AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 74 notes
5
8 avis
4
8 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le Joker en a marre de jouer à chat avec Batman. Il perd toujours. Pour une fois il tente quelque chose de facile : s'en prendre à Superman par exemple, à sa bien-aimée et à sa chère Métropolis.
Il réussit au-delà de tous ses espoirs… voire, peut-être faire souffrir le Kryptonien suffisamment pour qu'il pète les plombs consistait-il un pied de nez à cette civilisation qu'il abhorre.

Le premier pas franchi, le chemin vers une dictature sous prétexte d'imposer la paix entre les hommes devient de plus en plus facile. Wonder Woman adhère, voire guide l'homme d'acier sur ce chemin. Il semble qu'elle ait toujours souhaité que les héros prennent véritablement les rênes du monde. On est loin de la vision du personnage décrite par George Pérez dans Wonder Woman Dieux et Mortels. D'autres comme Flash suivent mais se posent de plus en plus de question sur la moralité de leur action. D'autres encore se mettent en opposition directe comme Batman. Les gouvernements ne voient pas cela d'un bon oeil non plus et ajoutent de l'huile sur le feu.

L'énorme intérêt de ce comics se situe dans l'évolution lente des personnages précédemment amis vers une opposition de plus en plus marquée. On se soutient au début car on sait qu'on souffre, puis on débat ardemment sur les actions des uns et des autres, puis on arrive plus à se parler… et on frappe. le récit est éminemment tragique, quoique marqué épisodiquement par des scènes d'humour (les dialogues entre Harley Queen et Green Arrow par exemple). Les personnages mis en avant font preuve d'une grande variété de caractère et d'un puissant charisme.
Le dessin est dans l'ensemble réussi, même si j'ai trouvé que certains dessinateurs avaient du mal à stabiliser les figures de leurs héros, les traits du visage changeant trop d'une case à l'autre.

Au départ ce récit est conçu pour accompagner la sortie d'un jeu vidéo de baston, Injustice – gods among us. DC Comics aurait pu se contenter d'un scénario faiblard. Au lieu de cela, on a droit à cette merveille de Tom Taylor. Je ne le connaissais pas celui-là, mais je vais à présent regarder ses oeuvres de plus près.
Commenter  J’apprécie          392
Lancée au départ pour mettre en lumière l'univers du jeu vidéo éponyme de combat, Injustice : Gods Among Us est une série de comics publiés de manière hebdomadaire et en numérique dans sa version originale. Ce premier tome, publié par Urban Comics, intitulé « Année 1 – 1ère partie » et accompagné du jeu vidéo qu'il approfondit, se compose des six premiers épisodes de la série, six chapitres d'une grande tension déjà qui lance parfaitement une série qui poursuivra son petit bonhomme de chemin pendant un bon moment.

Six épisodes d'une grande tension vous attendent dans ce volume ! Entouré d'une multitude de dessinateurs, Tom Taylor se libère de toute continuité pour élaborer un récit progressivement dystopique de haute volée. La montée en puissance du scénario, et des graphismes par la même occasion, se fait au gré de la montée en colère de Superman qui décide désormais de régenter le monde, comme ses pouvoirs auraient pu le pousser à le faire bien plus tôt. Et de manière générale, Tom Taylor opte clairement pour une utilisation complète et cohérente des aptitudes physiques et psychologiques des personnages de DC Comics les uns envers les autres. Rien que le sous-titre « Gods Among Us » (Des dieux parmi nous) justifie parfaitement ce que beaucoup de lecteurs reprochent aux super-héros de cet univers : leurs trop grands pouvoirs sans contrepartie véritable. Et pourtant, nous pouvons largement voir qu'en matière de contrepartie, notamment psychologique ou physiologique, il y a de quoi faire.
Pour autant, chaque personnage n'est pas versé dans la caricature et Tom Taylor les utilise avec parcimonie, pour la plupart, afin d'en tirer la bonne essence. Ainsi, le meilleur exemple est peut-être Catwoman dont les atouts sexuels ne sont pas gonflés à l'extrême, mais au contraire, sa force de discussion et sa compassion sont mises en avant. de même, Aquaman n'est pas le décérébré marin que l'on voyait avant de suivre sa série New 52, mais est bien un monarque charismatique et volontaire. Tom Taylor montre qu'il maîtrise chaque essence de chaque personnage de l'univers DC Comics (en tout cas, ceux qu'il utilise pour le moment). le scénario introduit progressivement et pédagogiquement des personnages parfaitement connus de l'univers de DC Comics, les vilains se multiplient, les changements de camp se profilent à l'horizon. Nous remarquerons, malgré tout, qu'il est toujours difficile de trouver des super-vilains charismatiques en masse en-dehors du Bat-verse : les opposants à Batman sont nombreux, alors qu'à côté, on a juste Doomsday pour Superman et Arès pour Wonder Woman.
Afin de ne pas dévoiler davantage l'intrigue qui est vraiment agréable à suivre et qui, en peu de temps, réussit à faire de sacrés retournements de situation (attention, sortez les mouchoirs...), concentrons-nous plutôt sur l'aspect graphique. Une quantité non négligeable de dessinateurs différents apporte leur petite touche à l'édifice, mais nous pouvons dire que Jheremy Raapack domine sensiblement les débats, notamment grâce à ses couvertures iconiques et des épisodes très mouvementés. Volontairement, les graphismes se font proches de ceux utilisés dans le jeu vidéo éponyme, mais non seulement cela passait sûrement mieux pour le comics numérique prévu au départ, mais surtout cela sert l'action et le mouvement de l'intrigue comme ce qu'avait pu faire Carlos D'Anda sur Batman : Arkham City.

