"Amen"
L'histoire de
Dracula démarre fort, et ce dès le début.
Dès les premières pages, une force secrète m'a séduite, et contrainte à poursuivre de plus en plus vite, de lire encore et encore, jusqu'à plus soif. ( de sang?) Oh mais tant besoin de savoir, tant envie de cohabiter avec chacun d'eux.
J'ai ainsi voyagé avec le beau Jonathan ( Keanu Reeves dans mon esprit), j'ai été apostrophée, tout comme lui, par les belles et au combien désirables succubes, j'ai frissonné devant le Comte quand à la fois je fus prise d'une profonde admiration pour son esprit ô combien aiguisé. Tout ceci dans une ambiance des plus sombres.
Quittant ensuite brutalement mon prisonnier affolé, pour me retrouver avec la belle Lucie... Quelle joie alors! Moi qui m'attendait tellement à trouver une jeune femme libérée, presque libertine au propos choquant et à l'esprit jouette! Qu'elle ne fut pas ma surprise en découvrant alors, une femme d'une toute autre nature.
Coppola m'a trompé à son sujet!
Car la Lucie dépeinte par
Bram Stoker, n'a rien à se reprocher. Et si le coeur des hommes fond pour celle-ci, elle ne le doit qu'à sa belle personnalité! Pleine de vie, amusante, charmante, belle, loyale... MERCI!
Mina? Oh ben Mina.... C'est l'archétype de la femme parfaite. Une jolie madame, toute tendre, et pleine de tendresse, d'amour, de compassion à offrir. Un bouquet de qualités offert aux protagonistes mâles de l'histoire. Je lui ai trouvé quelques points de ressemblance avec la douce Mélanie d'autant en emporte le vent.
Non mais... ennuyeuse par sa perfection exacerbée! Un peu de folie bon sang!
Seward, van Helsing, le Lord, Morris, .... tant de personnages attachants....
Ayant un faible pour les histoires épistolaires, je n'ai ressenti aucune contrariété à la longueur du roman. Je dois même avouer que je l'ai lu bien plus vite que certains romans bien plus court que celui-ci mais dont l'histoire avait moins de panache.
Petit Bémol sur la fin...
La mort du Comte, laisse un gout amer. Il est où le sang? et la bagarre? Les injures qui volent? Oh, une petite pensées s'immisce alors en vous et murmure :
" Tout ça pour... ça?"
Et puis finalement on y a pris tellement de plaisirs qu'un haussement d'épaule suffit à s'en faire une raison.
Une minute de silence pour ce brave Mr Q.
Mort si vite, et en héro.