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Critique de LVI


Comme un oiseau noir aux plumes tâchées de sang !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


C'est le sixième volet (datant de 1985 et toujours en 46 pages en couleur, mais malheureusement pas plus prenant que le précédent) des aventures de la belle écrivaine curieuse de tout : l'histoire commence le 11.11.1918 ; la farce tragique de la première guerre mondiale vient de prendre fin ; Adèle, qui est enfin sortie du grand sommeil (six ans d'absence mine de rien), grâce au mutilé volontaire Lucien Brindavoine, qui écume Paris parallèlement à notre héroïne, est confrontée aux étranges clowns du Cirque d'Hiver, à un terrible complot visant à assassiner un général et surtout à un incroyable ‘truc' rouge, un poulpe géant, qui tue à coeur joie…


Du Canal Saint-Martin au Palais de Justice et au Quai des Orfèvres en passant par les Halles et la Gare de l'Est, l'anar Jacques Tardi nous promène dans une histoire aussi vide qu'un discours d'entrée à l'Académie française. Et si nous allions plutôt noyer notre chagrin du côté de Sidi-Brahim ?
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