Akumetsu, tome 1

J'ai donc lu ce premier volume que j'ai reçu grâce à Babelio - Masse Critique, je pensais honnêtement que c'était un nouveau manga, c'est pour cela que j'ai été un peu surprise en le voyant, le papier est un peu jauni et l'édition est encore Taïfu Comics mais cela ne m'a pas vraiment posé de problème, la couverture et le papier est agréable au toucher.

Bref, ce manga m'a un peu surprise, à vrai dire je pensais que c'était aussi un shonen bête et méchant (oui, l'art de ne pas lire les résumés), eh bien c'est un seinen, peut-être pas aussi bête que ça, mais qui reste très violent. Et sur cela en tout cas, je n'ai pas été déçu.

La première scène est mignonnette, d'adolescents, plus lorsque le premier chapitre commence réellement, on est alors plongé dans la violence, l'imbécilité et les côté noir de la politique. Nous avons un espèce de voix off qui explique ce qu'il se passe globalement, le Japon est souillé par la corruption des hauts dirigeants et de ceux ayant le pouvoir, et les petits gens sont désespérés et ne peuvent rien y faire. Nous avons alors celui qui se nomme Akumetsu, notre "héros" de l'histoire, le jeune lycéen sous un masque noir tout en relief.

Oui le masque est menaçant, mais d'un autre côté je le trouve aussi un peu ridicule de partir ainsi sur les côtés, c'est amusant car je l'ai trouvé classe quand même, classe mais ridicule. Il se présente non pas comme un justicier ou quoi que se soit, c'est un mec qui est là, et qui décide d'éradiquer le mal d'une façon plus radicale et violente.

Ce genre de synopsis peut faire penser à Death Note, mais il y a beaucoup de différence entre les deux titres, ici Akumetsu y va de lui même, fait le travail avec ses mains, son corps et sa tête.

Dans ce volume on est partagé entre deux "affaires", la première est une mise en place, qui se termine d'une manière très surprenante qui fait naître chez nous pleins de questions, auxquels nous n'avons pas encore de réponses (cela attise pas mal la curiosité). Puis on a un petit intermède lycéen, et de nouveau un cas, qui fait alors apparaître un nouveau personnage qui semble bien prometteur par la suite, car il serait le rival direct d'Akumetsu mais du côté de la justice, s'il en reste une dans ce monde.

Ce premier tome est intéressant, il pose les bases mais sans complètement nous donner des infos, on sait que c'est la crise mais on ne sait pas comment les choses sont partis en cacahuète. Beaucoup de passages sont intrigants (notamment la première transition). Et surtout, j'apprécie beaucoup les traces d'humours que l'on peut trouver dans ce volume et il y en a, ce qui est fortement appréciable car non pas que ça allège le manga, mais ça le rend dans un sens moins noir (même si l'humour est très noir quand même).

Dans tous les cas, c'est un premier volume auquel j'adhère, même si le style de dessin est assez particulier et que parfois certains scènes sont assez brouillonnes (j'ai vraiment eu du mal à comprendre certaines planches), ce volume est prometteur, j'espère que la suite sera tout aussi intéressante ^^.



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Shô Hazama, lycéen en terminale, ne supporte pas l'injustice et en a assez de voir son pays sombrer dans la déchéance : la diiférence entre les plus riches qui savent profiter et les plus pauvres qui en font les frais, la corruption et tous les maux dont est victime le Japon. Armé de son courage et de son désir de faire changer les choses, il décide de se transformer en justicier. Sous le nom d'Akumetsu, il est bien décider à "éradiquer le mal".
On entre de suite dans le vif du sujet, l'histoire est prenante avec un sujet assez novateur. Malgré les méthodes peu ordinaires qu'emploi le héros pour tenter de faire régner l'ordre et la justice, on se prend d'affection pour lui. Des dessins soignés et détaillés ainsi qu'un peu d'humour, le tout donnant un premier tome prometteur qui donne envie de continuer l'aventure aux côtés d'Akumetsu.
Je remercie Babelio, l'opération Masse Critique et les éditions Taifu pour l'envoi de ce manga. Une bonne découverte.

Un manga que je ne connaissais pas et très vite on entre dans le vif du sujet avec le justicier Akumetsu.
Une histoire intéressante, dynamique avec un héros qui a décidé de s'en prendre à la corruption qui gagne le Japon moderne. Mais je ne crois pas que je continuerai la série.