Ils forment un club fermé au sein de l'université, centrés autour d'un professeur atypique de grec. Étudiants brillants et majoritairement fortunés, ils vivent dans un autre temps, celui des grandes lettres, de la force de l'esprit sur les choses. Ils se cherchent mais se noient dans l'alcool et les cigarettes. Ce petit cénacle a ses propres règles et ses perversités. L'arrivée d'un nouveau, Richard, vient éclairer le lecteur puisqu'en tant que narrateur, il relate les faits et tente de comprendre ce qui se passe dans ce groupe. Jusqu'au drame.
Je crois que ce qui est le plus sournois dans ce roman c'est la manière dont
Donna Tartt tient le lecteur du début à la fin. Bien que le drame soit connu relativement tôt dans ce récit, je suis restée accrochée dans cette ambiance pesante, à la lourde noirceur, à chercher constamment qui tirait réellement les fils. Qui était
le maître des illusions ? Mais pour autant le plaisir n'était pas linéaire. J'ai eu l'impression que certains chapitres n'apportaient pas grand chose ou plus exactement que le narrateur n'était pas omniscient comme je le pensais. de là certains chapitres auraient du m'éclairer plus avant et je n'étais pas plus avancée que cette brave andouille amorale de Richard.
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