AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,81

sur 59 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sixième volet de la série de Frank Tallis intitulée « Les carnets de Max Liebermann », « petite musique de la mort » va nous emmener, comme on peut s'en douter au vu de son titre, dans le monde de la musique.
Un milieu dans lequel ne peuvent que se plaire les deux mélomanes que sont l'inspecteur Oskar Reinhardt et son ami le psychiatre Max Liebermann.
Une cantatrice relativement célèbre à Vienne est retrouvée morte à son domicile. Si on peut penser au début qu'il s'agit d'un suicide, des éléments vont faire comprendre à Reinhardt qu'il s'agit d'un meurtre. Mais qui pouvait donc avoir intérêt à tuer cette jeune femme qui était assez volage, il faut le dire ? Les suspects ne vont pas manquer, et c'est tout naturellement qu'Oskar et Max vont se tourner vers les musiciens qui travaillaient avec la jeune femme.
Leur enquête va leur faire rencontrer le directeur de l'opéra de Vienne, Gustav Mahler. Une rencontre qui va marquer les deux héros, car Mahler est connu pour sa forte personnalité.
Un épisode qui est aussi étroitement lié à la politique de l'Autriche-Hongrie, et l'on d'ailleurs croiser le vieil empereur François-Joseph.
A l'issue de la lecture de cet épisode, je ne peux que confirmer le fait que j'aime vraiment beaucoup cette série…


Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge A travers l'histoire 2022

Commenter  J’apprécie          390
Sixième et dernière enquête de la série, « Petite musique de la mort » nous emmène une fois encore à Vienne, en 1903, et nous fait pénétrer la vie culturelle de l'époque.
Les deux protagonistes principaux sont un inspecteur de police et un de ses amis, un jeune psychiatre, ensemble, ils résolvent des crimes.
Dans cet opus, une cantatrice est retrouvée morte chez elle, suicide ou meurtre ?

L'inspecteur et le psychiatre vont devoir fouiller dans la vie privée de la victime, qui avait une vie amoureuse assez mouvementée.
Ils vont donc nous emmener avec eux à l'opéra, où nous rencontrerons Gustave Mahler, dans les coulisses de la politique de Vienne où des gens hauts placés ont bien des secrets, dans les cabinets de psychiatres comme un certain Freud, et surtout dans les cafés, où nos deux compères se bourrent de pâtisseries à longueur de temps.

