Mon père possédait un petit lopin de terre dans le comté du Nottinghamshire ; il eut cinq fils et j'étais le troisième. A mes quatorze ans, il m'envoya au collège Emmanuel de Cambridge où je vécus trois ans durant lesquels je me consacrais avec ardeur à mes études.
Une fois debout, je regardai autour de moi et découvris alors, pour tout dire, le spectacle le plus plaisant qu'il m'ait été donné de contempler. La campagne alentour s'apparentait à un jardin sans fin et les champs clos, pour la plupart de quarante pieds carrés, rappelaient autant de parterres de fleurs. Il s'y mêlait des bois d'environ cinq ares dont les plus grands arbres mesuraient, à vue de nez, sept pieds de haut. A ma gauche, je vis la capitale qui avait l'air d'une ville peinte pour un décor de théâtre.
En matière de devoirs parentaux et filiaux, leurs principes diffèrent radicalement des nôtres. L'union du mâle et de la femelle résultant de la grande loi de la nature destinée à assurer la propagation et la survie des espèces, les Lilliputiens maintiennent que l'homme et la femme, à l'instar des autres animaux, s'accouplent par simple concupiscence et que la tendresse qu'ils éprouvent pour leurs petits procède d'un principe tout aussi naturel. Pour cette raison, ils estiment qu'un enfant n'est aucunement redevable au père qui l'a engendré, ni même à la mère qui l'a mis au monde, acte qui d'ailleurs, si l'on songe à toute la misère humaine, n'est en soi une bénédiction ni pour l'enfant ni pour ses parents dont les pensées étaient tout autres lors de leurs débats amoureux. En vertu de ces raisonnements et d'autres du même genre, ils soutiennent que les parents sont les dernières personnes à qui l'on doit confier l'éducation des enfants.
Mais sa Majesté Impérial se détermina pleinement contre la peine de mort , et se plut à dire , que puisque le conseil jugeait la perte de vos yeux une sentence trop douce , quelque autre pourrait être infligée plus tard .
« Article III. – Que certains ambassadeurs étant venus depuis peu à la cour de Blefuscu pour demander la paix à Sa Majesté, ledit Flestrin, comme un sujet déloyal, aurait secouru, aidé, soulagé et régalé lesdits ambassadeurs, quoiqu’il les connût pour être ministres d’un prince qui venait d’être récemment l’ennemi déclaré de Sa Majesté impériale, et dans une guerre ouverte contre Sadite Majesté.
La connaissance que j'avais des mathématiques m'aida beaucoup a comprendre leur façon de parler et leurs métaphores, tirées la plupart des mathématiques et de la musique, car je suis un peu musicien.
Toute leurs idées n’étaient qu'en lignes et en figures et leurs galanterie même était toute géométrie.
Peu de temps après, je sentis quelque chose de vivant qui remuait sur ma jambe gauche, et qui remonta lentement sur ma poitrine, pour venir presque jusqu'à mon menton; et lorsque j'abaissai les yeux autant qu'il m'était possible, je vis qu'il s'agissait d'une créature humaine qui ne mesurait pas six pouces.
Je pris congé de ma femme, de mon fils et de ma fille, et il eu des larmes de part et d'autre.
Ce corps était composé de trois mille hommes d'infanterie et deux mille de cavaleries.
Cependant depuis ce temps-là, je l'ai eu plusieurs fois dans la main