Adèle Blanc-Sec, tome 6 : Le noyé à deux têtes

Je viens de quitter " C'était la guerre des tranchées " une BD de Tardi ainsi que " Carnet de poilu " de Renefer.
Je m'installe tranquillement avec Adèle Blanc-Sec, T6, également de Tardi et le premier cartouche que je lis c'est : « Alors que les " âmes " de 10 millions de morts tués lors de la 1ère guerre mondiale tentent une pénible ascension vers les cieux dans le but de trouver la paix éternelle... ». Nous sommes le 11 novembre 1918, jour de l'armistice.
Quelle coïncidence !
Lorsque j'ai rendu la BD de Tardi sur la guerre des tranchées 14-18, la bibliothécaire m'a signalé que c'était lui aussi qui avait créé la BD d'Adèle Blanc-Sec.
J'avais vu le film, " Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec " réalisé par Luc Besson en 2010 avec Louise Bourgoin. Ce film m'avait beaucoup plu.
J'ai donc voulu voir ce que cela donnait en BD.
Mais là, il s'agit du T6 ( les autres n'étaient pas disponibles ), et dans cette BD, il est fait référence de très nombreuses fois aux tomes précédents.
Je n'ai pas pu rentrer dans l'histoire et Adèle Blanc-Sec, en dessin, est beaucoup moins belle que Louise Bourgoin.
Je ne lirai pas d'autres aventures d'Adèle.

Tome 6 des aventures d'Adèle Blanc Sec, héroïne de Jacques Tardi. L'action va se dérouler un jour particulier : le 11 novembre 1918, jour de la signature de l'armistice.

Adèle se réveille après 5 ans de "sommeil", elle n'a pas vécu la guerre, elle ne sait rien du conflit. Quand elle rentre chez elle, elle trouve le courrier de toutes ces années mais un appartement propre, bien entretenu ce qui l'intrigue. Tardi va faire beaucoup de référence aux aventures précédentes d'Adèle, ce qui ne facilite pas toujours la lecture.

ici nous sommes face à une enquête avec des morts étranges et surtout un monstre marin aux longues tentacules de couleur rouge. Tardi nous entraîne dans le monde du cirque très en vogue à l'époque.

Cette Bd vaut surtout pas le graphisme si particulier de Jacques Tardi. Les vues de Paris sont toujours aussi réalistes. Tout y passe les monuments comme des scènes sur les quais ou dans un passage, les ponts en pierre ou métallique, les immeubles, le Palais de Justice et le 36 quai des Orfèvres, les gares. Il serait intéressant de mettre ces dessins au regard des photos des mêmes édifices à la même époque. J'ai aussi aimé la mise en couleurs, la combinaison des gris et des couleurs vives étant intéressantes.

Jacques Tardi peut poser quelques remarques dignes du communard qu'il est. La comparaison des tours du Palais de Justice avec des gibets est assez bien trouvé. Il choisi aussi de faire mener l'enquête le 11 novembre 1918, laissant une faible part aux cérémonies.

Pour connaître la suite, il me faudra lire le tome 7 pour comprendre mieux cette histoire.

Ce sixième volet des aventures d'Adèle Blanc-Sec nous conte le retour à la vie de l'héroïne après sa longue hibernation forcée.
On saute de 1912 à 1918 pour arriver à la veille de l'armistice qui mit fin à cette affreuse tuerie que fut le premier conflit mondial.
Dans un récit touffu et parfois complexe, de nombreux personnages apparaissent, disparaissent et se tendent des pièges.
Une mystérieuse pieuvre prédatrice rouge terrorise Paris, comme l'avait fait le ptérodactyle quelques épisodes plus tôt.
Mais cette fois, pas d'explication sur tous ces mystères.
Il faudra attendre le 7ème opus pour en savoir davantage...

Comme un oiseau noir aux plumes tâchées de sang !


Son éditeur lui ayant demandé de créer un personnage féminin qui puisse devenir l'héroïne d'une série (les séries étant toujours plus vendeuses que des albums uniques), le dernier des Communards, j'ai nommé le libertaire Jacques Tardi, a donc donné naissance en 1976 à une féministe rentre-dedans du genre à ruer dans les brancards, j'ai nommé Mademoiselle Adèle Blanc-Sec, qui va devenir effectivement un personnage-culte et accompagner le révolutionnaire Tardi et nous-mêmes, son fidèle public, tout au long des années.


C'est le sixième volet (datant de 1985 et toujours en 46 pages en couleur, mais malheureusement pas plus prenant que le précédent) des aventures de la belle écrivaine curieuse de tout : l'histoire commence le 11.11.1918 ; la farce tragique de la première guerre mondiale vient de prendre fin ; Adèle, qui est enfin sortie du grand sommeil (six ans d'absence mine de rien), grâce au mutilé volontaire Lucien Brindavoine, qui écume Paris parallèlement à notre héroïne, est confrontée aux étranges clowns du Cirque d'Hiver, à un terrible complot visant à assassiner un général et surtout à un incroyable ‘truc' rouge, un poulpe géant, qui tue à coeur joie…


Du Canal Saint-Martin au Palais de Justice et au Quai des Orfèvres en passant par les Halles et la Gare de l'Est, l'anar Jacques Tardi nous promène dans une histoire aussi vide qu'un discours d'entrée à l'Académie française. Et si nous allions plutôt noyer notre chagrin du côté de Sidi-Brahim ?

Je connais depuis longtemps le profil de J. Tardi et l'époque servant de contexte pour ses albums. C'est souvent le début du XXème siècle, avant ou après la Première Guerre mondiale. Or, l'action du "Noyé à deux têtes" se déroule principalement le... 11 Novembre 1918. On y voit Adèle Blanc-Sec, sortant d'un sommeil qui a duré six ans, mais aussi d'autres personnages importants comme Lucien Brindavoine, mutilé volontaire pendant le conflit mondial, mais également… décoré ( ! ). Les policiers sont systématiquement présentés comme des sinistres imbéciles ou comme d'ignobles personnages. de plus, un poulpe géant de couleur rouge, surgissant à l'improviste, sème la terreur – mais on ne saisit pas quel rôle il est censé jouer dans cette histoire. Toutefois, l'essentiel de l'action concerne surtout les clowns du Cirque d'Hiver, qui fomentent un complot assez confus. En fait, je n'ai pas compris grand-chose à cet album trop décousu qui, à mon avis, ne vaut pas grand-chose.