Sans aucun souci de continuité à suivre, à respecter ou à imaginer pour la suite, ici tout est forcément plus libre dans une telle dystopie et Tom Taylor non seulement maîtrise bien son sujet mais réussit à surprendre le lecteur tout en se faisant plaisir. Heureusement pour nous, la suite arrive très rapidement pour clore une première année d'Injustice déjà dantesque.

Commenter  J’apprécie          270
Pour ceux qui l'ignorent, Injustice est à la base un jeux-vidéo, basé sur l'univers de DC Comics, qui a connu pas mal de succès, et qui a donc vu l'origine de son histoire adaptée en comics. C'est Tom Taylor, Jheremy Raapack et Mike S. Miller qui s'en sont vu confier la confection, et je peux déjà vous garantir que ces trois bonhommes n'ont pas chômés.

Matériel

C'est encore Urban Comics ! Qu'est-ce que vous voulez que j'vous dise ? Leurs bouquins sont parfaits. La qualité d'édition de leurs comics est juste top, j'adore tout, du papier utilisé, à l'épaisseur des couvertures, et la solidité de la reliure (fini les pages qui s'envolent à la deuxième lecture !), tout est génial. La couverture n'est autre que l'image du jeux dont le comics s'inspire, sans surprise donc, mais ça fonctionne fort bien sur moi. Attention par contre, les dessins de ce comics, c'est du très très haut niveau ! Deux dessinateurs différents se relaient pour mettre ce comic sur pied, et même si vous aurez toujours une préférence pour l'un d'eux (je suis à fond sur le style un peu « photo-réaliste » perso), on est obligé d'avouer que dans les deux cas, on en prend plein la cornée. C'est sublime, fascinant, génial de bout en bout, j'adore fois mille. Certaines vignettes font froid dans le dos (la dernière de Métropolis, la dernière du Joker, le visage de Superman quand il vient voir Batman au chapitre 4) tant elles sont précises dans le ton, les émotions. Je retire 0,5, même si c'est le top du top, parce que c'est quand même un poil étrange de changer de dessinateur au milieu d'une scène (ça n'arrive que deux fois je crois, heureusement). 6,5/7

