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sur 176 notes
Lucy, hospitalisée pour plusieurs semaines à New York, reçoit la visite de sa mère qu'elle n'a plus vu depuis plusieurs années après une enfance difficile dans une grande misère.
Lucy a pu étudier, sortir de son milieu, grâce à des bourses pour étudiants méritants.
A présent, elle commence à écrire des nouvelles d'abord.
Elle a un mari, William et deux petites filles.
Les faits à l'hôpital se passent dans les années 80, une époque où on ne connaît pas encore les moyens de communication actuels.
Sa maman restera cinq jours à son chevet et la longue conversation entre elles s'établira sans peine , avec un naturel déconcertant, au sujet du passé.
C'est un lourd passé qu'elle aura dû vivre Lucy et elle ne semble pas du tout en vouloir à ses parents.
Elle est adulte et éprouvera un grand réconfort à établir une relation avec sa mère loin de leur village d'origine.
Sa vie reprend son cours normal par la suite avec chaque fois le naturel que Lucy adopte pour nous raconter tous les évènements.
Ce naturel qui fait de ce roman magnifique un livre qui aurait pu être un livre semé de tourments.
Elizabeth Strout, une auteure à retenir pour moi car je pense qu'il existe une suite au roman.
Au passage, je salue le travail du traducteur Pierre Brévignon qui rend la lecture bien agréable pour nous, francophones.


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Découverte de ce roman et de cette auteure américaine...au fil des déambulations en librairie...
Un roman émouvant sur les rapports mère-fille et sur la pauvreté vécue par une enfant...La narratrice se retrouve hospitalisée...et quelle n'est pas sa surprise de retrouver à son chevet, sa mère qu'elle n'avait pas revue depuis des années...

Seule enfant d'une fratrie de trois, elle est la seule à être partie de la maison, et à avoir poursuivi des études... Un mérite d'autant plus grand que la famille bien que vaillante était très pauvre...Nous constaterons au fil du récit que ses frères et soeur ne lui ont pas pardonné d'avoir en quelque sorte "trahi" leur milieu...Lucy a réussi socialement et professionnellement , mais pour le prix de cette réussite, elle a fui sa famille, et savait encore moins qu'avant, comment communiquer avec elle... La trahison de l'origine sociale de la famille, d'où on provient !

Cinq nuits où sa mère va se tenir au chevet de sa fille , Lucy...où elles vont évoquer, toutes deux les souvenirs, l'enfance, ce que sont devenus tel ou tel voisin, tel(le) ou tel(le) camarade d'école...Peu importe ce qui se dit;
Lucy a besoin d'entendre le son de la voix maternelle...Pourtant ...qu'il semble difficile à la mère et à la fille de formuler en mots leur "amour"...réciproque

"J'ai cessé d'écouter. C'était le son de la voix de ma mère dont j'avais besoin : ce qu'elle disait n'avait pas d'importance. Alors j'ai écouté le son de sa voix; avant ces trois derniers jours, je ne l'avais pas entendue depuis longtemps et elle était différente. Ou peut-être était-ce mon souvenir qui était différent car, d'habitude, le son de sa voix me crispait. Tout le contraire de ce que
j'entendais là, avec ce sentiment pressant, cette urgence. " (p. 102)

" J'ai la sensation que les gens pourraient ne pas comprendre que ma mère n'a jamais pu dire les mots "je t'aime". J'ai la sensation que les gens pourraient ne pas comprendre que ça n'était pas grave" (p. 148)

C'est un roman percutant... dans la sobriété du style, et la gravité des thèmes abordés:
La pauvreté du milieu familial, vécu douloureusement par un enfant... au milieu des autres, plus chanceux, la complexité des rapports mère-fille, un amour réel et intense entre cette fille et sa mère, qui ne parvient que
très imparfaitement à se manifester ! d'où l'intensité de chaque instant de ces cinq nuits de veille maternel, auprès de la fille hospitalisée !
...le changement de milieu social par les études, la réussite intellectuelle [ dans ce cas, notre narratrice, veut devenir écrivain, ce qui se réalisera]
qui augmente l'incompréhension et la distance avec cette famille que la narratrice aime et déteste à la fois !

Il est question du "désamour" ou de l'incapacité à se dire "je t'aime"..., la pauvreté éprouvante qui provoque "honte et exclusion sociale"... et pour tenter de réparer tout cela, "les MOTS" et un des éléments de la fratrie, cette soeur, Lucy, plus brillante, qui va devenir écrivain,
et parler pour elle, pour sa propre construction, mais aussi pour atténuer sa culpabilité, et exprimer la densité des souvenirs communs de cette famille taiseuse,mal-aimante, mais réelle.

