La Sage-femme d'Auschwitz

Anna Stuart a réussi à me transporter dans une histoire poignante et bouleversante, basée sur des faits réels, tout en dosant habilement les éléments historiques et les émotions des personnages.
L'auteure a réussi à me toucher en présentant l'histoire de deux femmes, Ana et Ester, confrontées aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale.
Le choix d'exposer les points de vue des deux femmes, chacune avec sa religion différente, a ajouté une dimension supplémentaire à ma compréhension des événements de cette période sombre. L'intensité émotionnelle, les ténèbres des camps de concentration, et la résilience incroyable d'Ana tout au long de l'histoire ont marqué mon expérience de lecture.
La reconnaissance de la véracité historique de l'histoire, soulignée par les notes à la fin, renforce mon admiration pour la vie d'Ana et le travail de recherche de l'auteure.

"Rappelle-toi: notre seule arme c'est de rester en vie, et pour rester en vie, nous devons aimer, nous devons donner, et, malheureusement nous devons souffrir." Ces quelques mots illustrent la force d'âme des héroïnes du roman, Ester et Ana, l'une juive l'autre pas, nées en Pologne à Lodz et qui vont connaître l'horreur du camp d'Auschwitz Birkenau.

L'auteure du roman, Anna Stuart, est consciente de cet honneur et de ce grand sentiment de responsabilité que donne le fait d'écrire sur cette page sombre de notre Histoire. Il est quasiment impossible de retranscrire avec des mots l'horreur de la vie des prisonniers. Néanmoins chaque élément du roman est le fruit de recherches sérieuses.

On s'attache déjà aux deux héroïnes, Ana et Ester dont les professions sont de défendre la vie: Ana est sage-femme et Ester est infirmière. Ana a mis Ester au monde et va être arrêtée en raison de ses activités de résistance.

Les souffrances qu'elles vont vivre ne vont pas atteindre leur foi en l'avenir et l'amour qu'elles portent pour leurs maris. Dans la vie quotidienne, les solidarités et les efforts de survie vont se succéder.

Le personnage d'Ana est inspiré par une sage-femme polonaise qui a réellement vécu: Stanislawa Leszczynska. Sa famille et elle ont aidé les Juifs reclus dans le ghetto et elle a été envoyée dans les camps. Elle a mis au monde environ 3 000 bébés à Birkenau. Compte tenu des conditions de vie effroyables, très peu de bébés ont survécu longtemps. Elle est connue pour avoir osé tenir tête à Josef Mengele. Bien plus tard, sur la demande de son fils, elle a écrit un bref rapport sur son séjour et sur le calvaire des mères et des bébés. Elle déclare qu'à partir de 1943 les enfants blonds étaient envoyés dans les Lebensborn (les pouponnières) pour être adoptés dans des familles allemandes.

Tout cela se retrouve dans le livre. On souffre avec les héroïnes et on a du mal à imaginer toute la peine qu'éprouvent ces mères à qui on arrache le bébé dès la naissance, quand ce n'est pas pour les faire mourir.

Ce qui nous tient en haleine aussi, c'est l'espoir qui se dégage de ces pages. Les femmes s'entraident et font tout pour pouvoir retrouver un jour leurs enfants ou du moins garder l'espoir de les retrouver, en tatouant ainsi leurs numéros de déportées sur un coin de l'aisselle de ceux-ci.

Au delà de ces récits poignants, de grandes pages historiques sont bien rendues dans ce livre: les personnages réels apparaissent comme l'effroyable tortionnaire gardienne de camp Irma Grese, connue pour son sadisme, et qui sera pendue en 1945 à l'âge de 22 ans.

Les marches de la mort sont évoquées avec beaucoup de précisions historiques; il s'agit des marches forcées lorsque les nazis font évacuer les camps en 1945 à l'approche des Russes.

Un autre événement bien rendu est celui de l'insurrection de Varsovie en août 1944 ( à ne pas confondre avec l'insurrection du ghetto de Varsovie). L'objectif était que les rebelles locaux prennent le centre de Varsovie afin de préparer le terrain pour l'entrée des troupes soviétiques par l'est. Les Polonais avaient fait leur part mais les Soviétiques ont ignoré leurs tentatives de contact radio et n'ont pas dépassé les limites de la ville. Les historiens ne s'accordent pas sur les raisons de ce manque d'aide. Cela a abouti à un siège prolongé pour les habitants de la ville. Les Allemands vont reprendre la ville après de lourdes pertes chez les Polonais.

Tout cet aspect historique est magnifiquement rendu et ajoute à la qualité du roman. A lire par tous ceux qui s'intéressent à la seconde guerre mondiale et à ceux qui aiment les héroïnes au caractère fort, et capables de défier l'adversité.