L'histoire

Pour vous résumer ça : un des meilleurs scénario d'un comics que j'ai lu de ma vie ! J'adore, je trouve que c'est tellement juste, tellement fort, tellement réaliste (fini les comics au scénar' prétexte), c'est incroyable. Ici on ne parle pas d'un héros qui affronte un méchant, on parle d'humanité, de pouvoir, d'espoir, de vie… La profondeur des dilemmes qui animent les personnages vous feront certainement réfléchir, et vous poussera peut-être même à animer des débats avec vos amis (La peine de mort, pour ou contre ?), qui sont plus que jamais d'actualité vu la tension en France ces derniers temps. Il n'y a pas que le message qui est fort bien sûr, préparez-vous à être brusqué par ce comics, qui ne prend pas les fans avec des pincettes. J'ai dénombré pas moins de quatre morts importantes, rien que dans ce tome, dont trois sont des personnages HYPER appréciés des fans de DC. Deux d'entre elles m'ont particulièrement choqués (je peux pas vous dire qui, faute de spoiler, mais… ouille !), mais choqué dans le bon sens, dans le sens où je ne m'y attendais pas du tout, et que les répercussions de ces morts en sont tout aussi grisantes. Les scénaristes n'ont pas décidé de choisir la solution de facilité, et on les en remercie : On se retrouve avec un comics addictif, qui ne vous fera que languir la suite ! On ne dénote qu'une toute petite lenteur au milieu du comic, rien de grave heureusement, juste de quoi faire frôler la note parfaite au comics… J'en profite pour préciser que, bien que les allusions soient nombreuses, vous n'avez pas besoin d'avoir lu le moindre comic d'un des héros pour comprendre l'histoire, ni d'avoir joué au jeu (donc vous n'avez pas d'excuse !) 4,5/5

Personnages

YES ! Véritable orgie de super-héros et super-vilains, Injustice réunit tout les grands noms de DC dans un seul comic, et ne faillira jamais à incarner et différencier ces personnages adorés du grand public. Wonder Woman et Superman sont sur le devant de la scène pour ce premier tome, et l'évolution de ce duo invincible est pour le coup juste géniale. Je ne veux pas vous spoiler, donc je m'arrête là, mais je suis persuadé qu'à défaut d'aimer ces personnages, vous les trouverez incroyablement riches et complexes. Quelques-uns de mes favoris occupent aussi quelques pages : Harley Quinn et Green Arrow surtout, qui ont un petit nombre de scènes ensembles, tout simplement mémorables. du côté des méchants (parce que Harley Quinn n'est pas une méchante pour moi, désolé, je l'aime), c'est plus léger, mais sachez que le plus grand, célèbre, et machiavélique des méchants DCcomics est présent au début, et qu'il fera à coup sûr grande impression… 5/5

Écriture

3615 Perfection à votre écoute, bah c'est un sans-faute indéniable ! Les vignettes « voix off » sont au top, la puissance des dialogues est tout autant au rendez-vous, mais ce qui retiendra certainement votre attention, c'est les touches d'humour tellement intelligentes ! Je le répète, mais les scènes Green Arrow – Harley Quinn valent leur pesant d'or, et même juste une ligne de la demoiselle (le carquois xD) s'est classé directe au sommet de mes meilleurs citations de comics. Que rajouter ? C'est parfait, et merci aux traducteurs de ne pas avoir merder sur les jeux de mots, c'est tout ! 3/3

CONCLUSION

Holy F ! Ces supers dessins, additionnés à l'histoire et à la profondeur des personnages, je crois que je peux dire, sans mentir, que c'était le meilleur comic que j'ai lu jusqu'ici. Reste à savoir si le tome 2 va détrôner son grand frère… 19/20 !
Lien : http://robzii-books.com/inju..
Commenter  J’apprécie          60
La saga Injustice - dont l'univers puise son inspiration dans le jeu vidéo éponyme - démarre sur les chapeaux de roues avec ce premier opus assourdissant qui entaille à vif l'univers DC dès les premières pages. La messe est dite : il y aura un avant et un après Injustice avec son lot de conséquences irréversibles. Disons-le d'emblée : le tour de force est magistral et la maison d'édition nous met sur la table une oeuvre parfaite à la dimension dramatique puissante.

L'aube de cette épopée, brillamment orchestrée sous la divine plume de Tom Taylor, met en place un redoutable et sombre opéra de violence à travers le combat de titans opposant le clan Batman à celui de Superman. Au menu : du sang et des larmes, mais également de célestes moments homériques emprunts de notes philosophiques. Et c'est là qu'est la véritable prouesse. le scénariste se sert du prisme des super-héros pour évoquer et raisonner sur des thématiques à la fois politiques, sociales et éthiques, qui sonnent non seulement comme un écho au monde d'aujourd'hui, mais également à celui de demain. Travers de la géopolitique mondiale actuelle, dérives technologiques, quête sempiternelle et dimension morale du pouvoir : Taylor enfonce les portes et les laisse ouvertes pour qui voudra méditer.

