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Un peu décevant, un tome charnière ?
IL s'agit du second tome de la trilogie Quantika dont le fabuleux premier tome : Vestiges a obtenu les prix Bob Morane et Futuriales 2013.

Pour ceux qui souhaitent se rafraichir la mémoire, l'auteure a fait un excellent résumé d'environ 1500 mots sur le site quantika-sf.
En quelques lignes, disons que sur une exoplanète glacée, une équipe de scientifiques, menée par Ambre Pasquier tente de mettre à jour des vestiges,centre de phénomènes physiques troublants, d'une civilisation disparue, les bâtisseurs. Des miliciens au service d'une entreprise privée et des indépendantistes sont là pour épicer l'histoire alors qu'en orbite, tourne un superbe BDO (Big Dump Object ou Grand Truc Stupide) bien évidemment impénétrable.
Au sein de ces vestiges se tient emprisonné, Ioun-ke-da le maître de l'annihilation et Ambre est en relation télépathique ? sensorielle ? avec cette entité et un rescapé des bâtisseurs.

Le second tome commence après l'ouverture de la boîte de Pandore...
Notre héroïne, pourchassée par la milice va se réfugier chez les indépendantistes et apprendre à connaître son sauveur, le Dieu sombre : Tokalinan le bâtisseur.

Il m'a été difficile de me remettre dans le bain. Peut être aurais-du faire ce que je conseille au début. Lire le résumé du premier tome. du coup j'ai trouvé le départ de ce second opus un peu brouillon.
Le style est toujours assez scientifique mais on a du mal à retrouver les enjeux du premier tome. L'irrationnel trouve trop facilement son explication, c'est un peu décevant. L'atmosphère s'est considérablement éclaircie et il n'y a plus (ou moins) cet attrait de la nouveauté si mystique du premier tome. le BDO ne réapparait qu'en toute fin et si l'aventure reste agréable à lire, il ne se passe pas grand chose, malgré quelques péripéties et actions en tout genre, en dehors des éclaircissements sur la nature des entités et "étrangers" où comment, selon l'auteure, communiquer avec un être qui ne partage ni votre ADN ni votre histoire ? Comment définir la notion de civilisation sans faire d'anthropomorphisme primaire ?

Un troisième et dernier (sauf si on nous pond une trilogie en cinq tomes) volume à paraître second semestre 2014 ou début 2015. Patience...
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Quatre Etoiles ou trois Etoiles ?

L'ouvreur des chemins est loin d'être un mauvais roman , cependant l'auteur fait occasionnellement , des choix narratifs qui ne seront pas forcement et malheureusement du gout de tous les lecteurs de de cette trilogie aux nombreuses qualités par ailleurs .

Le roman s'ouvre dans l'étroit prolongement du tome précèdent , et à ce propos , il n'est vraiment pas inutile de se replonger dans la lecture du dernier chapitre de Vestiges pour être parfaitement à l'aise dans cette suite qui commence sur les chapeaux de roue , en prise étroite avec ce qui précède .

Le plan du roman n'est pas compliqué , le cataclysme s'étend et les personnages qui ont étés au plus près de la singularité poursuivent leur chemin , alors que la planète est spectaculairement affectée . C'est pour l'ensemble du texte et globalement un agréable crescendo .

L'auteur creuse cette singularité quantique et elle ne se déploie pas que sur Quantica , elle acquière aussi de la densité pour le lecteur qui explore à son sujet , quelques digestes notions de physique quantique .

Le thème du contact est aussi approché avec une grande finesse en évitant l'anthropomorphisme , du moins sur le fond , les personnages ne manquant pas de quelquefois , se projeter et de résonner à partir de ce qu'ils sont , en fonction de leur niveau d'information et de ce qu'ils connaissent en général en biologie .

L'auteur ne mobilise pas que la hard science pour son récit , mais elle mobilise aussi des notions d'anthropologie . D'où des passages en immersion dans les mythologies respectives afférentes aux sociétés de deux des personnages principaux : l'Inde et l'autre monde ...

Le lecteur mal informé aurait tort de croire que les mythes sont simplement de vieilles histoires . Ils sont en effet un véritable langage avant d'être quoique ce soit d'autre .
L'auteur maitrise parfaitement cette notion et elle s'en sert spontanément et abondement pour faire avancer les personnages et les contextes environnants .
Ce ne sera pas toujours agréable et fluide et du fait du volume textuel dédié à ces développements , ce peut être franchement lassant même si c'est élaboré au millimètre et même si ce n'est absolument pas du charabia .

