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Olaf Bengtsson
Homme, 17765 Suède
Lecteur inscrit le 10/09/2022

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Je lis parce que je vis. Les citations que je publie sont exclusivement les premières phrases des ouvrages. C’est mon hommage et ma lâcheté. Hommage, car la première phrase est l’exercice le plus périlleux de l’auteur : elle est la porte ouverte sur le monde qu'il a patiemment créé pour nous. Et ma lâcheté, car il y a trop de belles phrases dans les livres pour en faire en décompte exhaustif.

Je ne suis pas certain d'être un jour capable d'écrire une critique d'un livre qui croise ma vie. Certaines synthèses sont trop périlleuses. Mais surtout, la redite est-elle utile ? Il y a tant et tant d'élégants et de sincères commentaires que je me sens incapable d'en produire un nouveau. Je préfère me nourrir de l'abondance des millions d'heures de lecture de tous les lecteurs commentant sur Babelio.

J'aime l'île sur laquelle je vis par choix, à commencer par le fait qu'elle n'est pas déserte. J'aime le français pour le génie de ceux qui le parlent. J'aime les frontières poreuses. J'aime les heures où la lumière est douce, ce sont les heures où je ne lis jamais de livres mais où je lis la lumière. J'aime les autres. J'ai aimé Paris, mais je suis trop vieux maintenant pour l'aimer comme je l'ai aimé. J'aime la vieille Suède, non pas parce qu'elle me relie à mon enfance, mais parce qu'il y avait encore un espace pour le temps et un temps pour l'espace.

Je suis lent, si lent que cela choquerait Milan Kundera que j'ai rapidement croisé un jour où il était pressé.
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