Un roman très fin, rempli de simplicité et de sensibilité... qui parle de nous tous... de notre construction, d'enfant à adulte, de nos failles, de celles de nos parents...qui nous transpercent, nous forment ou nous déforment... plus ou moins gravement...de la Résilience... du fait , comme le dit notre narratrice, que pour continuer à se construire et à vivre son existence, on se doit d'être "impitoyable"... et penser à soi, exclusivement, parfois !!

Sans omettre l'insistance de notre narratrice qui parle de l'écriture, de son métier d'écrivain [ignoré et dédaigné par sa famille !!], d'ateliers d'écriture auprès d'une auteure [qui l'intrigue], mais qui l'enrichit dans ses questionnements personnels sur son travail de "mise en
mots" de son histoire, mais aussi celle de tous les autres, rencontrés, qui n'ont pas la facilité, ni la possibilité de s'exprimer et de jongler avec la parole et la force des mots !

"- Quel est votre métier en tant qu'auteur de fiction ?
Elle exposa que son métier en tant qu'auteur de fiction était de rendre compte de la condition humaine, de nous dire qui nous sommes, ce que nous pensons et ce que nous faisons." (p. 111)
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Lucy est hospitalisée et entre deux sommeils fiévreux, elle a la surprise de voir sa mère à son chevet. Elle en est heureuse même si sa présence provoque beaucoup de questionnements. Après une enfance misérable où la faim et les brimades faisaient partie du quotidien, elle a eu la volonté de partir pour New York. Au moment où elle est hospitalisée, Lucy est mariée, mère de deux petites filles et commence sa carrière d'écrivaine, elle n'a jamais revu ses parents et sa fratrie.

Sa mère qui ne dort que très peu, raconte de vieux commérages de sa ville natale à Lucy qui en parallèle repense à cette enfance si particulière. Elle se berce de la voix de cette femme qui est dans le déni du passé. Leur relation est pudique. Sans haine, ni rancune avec un amour certain sans les démonstrations. Les non-dits sont là entre elles, presque visibles, placés avec subtilité par l'auteure.

Ces quelques jours passés avec sa mère à son chevet vont avoir une forte incidence sur la vie de Lucy.

L'enfance a toujours une influence sur notre vie d'adulte.

Une très belle histoire poignante toute en retenue.




Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Je m'appelle Lucy Barton est l'histoire d'un lien, celui entre Lucy hospitalisée et sa mère qui est venue la voir et reste à son chevet durant 5 jours et 5 nuits.
Avec sa mère, qu'elle n'avait pas revue depuis plusieurs années, Lucy va revivre des bribes de son enfance. Issue d'un milieu très pauvre, Lucy va se rappeler des moments difficiles, des situations délicates, humiliantes mais aussi savourer des petits instants avec sa mère.
On ressent combien le dialogue entre elles deux est difficile à renouer mais l'on ressent aussi toute l'émotion exacerbée par un seul mot : « à l' entendre utiliser ce surnom que je n'avais plus entendu prononcer depuis une éternité, je me sentais envahie d'une sorte de chaleur liquide. Comme si toute la tension accumulée en moi avait formé un bloc compact, et que ce bloc n'existait plus ».
L'émotion est palpable, les regards fuyants, les sourires devinés et si on trouve dans cette histoire de la délicatesse, de la tendresse, le texte n'en est pas moins dur, j'ai eu à plusieurs reprises envie d'entendre la mère de Lucy, lui dire « je t'aime » même si l'amour n'a pas toujours besoin de mots .
Elizabeth Strout décrit avec beaucoup de sensibilité la relation mère-fille. C'est un très beau livre intimiste écrit avec pudeur .

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***
Loin des siens, Lucy Barton vit entourée de son mari et de ses deux filles. Alors qu'elle est hospitalisée pendant plusieurs semaines suite à une opération, elle reçoit la visite de sa mère. Au cours des quelques jours où elles seront toutes les deux, Lucy se souvient de son enfance. Et alors que sa mère lui donnent des nouvelles des personnes qu'elles ont côtoyés par le passé, les deux femmes semblent tisser des liens bien fragiles...
J'attendais plus de ce roman... Pourquoi, je ne sais pas : la quatrième de couverture peut être, le prestigieux pris Pulitzer en 2009 reçu par l'auteur... Mais je n'ai pas été conquise par l'écriture. Il y avait pourtant tellement matière à faire de la vie de Lucy Barton un roman passionnant !!! On sent bien que son histoire de famille est compliquée mais on la survole. On comprend que la relation avec ses parents est quasi inexistante mais on n'en connaît pas les raisons. On partage sa solitude et sa souffrance mais on ne s'émeut pas.
Les 200 pages se lisent, sans supplice, sans accroc mais aussi sans frisson...
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J'avais beaucoup aimé " Olive Kitteridge " et sa suite, celui-ci, publié en 2016 , m'a plu davantage encore.