Par ailleurs il y a également les épisodes de souvenir d'enfance du Docteur Pasquier , qui peuvent aussi acquérir une ampleur démesurée , je pense par exemple et en particulier, à ces souvenirs d'enfance dans le temple de Shiva en ruine ainsi qu'au drame familial qui a suivi ce bref séjour dans ce temple . A ce stade on a quelquefois l'impression d‘être projeté dans un autre roman et ce n'est pas bon signe car c'est ressenti comme une facture et comme c'est répétitif , c'est lassant et cela hache assez désagréablement la trame narrative , et encore , j'ai lu ce roman en deux séquences ( principalement ) ...

Cependant de très manifestes qualités en font un texte passionnant , souvent émouvant et bien rythmé quand l'action s'empare du récit .
Le thème du contact , le cataclysme planétaire , la vie sur Gemma , les aspects hard science ou bien ceux relatifs à l'anthropologie structurale , aurait tellement gagnés à être plus fréquemment condensés et densifiés et le roman aurait ainsi acquis un caractère percutant de même qu'une véritable éloquence .

Du fait de l'étendue textuelle des passages hiérophaniques et mémoriels intenses , le lecteur peine néanmoins et quelquefois à percevoir : le rythme , le grand sens des subtilités , les différents niveaux de compréhension des différents personnages qui sont occasionnellement et volontairement erronés et qui peuvent induire en erreurs le lecteur à l'attention lassée où bien seulement distraite , sans parler même du risque de passer à côté des évènements spectaculairement orchestrés qui scandent pourtant et indéniablement le roman .

Ce roman parle d'apocalypse potentielle , de contact avec des intelligences autres ( en profondeur et notamment du point de vue cognitif ) ainsi que de singularité quantique .
J'ai trouvé bluffant d'associer à cette donne complexe la mythologie Hindoue et plus précisément le seigneur Shiva , celui qui crée et celui qui détruit sans fin et cycliquement ...
Le mythe ici , permet le dialogue entre psychès différentes et il permet aussi de donner du sens au phénomène quantique destructeur au coeur du roman , en transcendant les réalités cognitives de deux espèces fondamentalement et diamétralement différentes .

Ces données sont approchées très rationnellement contrairement aux apparences .
j'ai bien aimé que les mythes soit vivants et opératoires , alors que dans le même temps leur fonctionnalité était analysée et mise à l'épreuve des faits .

En cette matière l'auteur fait un travail de qualité en « anthropologie structurale romancée « , sourire , et c'est trop rare en SF ....
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En Résumé : J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce second tome. Certes il se révèle clairement un ton en dessous du précédent, offrant plus un tome de transition qu'autre chose, mais il ne manque pas d'attrait. On retrouve une intrigue efficace et bien menée où le lecteur ne s'ennuie pas un seul instant, le tout avec un mélange de mythologie et d'aspects scientifiques efficaces et cohérents, sans non plus se révéler trop lourd pour perdre le lecteur. L'auteur nous offre aussi un premier contact qui se révèle vraiment passionnant et aux réflexions intelligentes entre humains et alien. L'univers développé se révèle toujours intéressant par son côté froid, austère et sauvage, même s'il se retrouve un peu en retrait laissant ainsi la place à l'intrigue et au héros. Concernant les personnages je reste mitigé, ils se révèlent denses, complexes et intéressants, mais paraissent parfois surjoués ou tombent dans les extrêmes par moment. Un tome qui pose plus de questions qu'il n'offre de réponses et dont le Deus Ex Machina vers la fin m'a un peu frustré, mais qui se révèle plaisant et me donne envie de découvrir la suite et de connaitre la conclusion.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Autant j'avais adoré le tome 1 que celui-ci est particulièrement fade ! Je ne crois pas avoir saisi pourquoi j'ai éprouvé un tel décalage dans les deux lectures. L'histoire se suit, mêmes personnage, mêmes lieux... Mais non, rien n'y fait. Autant le froid de la planète m'avait emporté tel une rafale de vent glacial auparavant, autant je me suis ennuyé dans ce livre. Des lourdeurs dans l'écriture, des personnages plus insipides, une histoire qui n'adhère plus... C'est fort dommage car j'avais vraiment adoré le tome 1 et vraiment peu de chance que je continue la saga. A moins qu'il ne me reste plus de livres à lire dans mes étalages... Pas sûr...
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Quantika est un planet-opéra qui mélange avec un bon dosage de la science, de l'aventure humaine spatiale, planétaire, militaire, archéologique et onirique.
La trilogie se déroule la plupart du temps sur Gemma une planète glacée colonisée par les hommes.
Gemma est un monde très crédible. L'humanité y est comme accrochée voir enfouie tellement les conditions sont rudes. Là, sous la glace des chercheurs vont trouver des vestiges et bien plus...
Ce qui va être découvert dans les profondeurs va bouleverser la vie de l'équipe de chercheurs qui n'aurait pas vraiment creusé là par hasard. Sont-ils guidés ? Si oui, par quoi, par qui ?

