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Citations sur Voir Montauk (8)

En direction du nord, je lui dis
ça : J’ai tellement peur que tu
meures, maman. Tellement
peur. Ce sera trop
douloureux. En même temps,
on dirait que ça me soulagera.
On dirait que ça coexistera, la
douleur et le soulagement.
Elle me répond : Je te
comprends. C’était pareil
avec ma mère.
daria colonna
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affamée, je pille les mots de ces femmes refuges, je lis les mères qui dévastent, les filles qui désertent, je lis les filles qui détestent, les mères qui rejettent, je lis les mères vivantes (oui, il en existe), les filles aimantes (oui, il en existe), je ne sais plus où me situer, prêtez-moi une carte une étoile polaire un mélèze qui pique le ciel pour éclaire l'orage.
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Je me demande si on échappe un jour aux douleurs héritées en pendentif.
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honnêtement
On fait quoi
quand quelqu’un veut mourir ?
mourir pour vrai
vous savez, même les gens
très bien formés ne savent
pas vraiment quoi faire
(mon psy – qui m’énerve)
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Il y a comme une odeur d’adieu dans l’air alors je retiens mon souffle et j’écoute encore – que faire sinon – l’angoisse perfore ta gorge, je cherche des mots pansements mais la boîte est vide comme ton regard, courbée j’essuie la panique qui glisse sur le sol, vases communicants – bientôt une carcasse au pied du lit, bientôt deux carcasses devant la nuit.
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Devant moi des décombres de toi.
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parfois on croirait que pour avoir droit au désespoir il faut l’afficher, comme autrefois on se couvrait de noir pour signaler son deuil, seulement il arrive que le désespoir ne prenne pas de couleur, alors on se retrouve entre deux images et dans la solitude du secret.

camille readman prud’homme
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pour une fois
nous ancrer du même côté
enrouler l'Atlantique
l'alarme la vie râpeuse

ratisser les mots larges
des jeux de cartes
sur table
pique sur le cœur
recoudre la douceur

mains ouvertes
petites voiles
dégager la mémoire
des tombes ensablées
qui défient le vent
nos cœurs tentacules
tricotés en amarres
lover
nos corps fragiles
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