Lucy Barton, et c'est un peu une mise en abyme du roman qu'elle écrira par la suite, raconte ici les quelques jours qu'elle a passés en compagnie de sa mère, dans la chambre d'hôpital où elle restera plusieurs semaines, l'operation qu'elle a subie ayant eu des complications.

Les chapitres se construisent autour de ce lien complexe mère-fille, en huis-clos , au travers des souvenirs et d'une projection sur l'avenir de la narratrice. Cela donne un récit intimiste riche en émotions, subtil, éclairant de nuances variées la vie de Lucy Barton.

Cette mère qui ne lui a montré aucune marque d'affection durant son enfance est pourtant venue à son chevet, alors qu'elles ne se sont pas vues depuis des années . Au cours de leurs conversations se dessine peu à peu, malgré les mots esquivés, les non-dits, un passé difficile, dans une famille pauvre, maltraitante et dysfonctionnelle. Pour donner un exemple, Lucy se souvient que jusqu'à ses cinq ans, sans doute pour être tranquilles, ses parents l'enfermaient pendant des heures dans le pick-up, ce qui la terrifiait.

Tout le talent de l'auteure est de réussir à créer une relation douce, apaisée, entre Lucy et sa mère, contrastant avec la violence de l'enfance. Elle explique très bien que les gens ne se comprennent pas vraiment et que les évènements, et les souvenirs que nous en avons, sont tellement vécus et ressentis différemment.

La réflexion touche aussi le processus de l'écriture, " cette merveilleuse et terrible nécessité d'écrire" , selon le poète Georges Bonnet. Ainsi que les liens avec son compagnon et ses enfants, ses ami(e)s.

Vraiment une introspection passionnante, je suis heureuse d'avoir rencontré l'attachante Lucy Barton.

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Lucy Barton est étonnée et émue de trouver sa mère à son chevet dans cet hôpital de New-York où elle est hospitalisée depuis plusieurs semaines.
Les deux femmes se sont perdues de vue et Lucy est légèrement inquiète, reprendre un dialogue interrompu, sans avoir réellement commencé, s'avère difficile pour la jeune femme.

"A la voir ainsi devant moi, à l' entendre utiliser ce surnom que je n'avais plus entendu prononcer depuis une éternité, je me sentais envahie d'une sorte de chaleur liquide. Comme si toute la tension accumulée en moi avait formé un bloc compact, et que ce bloc n'existait plus".

Peu à peu les souvenirs affleurent, l'enfance blessée, la pauvreté, la honte à l'école lorsqu'on lui disait « ça pue chez vous ».
Toutes deux vont se remémorer leur vie, les non-dits qui peu à peu ont creusés un gouffre entre elles, jusqu'à les rendre étrangères l'une à l'autre.

Lucy se confie sur sa vie, son mari, ses filles, sa passion pour l'écriture dont elle a fait son métier.

Cette relation mère-fille est magnifiquement relatée par Elizabeth Strout qui a l'art de nous entraîner dans la psychologie et les pensées intimes de ses personnages. Elle nous fait partager les émotions qui les assaillent sans jamais tomber dans le larmoyant.