Oublier c'est impossible après avoir lu ce roman, inspiré de témoignages véridiques. Cette sage femme : Ana n'était pas juive et pourtant elle a été internée dans un camp de concentration avec Ester. Les nazis avaient besoin d'elle pour mettre au monde des enfants . Elles se retrouvent dans la "maternité" d'Auschwitz au milieu de très nombreuses femmes enceintes. Les conditions de vie sont impensables, la cruauté nazie n'a pas de limites.
Mais les deux femmes sont soudées et leur résistance à la souffrance, à l'horreur, c'est de rester vivantes!
Encore un livre sur ces horribles réalités, direz vous: C'est vrai, mais il ne faut pas oublier, jamais!

Faites vous partie des inconditionnels de romans historiques?

Alors que le nouveau roman d'Anna Stuart, "La femme de Berlin" est paru en librairie, retour sur "La sage-femme d'Auschwitz"

Lorsqu'un camp de la mort donne la vie.
Espérance au milieu des décombres de l'existence.

Anna & Ester.
Sage-femme et infirmière.

Ester & Anna.
De religion différente
D'humanité commune.

Lorsque deux femmes vont unir leurs forces
Avec la puissance de leur courage
Pour permettre une étincelle d'espoir
Dans l'horreur d'une guerre
Qui laissa le monde exsangue

Plongée dans les tréfonds de l'ignominie
D'un monde sans humanité
Immersion dans l'univers des camps et des barbelés

Lorsque lire La sage-femme d'Auschwitz
Revêt un devoir de mémoire

Plongée dans le coeur d'une femme
Ana, sage-femme, qui donne la vie
Dont la destinée devient de sauvegarder les vies
Coûte que coûte
De bébés voués à un sort effroyable

Peu importent les risques et le prix à payer
Sauver des vies, sauver son âme
Plutôt que de tutoyer la mort

Lorsqu'un matricule, sous l'aisselle d'un bébé
Devient source d'espoir
Pour des mamans qui accouchent dans des conditions dantesques
Ironie du sort, ironie de la vie

Ce matricule de la honte
Ce matricule indélébile sur le corps
Et dans l'âme par delà le temps
Devenu source d'espérance
Pour l'avenir, pour le futur espéré

Lorsque la sororité, la force de femmes d'exception
Leur courage, altruisme, abnégation et humanité
Permettent d'imaginer et espérer un avenir
Où l'ombre et la noirceur
Seront balayées par la lumière

La sage-femme d'Auschwitz
L'histoire d'une amitié plus forte que la barbarie
L'histoire d'une amitié plus forte que l'enfer
L'histoire d'une volonté de vivre par delà le destin

L'histoire de mamans, de bébés
Que l'on ne devrait jamais oublier
Quel que soit le sort qui leur a été réservé

Une histoire bouleversante dont on ne ressort pas indemne
Le devoir de mémoire...
Lien : https://www.facebook.com/La-..

J'ai eu un coup de coeur pour ce roman. La thématique qu'il aborde peut le rendre difficile à lire puisqu'il s'agit entre autres du sort de bébés. La relation d'amitié entre Ana et Esther est magnifique et c'est ce qui porte ce livre. J'ai rarement été aussi touchée par des personnages. Ce roman est très bien écrit, avec respect et intelligence. Une réussite !

Il y a des rencontres qui pourraient être belles si seulement elles se déroulaient à d'autres endroits, à d'autres époques...

1er septembre 1939, Ester jeune Polonaise tombe sous le charme de Filip. S'ils réussissent à se marier, l'Histoire va venir les séparer. L'Allemagne envahit la Pologne.

Ester est envoyée à Auschwitz. Pour faire face à ces camps de l'horreur, Ester va pouvoir compter sur Ana. Sage-femme, Ana doit mettre au monde des bébés dans le pire endroit qu'il puisse exister. Les deux femmes, très liées car c'est Ana qui a mis au monde Ester, vont se serrer les coudes pour tenter de survivre et donner un peu d'espoir aux mères qui accouchent. En tatouant les bébés avec le numéro de leurs mères déportées, elles espèrent qu'un jour elles puissent retrouver leurs enfants...

Les histoires qui se déroulent pendant la Seconde Guerre Mondiale et qui sont inspirées d'histoires vraies réussissent toujours à me bouleverser. Celle-ci est particulièrement éprouvante.

Il est question de donner la vie là où des milliers de personnes la perde.

Quand on ouvre ce genre de livre on sait d'avance qu'il faut se préparer à être secouée par les horreurs du passé. Les passages se déroulant dans l'enfer du camp sont difficiles.

Malgré tout, les deux femmes apportent beaucoup de douceur et d'espoir. Avec leur courage et leur détermination elles sont très inspirantes et forcent à l'admiration et au respect.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..

La sage femme d'Auschwitz

Ici on va suivre Esther jeune infirmière juif, polonaise et Ana sage femme chrétienne et polonaise qui vont être envoyé dans les camps de Birkeneau.

On va suivre leur quotidien dans les camps pendant les années de guerre.