Avis

Cette trilogie a beaucoup de qualités, mais j'ai été rebuté par sa longueur.
Je pense très sincèrement que les 3 tomes devraient tenir dans un seul.
La trilogie fait environ au total 1500 pages soit l'équivalent de Dune + Messie de Dune + Enfants de dune. Ici en 1500 pages, une aventure de quelques mois concernant une dizaine de personnages est racontée.
Tout est beaucoup trop descriptif ! Certaines descriptions sont justifiées. Il y a par exemple de purs moments de science (rassurez-vous, ils sont clairs et bien amenés).

Mais le reste est trop long :
- Une ascension fait plusieurs chapitres.
- Il y a des paragraphes entiers qui décrivent ce que tel personnage a mis dans son sac !
- Une marche prend presque tout un livre
- les personnages décrivent avec trop de longueurs leurs sentiments.

La trilogie est frappée du syndrome "Lost". Non pas dans le sens d'un scénario qui part dans toutes les directions, mais par sa construction. Pour stimuler l'intérêt malgré les longueurs, les chapitres sont très courts et finissent presque tous sur un cliffhanger.

Exemple : un des personnages crie (pour sa vie). Fin du chapitre. le chapitre suivant est centré sur deux autres personnages qui entendent au bout d'une dizaine de pages le cri en question. Ils sont pourant dans le même village. Leurs problèmes relationnels ont déjà été abordés à de multiples moments. C'est à la fin du dernier opus.

Vous le comprenez. J'ai du sauter beaucoup de paragraphes pour rendre la lecture intéressante.

Autre effet Lost : les flashbacks. Ils sont nécessaires à la trame de l'histoire, mais trop nombreux ils coupent le rythme.
À la fin comme dans Lost où il fallait plusieurs épisodes pour ouvrir la trappe d'un mystérieux abri souterrain, il faut dans Quantika plusieurs chapitres pour sortir d'une base et rejoindre le prochain lieu sûr.

J'ai aussi eu du mal avec les personnages beaucoup trop exagérés et convenus.
Il y a le père scientifique incapable de communiquer avec sa fille, la scientifique hantée par des hallucinations, l'amoureux, le traite, le boulet pas doué, la confidente, les amis qui vont mourir, les odieux miliciens, le savant fou, ... Ces personnages ont parfois des attitudes incompréhensibles. La scientifique fait une rencontre incroyable et ... s'énerve parce qu'elle n'arrive pas à trouver comment communiquer ! hein ?!?

En commençant cette critique, je ne voulais pas être aussi négatif. Il y a de bonnes idées dans cette trilogie : ce quelque chose qui nous unit tous, le monde est très crédible, l'intrigue aussi. Hélas moi qui aime les longs romans, j'ai beaucoup souffert de la trop grande longueur du récit. Je n'avais qu'une hâte : qu'on en finisse !