Les états d'âme du Superman sont par ailleurs au coeur du récit tant le personnage en proie au désarroi et à la colère sert parfaitement le propos psychique : la vengeance est-elle toujours légitime ? La fin justifie-t-elle tous les moyens ? L'équité est-elle toujours impartiale ? Peut-il y avoir justice sans atteinte à la liberté ? Autant de questions qui mèneront le lecteur à l'introspection. Certains feront alors l'analogie - et avec justesse - avec Kingdome Come qui en son temps avait placé la barre très haute en sa qualité de roman philosophique visionnaire. Que l'on se rassure, Injustice sonne comme un écho plus viril et massif et creuse son propre sillon en s'émancipant de la dimension spirituelle très marquée de l'oeuvre de Mark Waid.

Côté personnages à présent, l'équipe artistique fait le choix, ô combien judicieux, de traiter en profondeur chacun d'entre eux - les flash-back et parenthèses scénaristiques sont plus qu'appréciables - et non pas de rester focalisée sur le mythique duo Batman/Superman. le lecteur peut donc se familiariser avec des héros masqués habituellement plus secondaires et parfois même en apprendre plus sur eux.

Mais que serait ce prodigieux et sinistre récit sous stéroïdes sans le travail remarquable de notre palette de dessinateurs en grande inspiration ? Ces derniers, malgré le nombre importants de collaborateurs, parviennent à conserver une cohérence artistique et subliment cet affrontement dantesque de capes et de slips chatoyants en nous offrant des scènes grandioses, nerveuses et parfaitement lisibles.

La saga démarre donc en trombe avec ce premier volet à la qualité proche de la perfection et on espère simplement que la suite sera à la hauteur. Batman versus Superman : la guerre ne fait que commencer.
Commenter  J’apprécie          40
Ho purée...

Pour mettre les choses dans leur contexte, j'ai toujours préféré Batman à Superman. Pour son côté sombre et torturé... Vous imaginez donc quelle joie j'ai ressentie à la lecture de ce premier tome ?

Car oui dans ce premier opus, rapidement, tout bascule. Superman perd pied et prends des décisions contestables... Tandis que Batman doit autant affronter ses démons, que ses anciens alliées.

Cette saga nous permet d'explorer la face sombre des personnages autant que le revers de la paix, et j'ai hâte de découvrir jusqu'où iront nos héros afin de préserver des vies humaines...

Belles lecture à tous.
Commenter  J’apprécie          20
"Injustice Tome 1 et 2" chez @UrbanComcis

J'ai enfin commencé cette mythique saga dont j'ai si souvent entendue parler, d'autant plus, depuis la sortie du jeu vidéo.

Késako? C'est le #CivilWar de l'univers #DCComics où l'on découvre qu'il ne faut vraiment pas, mais alors pas du tout, énervé notre cher #Superman. le #Joker l'apprendra à ses dépens. #Batman et le reste du monde également.

Petit focus sur le Synopsis :

"Manipulé par le Joker, Superman tue la mère de son enfant à naître : Lois Lane. Fou de rage, l'Homme d'Acier s'en prend directement au Clown Prince du Crime et l'arrache des mains de Batman... "spoiler". Cet... "spoiler" marque le début d'une ère sombre pour les héros de la Ligue de Justice. Une ère où chacun devra choisir soigneusement son camp : rejoindre la croisade aveugle de Superman contre le crime ou entrer en rébellion aux côtés de Batman".

J'ai volontairement ôté les passages vous dévoilant un peu trop le contexte de cette histoire. J'ai laissé uniquement les grandes lignes afin que vous situiez bien son propos. Rien ne vous empêche d'aller trouver le reste sur internet mais bon pourquoi gâcher votre plaisir ?

Passons à l'histoire en elle-même...

Le tome 1 pose les bases du "Pourquoi #Superman craque" et n'a plus qu'une idée en tête : sauver le monde à n'importe quel prix. Quitte à se renier. Moment intense, tant par les expressions des personnages, que par leurs actions. Je suis à la limite du malaise vagal lorsque je découvre à quel point #Superman se retient depuis toutes ces années et qu'il apparaît dans sa toute-puissance. le plan diabolique du #Joker, pour amener à cette perte de contrôle de Kal-El, est tout simplement de toute beauté.

Note Tome 1 : 17/20.