Il se dégage beaucoup de nostalgie de ce livre. On se prend à songer à toutes les erreurs que nous avons commises, tous les mots que nous n'avons pas su ou pas voulu dire.
Et si on y pensait avant qu'il ne soit trop tard !
Une belle lecture pour laquelle je remercie NetGalley et les Editions Fayard.
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Je me souviens avoir lu une critique de ce livre dans un magazine, et cela m'avait intrigué. Après plusieurs années, j'a pu me le procurer mais je ne me souvenais plus pourquoi je voulais le lire. Il m'a bien plu. Lucy Barton, est hospitalisée pour une appendicite dans un hôpital de New York. Sa mère, qu'elle n'a pas vue depuis plusieurs années, vient la voir de l'Illinois. Elle reste 5 jours et 5 nuits à son chevet. Elles profitent de ce moment pour échanger des choses banales comme des choses importantes du moins aux yeux de Lucy. Ce livre se lit vraiment facilement, c'est émouvant, outre les relations mère-filles, il y a beaucoup de solitude, pauvreté, un peu de froideur également et surtout un grand manque d'amour qui vient de sa famille. Lucy étant la seule à avoir fait des études, sa famille se sent trahie, c'est la seule également à avoir quitté sa famille très jeune et pour elle, c'était une libération...C'est une sorte de huis-clos même si il y a de temps en temps la présence du gentil médecin ou des trois infirmières avec leurs surnoms... C'est un joli roman, un peu en dehors du roman traditionnel, mais très plaisant malgré les sentiments qu'il véhicule.
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Je m'aperçois, au fil des années, que mes choix de lecture évoluent, que mes centres d'intérêt changent. J'aime alterner les gros pavés fourmillant de détails, avec une construction assez classique, les "feel good", parenthèses à la dureté du quotidien et les romans qui me surprennent, me déroutent, me bousculent.Je m'appelle Lucy Barton appartient à cette dernière catégorie. le titre paraît anodin, mais révèle déjà la principale thématique du livre : l'identité. Comment savoir qui l'on est quand une enfance, dans une extrême pauvreté, vous a tenue à l'écart de la société ? Peut-on réussir à intégrer les codes de ceux qui ont toujours possédé de quoi vivre décemment ? Est-il possible de laisser derrière soi une enfance, une famille dysfonctionnelle et renaître ailleurs en poursuivant ses études ?

L'héroïne, Lucy Barton, va se retrouver hospitalisée neuf semaines à la suite d'une opération de l'appendice. Une bactérie met ses jours en danger et son mari prend la décision d'appeler sa mère pour la prévenir de la situation. Lucy a coupé tout lien avec les siens et découvre, un jour, avec stupéfaction, que celle-ci est venue et est assise au pied de son lit. Commencent alors une étrange cohabition, d'étonnantes conversations entre les deux femmes. La narration à la première personne nous permet de suivre au plus près le ressenti de Lucy. Que dire à cette mère, surgie du fin fond de l'Illinois pour retrouver sa fille à New-York ? Revenir sur le passé, lui demander des comptes ? Les souvenirs qui remontent à la surface sont souvent tristes, parfois effrayants mais sont-ils fidèles au passé ? Elizabeth Strout retranscrit admirablement les pensées fébriles de son héroïne, ses doutes sur ce qu'elle a vécu, ses scrupules à aborder certains sujets avec sa mère. Est-il encore temps de demander des comptes à cette dame âgée ? Des excuses auraient-elles le pouvoir de guérir ses blessures d'enfance ?

Il va s'écouler cinq jours et cinq nuits, où sa mère va surveiller Lucy comme une louve son petit. Cinq jours en milieu hospitalier où leurs bribes de conversation sont interrompues par les soins, les examens et les visites du médecin. Si peu de temps pour entendre ce que chaque enfant, même devenu adulte, veut entendre, que sa mère l'aime et l'a toujours aimé.

Cette hospitalisation va être une sorte de catalyseur pour Lucy, dénouant certains fils de son histoire personnelle et la confortant dans sa vocation d'écrivain. Les mots lui serviront à panser ses maux. Elle prendra conscience que la résilience ne consiste pas à faire table rase de son passé, mais à composer avec celui-ci. Pour se construire une identité, il faut savoir d'où l'on vient et accepter que tout ne peut être transcendé par l'argent, la réussite ou la culture. Pour grandir et s'épanouir, il lui faudra intégrer qu'avant d'être Lucy Barton, elle a été "Lucy Bordel-de-merde-Barton".

Une lecture en apnée

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J'aime beaucoup l'écriture d'Elizabeth Strout qui nous permet de suivre le quotidien de gens ordinaires. C'est plein de bonnes intentions et parfois très grinçant, mais jamais ennuyant.
Cette fois-ci, nous faisons la rencontre de Lucy Barton, mère de deux jeunes enfants, qui est hospitalisée durant neuf semaines pour un grave ennui de santé.
Elle reçoit la visite de sa mère, qu'elle ne fréquente plus mais dont elle s'ennuie terriblement. Celle-ci passe cinq jours et nuits à son chevet, dormant sur une chaise.
Cette visite impromptue réveille plein de souvenirs d'enfance, la plupart très tristes à cause d'une pauvreté extrême et d'une sévère éducation dans une petite ville d'Illinois.
Sa mère n'a jamais pu dire les mots « je t'aime ». Mais malgré tout, ce n'était pas grave pour Lucy, la relation mère-fille est une entente profonde, inconditionnelle.
Lucy évoque plusieurs périodes de vie, avec lucidité et sans ressentiment. Pas de grandes histoires mais le récit des événements qui forgent le caractère et créent les liens familiaux.
Magnifique lecture encore une fois….
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