centaine de pages, très indigestes, difficiles d'accès dans notre incompréhension et avoir une grande envie de poursuite ou comme le dit un lecteur babelionaute : franchir le mur d'escalade.
Alors, après, oui c'est un roman qui s'avère passionnant et, qui, dans sa première partie pourrait ressembler au "Nom de la rose" de Eco. Mais cela n'a rien de religieux.
Ce monde qui n'est pas loin de s'apparenter au nôtre, ou ce qu'il serait devenu, va s'ouvrir lors de la recherche d'Erasmas dont la quête sera de tenter d'élucider le mystère qui vient dans le ciel.
En se prenant au jeu, en acceptant que l'auteur Neal-Stephenson est un génie, un excellent écrivain et que le travail du traducteur est formidable le lecteur (moi) passe un magnifiquement bon et long moment avec ses 800 pages de lecture. Et ce n'est que le tome 1.
Pour la bonne bouche :

De par mon travail avec Orolo, je savais que l'iconographie moshianienne avait le vent en poupe, sous la forme de la soi-disant férule céleste. Nos hiérarques en avaient pris conscience, et le férulaire pourfendeur avait demandé à grand-soor Tamura de nous entraîner dans ce débat.

Je remercie Babelio de cette masse critique et le Livre de poche de m'avoir fait parvenir ce livre.

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