Dieux grecs, dieux romains, comment s'y retrouver ?

p.119.
* Dionysos
Couronné de vigne, un cratère et le thyrse à la main, Dionysos ne se déplace jamais sans son cortège de silènes et de bacchantes. Au cours des processions données en son honneur, les fidèles promènent un énorme phallus, symbole de la force féconde du dieu.

p.113.
Derniers exploits et accès à l'immortalité
Ses travaux acquittés, Alcide ne s'en tint pas là. Il débarrassa la région de Delphes du brigand Lycnos, fils d'Arès, qui détroussait les pèlerins. Il participa à une partie de l'expédition des Argonautes, puis vola le trépied d'Apollon dans son temple, à Delphes. Zeus le punit pour cela, le condamnant à devenir l'esclave de la reine Omphale qui le soumit à toutes ses fantaisies.

Omphale Reine de Lydie, à l'est de l'Asie mineure. Elle portait la massue et la peau du lion d'Héraclès, et obligeait le héros à s'habiller en fille et à filer la laine. Étendu à plat ventre devant elle, Héraclès devait attendre ses ordres.

p.111.
Alors que la déesse était endormie, Hermès déposa le bébé sur sa poitrine. Lorsqu'elle s'en rendit compte, Héra repoussa violemment Alcide. Des gouttes de lait jaillirent dans le ciel et formèrent la Voie lactée.

p.86.
Un dieu récupéré par le christianisme
Selon Plutarque, une rumeur arriva un jour de la mer « Le grand dieu Pan est mort ! », à la date supposée de la naissance de Jésus. Cette phrase aurait signifié la fin des religions polythéistes et l’avènement du christianisme. Le dieu Pan fut assimilé plus tard au Diable à qui les chrétiens donnèrent le même aspect.

p.110.
Les Furies
[...]
Elles incarnèrent dès lors, le sentiment de culpabilité, la vengeance envers le parricide ou l'infanticide.
Pourtant, elles aussi avaient un côté bienveillant et étaient responsables du maintien de l'ordre dans la famille et dans la société. La peur qu'elles inspiraient aux hommes faisait comprendre à ces derniers tout l'intérêt d'une vie honnête et vertueuse.

p.84-5.
Un dieu de la victoire
Pan participa à la bataille des origines mettant aux prises les Géants et les dieux. Il poussa des cris tellement affreux que les Géants s’enfuirent, épouvantés (d’où l’expression : une peur panique). Il établit une tactique de combat en créant l’aile droite et l’aile gauche de l’armée, appelées cornes. Les cornes qu’il portait sur la tête symbolisaient sans doute sa force et sa stratégie guerrière. Il soutint les Athéniens dans les conflits et leur suggéra la tactique qui permit de vaincre les Perses lors de la bataille de Marathon en 490 av. J.-C. Pour le remercier, les Athéniens lui rendirent un culte et bâtirent un temple en son honneur.