Iznogoud, tome 28 : Les mille et une nuits du calife

Comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est toute la famille Tabary (Muriel Tabary-Dumas et Stéphane Tabary au scénario et Nicolas Tabary au dessin) qui est aux commandes de ce tome n°28 paru… aux éditions Tabary ! Pour ce premier album sans Jean Tabary, c'est donc ses enfants qui essaient d'assumer l'héritage et on comprend très vite qu'il est bien trop lourd à porter.

Autant le trait de Nicolas Tabary peut faire un peu illusion mais concernant le scénario c'est affligeant, un naufrage intégral. Les blagues tombent à plat et les tentatives de jeux de mots - nombreuses - sont tout aussi ratées. On frise même le malaise lors d'une mise en abyme où les scénaristes se félicitent de leurs jeux de mots devant la figure paternelle.
A croire qu'en comité de lecture personne n'a osé dire aux rejetons Tabary que la copie rendue était catastrophique. Le problème a été constaté a posteriori car Muriel Tabary-Dumas et Stéphane Tabary n'ont pas rempilé pour les tomes suivants.

Reste que le mal était fait et que ce tome fait tâche au sein de la série, surtout en comparaison des premiers tomes où officiait un scénariste de génie : René Goscinny.

Un scénario pas mal du tout, mais l'ensemble est beaucoup trop foisonnant à mon goût.