Tu es naïf, Franz. Aider les pauvres n'est pas dans les habitudes d'un banquier. (...) Une banque fait des bénéfices sur le dos des autres, elle n'a rien à voir avec une entreprise de charité.
Et j’imagine le visage de Martin Yahl à cet instant, je l’imagine avec mieux que de la joie : de la délectation et de la volupté. Le visage de Martin Yahl doit mathématiquement refléter d’abord une surprise froide et puis, au fil des secondes, une colère, une rage aux limites de la folie
L'événement m'affûte comme une lame, me décape de toute faiblesse et met à nu une agressivité efficace et froide dont jusqu'à ce jour je n'avais pas soupçonné l'existence.
Je suppose que l’on peut aussi bien commencer l’histoire ce 23 novembre au matin, vers onze heures trente, dans cette maison d’Old Queen Street, en bordure de Saint James Park, à Londres.
... je croiserai rarement regard aussi intelligent que le sien. D'ailleurs, il ne faudrait pas grand-chose pour que j'éprouve de la sympathie, voire de l'amitié pour cet homme ; il suffirait simplement que je cesse d'avoir peur de lui.
Difficile pour un Américain accoutumé au dollar-roi d’imaginer qu’il faut aller chercher de l’argent ailleurs qu’aux États-Unis
Depuis vingt-cinq ans, le dollar est dans le monde la monnaie-étalon, la seule devise officiellement liée à l’or, la seule à valoir, au sens propre du terme, de l’or
Pour un peu je sentirais à nouveau le parfum de son corps mince et nerveux, férocement tendu dans l’amour, ne s’apaisant qu’après un très long moment, comme une vague qui retombe enfin.
Faire l’amour avec elle n’est pas forcément une douceur, mais le plus souvent un combat, que je ne remporte qu’à l’occasion.
Un renseignement peut toujours s’acheter, à défaut d’être obtenu gratuitement.