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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Auteur Hongrois, Janos Székely a forcément mis un peu de lui et de son histoire dans ce roman. Un roman qu'il étire trop, ce qui ne l'empêche pas d'être intéressant…

Bela est un trés jeune orphelin. Ou presque. En fait, il a une mére qui ne voulait pas forcément de lui et l'à laissé dans une sorte de pension tenu par une vieille prostituée. Et Bela est donc un enfant en construction qui va avancer, découvrir l'éducation, la politique, l'amour… le tout dans la Hongrie de l'entre-deux-guerres, une hongrie pauvre et corrompue…

Et voici donc la base d'un roman de plus de 850 pages, dont les débuts sont ultra prenant, avant de se diluer au fil des pages. Car la prime jeunesse de Bela interpelle, mais une fois qu'il grandit, perd ses espoirs et passe par des phases de bonheurs et de malheurs, le tout s'étire inutilement. Il y avait matiére à retirer au moins 200, si ce n'est 300 pages à l'ensemble. Cela ne rend pas le roman mauvais, mais juste bancal à cause de nombreuses longueurs, de répétitions parfois. Dommage car le style de l'auteur, et son histoire, auraient mérités un rythme un peu plus trépidant par moment.

Rien qui n'empêche de suivre l'histoire de Bela, et surtout de découvrir un univers qui nous est assez inconnu. La Hongrie n'est pas une nation dont on parle souvent par chez nous, et il est toujours bon de découvrir de nouvelles choses. Cela reste donc une occasion en or à condition d'accepter d'y passer de longs moments et de découvrir une galerie de personnages par ailleurs sacrément bien écrit. A vous de voir si l'expérience vous tente. Et même si elle m'a laissé assez mitigé, je ne peux la déconseiller, ne serait-ce que pour ses moments de réussites !
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Parce qu'il a eu le malheur de naître d'une fille-mère dans la campagne hongroise de la toute fin du XIXe siècle, Bela va traverser une existence tumultueuse, dans la plus noire des misères, faite d'humiliations, de privations, de saleté et d'injustices.

La première partie de ce pavé de 800 pages relate les premières années de la vie de Bela dans la campagne profonde et ignorante, en quasi-orphelin soumis à l'arbitraire, la cruelle violence de l'indifférence dans le regard du monde qui l'entoure, à l'orphelinat et à l'école. Mais ce garçon jouit d'une remarquable force de volonté grâce à laquelle il s'imposera au monde et s'y fera une place, lorsqu'il ira rejoindre sa mère à Budapest ; là-bas, il trouvera un travail dans un hôtel luxueux et le lecteur assistera à l'aube du XXe siècle au travers de son regard innocent.

Ici commence la seconde partie du roman où l'on assiste à l'éveil de Bela à la conscience de classe, au mitan des années '30, lorsque l'Europe commence à basculer : exploitation extrême des classes pauvres, communisme et fascisme naissants qui s'opposent, injustices sociales, antisémitisme crasse. C'est là que la petite histoire des personnages traverse le tumulte de l'Histoire, au moment où l'Europe centrale commence à basculer, juste avant l'embrasement nazi.

Vaste roman d'apprentissage par son ampleur, par les thèmes abordés sans pesanteurs didactiques, regard singulier d'un personnage de roman semi-autobiographique : le lecteur est emporté dans une fresque aux personnages multiples, totalement immergé dans cette inquiétante partie de l'Europe des années '20-'30.
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C'était terrible et merveilleux,Je me retirais le pain de la bouche pour nourrir ma mère affamée.

Désormais,je lui rapportais tous mes repas.

J'avais toujours faim,j'avais toujours sommeil.Et je travaillais douze heures par

Jour,sans compter mes Huit heures de promenade hygiénique.

Je vivais dans une hébétude d'ivrogne.J'avais des étourdissements et j'étais couvert de sueurs froides. En rentrant ,je m'appuyais aux réverbères, je restais immobile de longs moments : mes pieds ,se refusaient à avancer...

Une langue rare, écorchée vive.
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