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Critique de Deslivresalire


Richard Papen intègre à 19 ans l'université de Hampden en Nouvelle-Angleterre.

Après avoir essuyé un refus de la part du professeur de Grec, Julian Morrow, figure de l'Université, pour intégrer son cours, c'est en faisant la connaissance de quelques uns de ses élèves, qu'il finira par se faire accepter et par y participer.

C'est un groupe très réduit, de 6 élèves seulement. Pas vraiment des privilégiés, mais en tout cas considérés comme des étudiants à part par les autres... des étudiants "inapprochables" :
Camilla et Charles, deux jumeaux, Henry, Francis et Edmond, dit Bunny, et Richard dorénavant.

Il fera progressivement la connaissance de tous, d'abord de façon assez distanciée, presque ambiguë, puis finalement de mieux en mieux, jusqu'au jour où l'un d'entre eux finira par lui avouer un terrible accident.

Et cet accident aura des conséquences encore plus terribles.

À mon avis :
Plusieurs jours après la fin de ma lecture, je m'interroge encore sur la finalité de cette histoire... Aurais-je raté quelque chose ?

D'abord, sur la première moitié du récit, l'histoire est somme toute assez plate, sans véritable intérêt, même si on comprend dès les premières lignes qu'un drame s'est produit. Mais comme rien ou presque ne relie ce drame aux événements décrits, on s'ennuie quelque peu.
Pourtant, il y a un petit quelque chose qui nous maintient accroché, un infini espoir, très subtilement alimenté, de voir le récit décoller à la page suivante... sans doute cette idée que l'état d'esprit nécessaire au véritable apprentissage du Grec ancien, autorise des expériences d'un autre temps.

A partir de la deuxième partie, l'action s'étoffe un peu, et l'espoir est donc entretenu.
Les multiples toutes petites réactions énigmatiques des uns et des autres nous font espérer un twist, si ce n'est en cours de lecture, au moins à la fin du récit.

Et puis tout de même... le titre ! le maître des illusions quoi ! Il va bien y avoir quelque chose dans le récit qui va nous relier à ça ? Il doit bien y avoir quelqu'un qui tire les ficelles en arrière plan ? Et ça va nous exploser au visage avant la fin !?

Alors, le récit nous tient toujours, il y a encore une fois ce petit quelque chose d'indéfinissable qui nous attire vers la page suivante.

Mais au détour de la dernière, c'est la déception qui est au rendez-vous... une fin d'une banalité sans nom... pas de maître, encore moins d'illusions... flop !


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https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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