Les descriptions de la vie à Vienne sont très réalistes et l'auteur s'attache tout particulièrement à la vie culturelle de cette ville.
L'enquête policière est correcte, mais n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir une ville et une époque.
Commenter  J’apprécie          230
Roman facile à lire. C'est un premier point, je l'ai lu très rapidement, comme les tomes 1 et 2 de la série. Roman facile et donc agréable à lire ne suffit pourtant pas un roman superficiel. Nous sommes dans la Vienne du début du XXe siècle et s'il est un fait qui domine, qui (me) choque, c'est l'antisémitisme profondément ancré dans la société. Ce n'est pas détesté, conspué un être humain à cause de sa religion qui est considéré comme anormal, c'est l'apprécier, être ami avec lui, comme le commissaire avec Max Liebermann.
Affaire délicate s'il en est : la cantatrice Ida Rosenkrantz est morte. Un suicide ? Cela arrangerait à peu près tout le monde. le problème est que ce n'est pas le cas, Ida Rosenkrantz a été assassinée. Qui avait intérêt à la faire taire ? Quel secret a-t-elle emporté dans la tombe ? Avec elle, nous découvrons l'opéra de Vienne, et nous suivons Gustav Malher, directeur, chef d'orchestre peu apprécié par ses musiciens, par ses chanteurs. Pourquoi ? Oh, c'est très simple, ai-je envie de dire. Pour Malher, seule la musique compte. Exigeant, il demande le meilleur à son orchestre, à ses chanteurs. Il est hors de question pour lui de laisser les approximations, d'oublier des notes, voire même des instruments parce que son titulaire est parti – il avait autre chose à faire que rester jusqu'au bout du concert. Quand on bouscule les habitudes, quand on demande de la rigueur et de l'investissement, cela peut générer de l'animosité, et certains musiciens sont prêts à aller très loin pour nuire au maître. La musique ? Elle ne semble même pas avoir d'intérêt pour eux, pas même pour les cantatrices qui, dans la vie, cherchent tout autre chose qu'une belle carrière, des rôles magnifiques. Non : le mariage, une belle position sociale leur convient mieux. Est-ce là la véritable cause de la mort de Ida Rosenkrantz ? Peut-être.
L'enquête ne nous fait pas seulement découvrir l'opéra, il nous mène aussi tout prêt de la cour impériale – Ida n'était-elle pas soignée par le médecin de feu l'impératrice ? Déplaire à l'empereur, débusquer un de ses secrets, c'est la disgrâce assurée. Ou pire. Il faut toujours prévoir le pire dans cette ville où une vie ne vaut pas tant que cela.
Petite musique de la mort est un roman policier et historique riche d'enseignement et de questionnement, sur la place des femmes dans la société et dans l'art. Si je suis plus circonspecte sur l'aspect « psychanalytique », en revanche, j'ai été sensible au personnage de Max Liebermann et Oskar Reinhart, qui s'interrogent, justement, sur ce qu'ils croient savoir sur la femme, sur ses désirs, sur ce qu'elle est capable de faire ou pas.
Une belle enquête musicale.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          30
Vienne 1903, la Belle Époque ! François-Joseph règne encore, Freud est déjà célèbre, Mahler dirige l'Opéra de Vienne.

La cantatrice Ida Rosenkrantz est retrouvée morte allongée sur son tapis. Suicide ou meurtre? Rheinhardt, le policier va enquêter avec son partenaire Max Liebermann, psychiatre. Les deux amis forment aussi en privé un duo musical: Liebermann au piano accompagne Rheinhardt. Bien entendu, le premier lied évoqué est la Jeune fille et la Mort.

Max Liebermann est ravi d''accompagner son ami à l'opéra pour rencontrer Mahler. Une séance d'hypnose va guérir un célèbre chanteur paralysé par le trac et lui gagner la sympathie du maestro. C'est la finesse d'analyse de Max Liebermann, sa connaissance des mécanismes de l'inconscient qui va faire avancer l'enquête.

Quel plaisir de suivre les deux complices dans Vienne d'alors! Ils nous convient à un parcours touristique, passant par Bergstrasse, le domicile du Docteur Freud, le Naschmarkt, la Hofburg, bien sûr, et même le Pavillon Sécession! Polar musical,
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
Commenter  J’apprécie          30
Dernier volume du cycle viennois des « Carnets de Max Liebermann » . Un lieder dans un cercueil , une cantatrice écrasée , la guerre qui approche mais aussi le « Baiser » de Klimt qui devient réalité , la musique de Mahler et l'envie de manger des abricots… Excellent !
Commenter  J’apprécie          10
Suite et fin des aventures de nos 2 héros, le commissaire Oskar Rheinhardt et le médecin, psychiatre, le docteur Maxime Liebermann.
La cantatrice Ida Rosenkrantz est morte : suicide ou mort naturelle ? elle était appréciée de l'empereur d'Autriche. le commissaire a des doutes sur cette mort et va donc mener une enquête, pas toujours appréciée de son supérieur hiérarchique; bien sûr il aura besoin de l'aide de son ami Liebermann qui est lui-même préoccupé par la mort, ancienne, d'un compositeur viennois méconnu.
L'enquête est intéressante et très bien menée. La conclusion de cette série est heureuse.
A noter le début du chapitre 38 "Cosi fan tutte" de Mozart par Mahler comme si vous y étiez.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (147) Voir plus



Quiz Voir plus

Arts et littérature ...

Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

Charlotte Brontë
Anne Brontë
Emily Brontë

16 questions
1085 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

{* *}