Le tome 2 pose les bases de la confrontation qui va éclore entre #Batman et #Superman, suite à leur divergence d'opinions concernant le règlement de l'affaire "#Joker" et sur les différentes alliances qu'ils vont nouer. Chaque super héros de la #JusticeLeague va devoir choisir son camp en son âme et conscience, dans le conflit qui va surgir inévitablement entre ces deux mentors et assumer leurs actions. le focus qui est fait sur chacun des #Héros de la terre, pour nous montrer comment ils réagissent aux actes de #Superman, est intelligemment mené et nous met devant nos propres contradictions.

Note Tome 2 : 16/20.

Ces deux tomes sont une très bonne introduction à cette série qui n'est plus à présenter. Ils donnent envie de la découvrir plus en avant et de lire avec avidité les prochains tomes. Votre serviteur a, en effet, du mal à ne pas courir chez son libraire adoré pour acheter tous les autres tomes afin de les dévorer pour connaître la suite de l'histoire. Mon porte-monnaie me dit merci...pour l'instant. C'est donc une série que je vous recommande de découvrir...

Dernière chose pour vous faire craquer pour cette série, je vais mettre une photo, qui a mon sens est très jouissive, car :

regardez juste l'expression de #Batman : il n'en revient pas que #Superman franchisse la ligne rouge!!
pour une fois, le #Joker, a enfin ce qu'il mérite (depuis le temps)!!! Donc si vous ne voulez pas être spolié, ne descendez pas, non je vous aurais prévenu, ne touche pas à ta molette, non je t'ai dit...bon tant pis... Admirer cette merveille...

(voir la photo sur le blog).

Note globale : 16.5/20.

Comme toujours suivez-moi sur les réseaux sociaux ou directement sur ce blog, pour échanger avec votre serviteur et/ou être les premiers avertis lorsque paraît une nouvelle #chronique. Je viens également d'ouvrir un #insta pour ce blog à retrouver sous le #nametag : yradon4774

See you soon sur les ondes...
Lien : https://wordpress.com/post/y..
Commenter  J’apprécie          00
Ayant vu le jeu-vidéo éponyme tourné, j'étais intriguée par cette histoire alternative et je n'ai pas été déçue. Injustice est découpé en trois saisons/années, la première année est sortie en deux tomes en France, la deuxième a elle aussi deux tomes dont un est déjà sortie, le prochain sort en octobre 2015. La dernière est en cours aux Etats-Unis, aucune date n'a encore été dévoilée.

Superman a été piégé par le Joker et tue Lois et le bébé qu'elle porte. Fou de chagrin, le kryptonien part dans une quête de vengeance et la ferme conviction que le seul moyen de changer de protéger les populations et d'éliminer les menaces. Ce point de vue n'est pas au goût de tout le monde et une scission entre les super-héros commencent à se créer.

Par rapport au jeu, ce premier tome se situe plus en avant, expliquant tout le cheminement de Superman dans sa conquête utopique à un monde sans mal et danger. On découvre ce super-héros extraterrestre connaître les méandres des maux humains et devoir y faire face avec les pouvoirs qu'aucun homme lamda n'a. Superman met à bas ses principes moraux pour faire régner une nouvelle justice.

Les deux camps sont représentés de façon manichéenne dans les premières. D'un côté les méchants, de l'autre les gentils avec de petites descriptions. Les décisions de Superman met en branle ce schéma logique et universelle. C'est le chaos au sein des deux camps et le lecteur marche dans le doute au fil des pages, ne sachant à qui donner tort ou raison. L'ordre du monde que nous connaissons est complètement bouleversé.

Ce premier tome m'a été prêtée par une amie passionnée de comics, mais je pense me fournir le premier tome et ses suites pour le plaisir de les avoir dans ma bibliothèque. Il faut dire que l'édition d'Urban comics est vraiment très belle.
Sorti en relié, Injustice arbore une couverture intrigante et forte. Tout le contenu est un plaisir pour les yeux offrant des scènes sombres, parfois choquantes, bouleversant tout ce que les lecteurs ont pu connaître.

Pour moi qui ne suis pas une grande connaisseuse de comics hormis quelques bases, j'ai apprécié observer une autre histoire de super-héros où le bien et le mal se jouent sur une frontière floue.
Injustice nous montre un nouvel ordre ni blanc ni noir, plus humain, plus proche de la réalité.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
Commenter  J’apprécie          00
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (170) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
243 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}