Une lecture touchante, des descriptions parfois longues, des sévices atroces, de l'espoir, de l'amour et beaucoup de bienveillance, d'empathie et de résilience de la part de nos deux héroïnes.

L'autrice s'est grandement inspiré de fait réel et ce livre est un devoir de mémoire pour ne jamais oublier.

Esther et Ana sont deux femmes forte et courageuse qui vont rester humbles et droites malgré les sévices, malgré la guerre et les horreurs de celle ci. J'ai adoré leur relation malgré tous ce qui va leur arriver ; bienveillance, aide, complicité, partage. Que de belles valeurs alors qu'elles vivent l'enfer.

C'est un livre poignant qui m'a retourné et prise aux tripes à plusieurs reprises on y lit des passages bouleversants.

Une lecture que j'ai apprécié et que je recommande pour les lecteurs.rices qui aiment ce genre de roman historiques.

Ce roman est tiré d'une histoire vraie et est donc particulièrement émouvant. Nous voilà en Pologne, à Lodz, le 1er septembre 1939. Nous faisons la connaissance avec Ana, sage femme aguerrie, et avec Ester, jeune femme d'origine juive qui vient tout juste de se marier avec Filip, son amoureux, le jour où les soldats allemands envahissent la ville. À partir de là, ce sera une lutte pour conserver sa vie, sa dignité d'être humain en survivant dans le ghetto ou en tentant d'aider ceux qui y sont cloîtrés. Puis ce sera Auschwitz, l'horreur, la déshumanisation de masse et au milieu de ces morts vivants, Ana et Ester vont s'occuper des femmes qui sont enceintes, les accoucher avant que leur enfant ne leur soit arrachés par les nazis.
Et si ces deux femmes parvenaient à résister à leur façon en tatouant ces enfants du même numéro que portent leurs mères?
Une histoire terrible, qui remue bien évidemment. Elle m'a replongé dans les souvenirs que j'ai gardés de ma visite à Auschwitz avec mes parents. J'avais 16 ans et les images de ce que j'ai vues la bas sont gravées dans mon esprit pour toujours.

Une histoire émouvante, inspirée de l'incroyable parcours d'une sage-femme qui a fait naître environ trois mille bébés à Auschwitz-Birkenau.

C'est un roman très intéressant et les descriptions détaillées des personnages et de l'environnement, allant de la ville de Lódz au camp d'Auschwitz, sont très immersives.

Même si je suis parfois restée en surface sans développer un attachement particulier pour les personnages, leur histoire m'a tout de même bouleversée et touchée.

Ce roman attendait depuis quelque temps dans ma bibliothèque, mais j'ai sauté le pas en voyant que la suite de l'histoire d'Ester allait être publiée en français ce mois-ci.
J'attends de lire cette suite, parce que l'espoir insufflé par la fin de la guerre laisse présager une fin plus heureuse – du moins, je l'espère.

Une touchante et emouvante histoire mais ...

Beaucoup d entre vous m ont conseillé de prendre une boite a mouchoir a coté de moi pour lire ce roman.
Vous allez sûrement me trouver sans coeur, mais pas une larme n est sortie de mes yeux.
Même si cette histoire est très dure, touchante et fort emouvante, je n ai pas reussi a m attacher assez fort aux personnages d Ester et d Ana que pour pouvoir verser ma petite larme.

Et pourtant je dois reconnaître que ce roman est d une grande intensité car suivre l histoire de cette sage femme dans le camps de concentration d auschwitz birkeneau ne fut pas chose aisee.

Comment garder foi en l etre humain et pouvoir ainsi continuer à mettre au monde des enfants dans un camps de la mort, en sachant que la seule issue possible est le four crematoire.
Comment ne pas baisser les bras mais arriver à continuer à aider toutes ces jeunes femmes à accoucher juste pour 24h ou 48h de bonheur avec leurs enfants.
Je ne peux qu admirer le travail accompli par cette femme et lui en être reconnaissante car grâce à elle des enfants juifs nés dans le camps et qui ont ete arraches à leurs mères des la naissance pour rentrer dans le programme lesenborn ont pu un jour retrouver leurs parents biologiques. 

Mais autant pour la violoniste d auschwitz mon coeur vibrait et battait la chamade, autant pour celui ci, il a juste continue à battre normalement.

Je ne peux quand même que vous conseiller de decouvrir cette lecture car le combat mène par cette femme est juste magnifique et vraiment très bien décrit.
Ce roman dur mais ecrit avec beaucoup de justesse, vous fera passer par une multitude d emotions pour n en laisser ressortir qu'une, l amour.

"Mais l amour ne peut etre anéanti par les fusils, les chars et les idealogies abjectes.
L amour ne peut pas mourir à cause de la distance ou de l absence, de la faim ou du froid, des coups ou des humiliations. Et, quoi qu en aient pensé les nazis, l amour à le pouvoir de transcender le sang et de créer des liens milles fois plus forts qu une idealogie malsaine."