C'est dommage le final est très beau même si on s'y attend depuis le premier roman.
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Ayant beaucoup aimé Vestiges, j'avais hâte de lire ce 2eme tome.
La lecture a été très agréable, il y a beaucoup d'actions mais ce roman est un peu moins bon que le précédent. J'espérais y trouver des réponses et des explications sur les vestiges retrouvés, la civilisation des bâtisseurs, et le fameux « Grand Arc » mais il n'y en a pas beaucoup ou alors sur des sujets annexes (on en apprend quand même un peu plus sur un des personnages principaux, le docteur Ambre Pasquier).
Ce roman s'achève sur une intéressante révélation qui me donne envie de lire la suite.
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Après un premier tome fort intéressant et prenant, le rythme est un peu retombé et l'intérêt aussi.
Ce deuxième tome prend plus le temps, plus lent, plus descriptif, notamment sur les états d'âmes des personnages. Beaucoup d'écriture psychologique pour décrire les sentiments ou les relations. L'écriture en devient automatiquement plus lourde et me perd un peu. Même les flashbacks sensés casser la linéarité du récit ne remplissent pas vraiment leur rôle. Ceux-ci sont en fait souvent l'occasion de longues diatribes sur la mythologie hindoue...
Très documenté et travaillé, ce livre me laisse un peu de côté par moment.
Malgré tout l'envie de connaitre la fin est bien là.
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Le second tome tome de la trilogie QuanTika continue sur la lancée du premier.
La rencontre avec un être venue d'ailleurs est bien décrite et toujours très réaliste comme toutes les descriptions des mondes et des découvertes contées par Laurence Suhner.
Un tome peut-être un peu plus attendu, l'effet surprise du premier tome étant grandement atténué...
Personnellement j'ai trouvé les passages concernant la culture indienne un peu longs même si ils aident à comprendre un peu mieux la personnalité complexe de personnage principal Ambre Pasquier.
J'ai toujours un certain attachement pour les personnages secondaires bien campés et qui donnent du punch à l'histoire.
Une belle suite donc... je me réjouis de découvrir le dernier tome et le dénouement de cette saga.
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Après le premier chapitre, le récit reprend directement à la fin du tome 1. L'auteur m'avait confié aux Utopiales qu'elle n'avait prévu qu'un seul tome au départ et pas deux. Cela rend la lecture très dynamique. Il m'a tout de même fallu un peu de temps pour me réapproprier l'histoire, les personnages. Ce laps de temps passé, j'étais « à fond ».
L'histoire continue en étant toujours aussi rondement menée. En bref de l'action, mais aussi beaucoup de réflexion sur les relations humaines et inter espèce. L'auteure n'est pas tombée dans la facilité. En effet, elle aurait pu nous faire un coup genre "c'est formidable Ambre et son sauveur étranger se comprennent immédiatement et parlent d'un coup un langage universel.." ect. Mais ce n'est pas le cas. Seul regret, la mystérieuse civilisation des bâtisseurs est peu abordée dans ce tome. Comme il y a trois tomes, la fin n'en est pas vraiment une, mais au moins le livre ne se termine pas par un cliffhanger (comme pour le tome 1).
(...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Après un premier tome sur les chapeaux de roues, balayé par le blast, le rythme se calme dans cet épisode de transition et l'on fait le point. L'éclairage est centré sur les rapports entre les personnages, leurs évolutions, leurs réactions face à la présence de l'étranger. Pendant des informations scientifiques de « Vestiges », « L'Ouvreur des chemins » mise sur la spiritualité, avec les nombreux souvenirs d'Ambre. L'auteure en profite pour nous enchanter d'hindouisme, collant ainsi le fond et la forme : des sons, des rythmes, des goûts et des couleurs, comme une incursion du lecteur dans la tête de l'héroïne.
Côté narratif, cela suit son petit bonhomme de chemin. Points de vue différents des personnages pour une vision d'ensemble ; drames, deuils et retournements de situation… oui, on sait où cela va, n'empêche que Laurence Suhner nous guide avec talent et que le voyage est extrêmement agréable.
Je serai moins sévère que mes petits camarades sur ce tome, qui pour moi remplit parfaitement sa mission. Certes, l'enchaînement des péripéties est moindre (quoique cela soit très relatif), mais la réflexion, la qualité de l'ambiance compensent largement. Les idées de l'auteure quant aux relations de la science avec les arts sont éclairants, amènent à la réflexion et distillées intelligemment, sans prosélytisme. Certains passages m'ont même rappelé « Contact » de Carl Sagan : une même idée de témoignage, sans jugement et sans classement obligatoire dans les cases Bien, Mal, Vrai, Faux.
Mon engouement est toujours intact.
En route, pour l'ultime épisode !
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