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sur 177 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voici l'histoire de Lucy qui a eu une enfance très difficile,vivant dans un milieu pauvre avec ses frères et soeurs elle sera la première à partir de la maison pour fuir cette vie si dure et tenter de réussir car elle sent bien qu'elle en a la capacité.
Elle réussira dans ses études et cela lui permettra de se construire professionnellement mais au prix d'abandonner complètement sa famille.
Puis Lucy va tomber malade et être hospitalisée et c'est là qu'entre deux sommeils , elle va découvrir sa mère qu'elle n'as pas revu depuis des années assise a son chevet, va s'ensuivre des retrouvailles très intime sous fond de grandes réserves mais avec un sentiment puissant pour Lucy d'amour, du besoin d'entendre de sa mère qu'elle l'aime.
On sent a travers ces chapitres comment l'enfance joue un rôle dans notre construction et pour la cas de Lucy comment ce manque d'amour l'a marqué, elle tenteras de lui raconter sa vie pendant 5 jours toujours avec une mère si discrète voir distante puis a l'aube de sa guérison sa mère s'en retourneras.
Quelques années plus tard c'est Lucy qui se retrouveras au chevet de sa mère mourante ou la une fois de plus on sent que leur histoire n'est pas complète, trop de brèches restent a combler.
Elle retrouveras également son père et la encore elle espèrera tant de choses, un besoin d'entendre des paroles qui lui iront droit au coeur.
Ce livre a été une belle découverte on se pose des questions et on comprends l'importance de ce qui nous construit et l'influence qu'elle apporte sur nos vies une fois devenus adultes, livre intime et puissant!
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Lucie Barton a quitté sa ville natale, chassée par la pauvreté, le froid et tout un tas de "choses" terribles qu'elle raconte par bribes avec beaucoup de délicatesse et de pudeur. Et c'est ça finalement qui m'a déplu: être appâtée par des drames atroces et n'en savoir rien. Oui je sais c'est voyeur, c'est vulgaire, c'est maaaal. Et j'irai probablement en enfer mais je termine avec une sensation de faim inassouvie. Pourtant j'ai hâte de lire son nouveau roman qui raconte en miroir à celui-ci les potins des bledards à propos de Lucie et sa famille de red nakes.
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Je me souviens avoir lu une critique de ce livre dans un magazine, et cela m'avait intrigué. Après plusieurs années, j'a pu me le procurer mais je ne me souvenais plus pourquoi je voulais le lire. Il m'a bien plu. Lucy Barton, est hospitalisée pour une appendicite dans un hôpital de New York. Sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis plusieurs années, vient la voir de l'Illinois. Elle reste 5 jours et 5 nuits à son chevet. Elles profitent de ce moment pour échanger des choses banales comme des choses importantes du moins aux yeux de Lucy. Ce livre se lit vraiment facilement, c'est émouvant, outre les relations mère-filles, il y a beaucoup de solitude, pauvreté, un peu de froideur également et surtout un grand manque d'amour qui vient de sa famille. Lucy étant la seule à avoir fait des études, sa famille se sent trahie, c'est la seule également à avoir quitté sa famille très jeune et pour elle, c'était une libération...C'est une sorte de huis-clos même si il y a de temps en temps la présence du gentil médecin ou des trois infirmières avec leurs surnoms... C'est un joli roman, un peu en dehors du roman traditionnel, mais très plaisant malgré les sentiments qu'il véhicule.
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J'avais adoré cet été "Olive Kitteridge" du même auteur, j'étais donc très impatiente de me lancer dans la lecture du dernier livre d'Elizabeth Strout, "Je m'appelle Lucy Barton".
Lucy est sur son lit d'hôpital, clouée au lit par une maladie inconnue qui la tient éloignée de son mari et de ses enfants. Elle nous raconte sa vie par brides, de manière décousue, jusqu'à l'arrivée inattendue de sa maman qu'elle n'a pas vu depuis des années et qui vient lui tenir compagnie. Elles évoquent alors ensemble d'autres souvenirs, et l'on comprend ainsi peu à peu que Lucy revient de loin...
J'adore les autobiographies, alors quand un personnage, même fictif, raconte la sienne, je le suis. le problème c'est qu'ici les souvenirs sont racontés dans le désordre. Parfois ils résonnent les uns par rapport aux autres (comme dans "Olive Kitteridge"), et c'est puissant ; parfois ils ne trouvent pas d'écho, et c'est dommage. J'ai ainsi été moins emballée, et elle a même fini par m'énerver un peu, cette Lucy, à ne pas vraiment savoir ce qu'elle veut ! Bref, moyen.
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Un court récit qui convoque les fantômes du passé et interroge sur la maternité. le personnage féminin principal, bien qu'intéressant, m'a moins touchée que prévu.
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Je l ai lu en anglais et cela a été une lecture agréable
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Ayant beaucoup aimé « Olive Kitteridge », je me délectais de commencer ce nouveau roman.
Légère déception c'est beaucoup moins dense mais reste le style d'Elisabeth Strout, fluide, juste.
Un roman d'interiorité sur les souvenirs familiaux et la rencontre d'une trentenaire avec sa mère .
On se laisse prendre par leurs difficultés à communiquer à l'autre leurs sentiments refoulés depuis si longtemps. Un livre juste qui touche par la vérité des sentiments.
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J'ai lu Je m'appelle Lucy Barton d'Elisabeth Strout .
Elle n'écrit pas avec la maîtrise des mots , le talent est ailleurs, justement il serait dans l'humilité d'avouer la pauvreté de ceux-ci face à ce qui est vécu de façon viscérale et unique pour chacun .
Dans l'incapacité de dire l'indicible des traumas d'enfance , de ceux qui nous construisent et déconstruisent , ce sont des réminiscences ou des amnésies affectives que l'auteur pointe , dans une narration rétrospective kaléidoscopique volontairement régressive autour du mot amour .
Ce n'est pas un chef-d'oeuvre . Vous l'aurez compris .Mais c'est puissant .
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Hospitalisée pour une appendicite, Lucy Barton doit rester plus longtemps à l'hôpital suite à des complications post-opératoires.
Ayant rompu tout lien avec sa famille, elle est surprise de découvrir un matin sa mère à son chevet.
Lucy se plonge alors dans ses souvenirs d'enfance.
Je dois dire que j'en attendais plus de ce roman, les sentiments de ces deux femmes ont été -pour moi-édulcorés.
Il me reste une impression d'inachevé et une accroche difficile avec ce style d'écriture.
Il fut néanmoins plaisant à lire, même si je n'en retiendrai pas un souvenir intarissable.
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Lucy Barton est hospitalisée pour une maladie que personne ne parvient à identifier. Loin de son époux et de ses filles, elle s'ennuie et craint de ne jamais guérir. L'arrivée de sa mère dans sa chambre d'hôpital change beaucoup de choses. Alors que les deux femmes avaient presque perdu tout contact, elles renouent une relation mère-fille et retrouvent une façon de communiquer, de se parler et de se comprendre. Peu à peu, des souvenirs refont surface : l'enfance pauvre dans l'Illinois, l'émancipation euphorique à New York, le mariage et la maternité, les débuts d'écrivain. À cela s'ajoutent le terrible spectre du SIDA et un profond sentiment de solitude, part intégrante de son identité. Lucy Barton sait aussi reconnaître les personnes qui l'ont aidée à grandir, voire à survivre : un médecin compatissant, une infirmière efficace, un artiste qui a reconnu son travail, etc. Au fil de son récit, nourri de détails et d'anecdotes qui font tout le sel d'une existence, Lucy Barton dresse son portrait intime et révèle ses fragilités.

Elizabeth Strout est l'auteure d'Olive Kitteridge dont l'adaptation en minisérie, avec Frances McDormand dans le rôle-titre, m'avait émue aux larmes. Ici, avec ce nouveau portrait de femme, elle n'a pas su me toucher. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour Lucy Barton que j'ai souvent trouvée geignarde. le rythme lénifiant n'aide pas et c'est donc un ennui vague et un peu coupable que j'ai éprouvé tout au long de ma lecture. Je retiens cependant une phrase qui m'a percutée. « Je m'intéresse à la façon dont on peut se sentir supérieur à quelqu'un d'autre ou à un autre groupe de gens. Ça arrive partout, tout le temps. Quel que soit le nom qu'on donne à ce besoin de trouver quelqu'un à rabaisser, je le considère comme ce qu'il y a de plus vil en nous. » (p. 108)
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